Le Mouvement Islah vient de remettre sur la scène le projet de criminalisation du colonialisme. Au moment où tous les indicateurs plaident en défaveur de ce projet, l'initiative des 125 députés semblant se heurter à un manque de volonté politique, cette formation politique d'obédience islamiste remet çà. En effet, le secrétaire général du mouvement "El Islah", Djamel Benabdeslem, a appelé, hier, depuis Mostaganem, à soumettre le projet criminalisant le colonialisme devant le Parlement, pour débat et approbation, comme «réponse à la loi française glorifiant le colonialisme». Présidant un meeting populaire à l'occasion de la commémoration du 65ème anniversaire des massacres du 8 mai 1945, Benabdeslem a demandé au président de l'APN de soumettre cette initiative devant la commission compétente de l'Assemblée nationale populaire pour examen et approbation, et appelé les parlementaires signataires du projet «d'activer pour le concrétiser et en faire une loi». Dans le même contexte, Benabdeslem a appelé les partis, les formations politiques, les organisations, y compris celles des moudjahidine et des enfants de chouhada et les associations, à intensifier les actions et à prendre une «position commune afin de concrétiser cette démarche». Il a également renouvelé la revendication de son mouvement appelant la France à reconnaître ses crimes, à présenter des excuses et à compenser, matériellement et moralement, tous les préjudices causés, pendant et après la colonisation de l'Algérie. «Nous n'accepterons que la reconnaissance et l'indemnisation comme alternative», a-t-il martelé. Le SG du mouvement "El Islah" a appelé, par ailleurs, à «ouvrir un dialogue politique, social, médiatique pour traiter des problèmes sociaux dont souffre le citoyen», en soulignant, dans ce contexte, la «compétence de l'Etat à résoudre ces problèmes et satisfaire les revendications des couches sociales et professionnelles». M. C. Le Mouvement Islah vient de remettre sur la scène le projet de criminalisation du colonialisme. Au moment où tous les indicateurs plaident en défaveur de ce projet, l'initiative des 125 députés semblant se heurter à un manque de volonté politique, cette formation politique d'obédience islamiste remet çà. En effet, le secrétaire général du mouvement "El Islah", Djamel Benabdeslem, a appelé, hier, depuis Mostaganem, à soumettre le projet criminalisant le colonialisme devant le Parlement, pour débat et approbation, comme «réponse à la loi française glorifiant le colonialisme». Présidant un meeting populaire à l'occasion de la commémoration du 65ème anniversaire des massacres du 8 mai 1945, Benabdeslem a demandé au président de l'APN de soumettre cette initiative devant la commission compétente de l'Assemblée nationale populaire pour examen et approbation, et appelé les parlementaires signataires du projet «d'activer pour le concrétiser et en faire une loi». Dans le même contexte, Benabdeslem a appelé les partis, les formations politiques, les organisations, y compris celles des moudjahidine et des enfants de chouhada et les associations, à intensifier les actions et à prendre une «position commune afin de concrétiser cette démarche». Il a également renouvelé la revendication de son mouvement appelant la France à reconnaître ses crimes, à présenter des excuses et à compenser, matériellement et moralement, tous les préjudices causés, pendant et après la colonisation de l'Algérie. «Nous n'accepterons que la reconnaissance et l'indemnisation comme alternative», a-t-il martelé. Le SG du mouvement "El Islah" a appelé, par ailleurs, à «ouvrir un dialogue politique, social, médiatique pour traiter des problèmes sociaux dont souffre le citoyen», en soulignant, dans ce contexte, la «compétence de l'Etat à résoudre ces problèmes et satisfaire les revendications des couches sociales et professionnelles». M. C.