La grève des cheminots prend de l'ampleur. Au deuxième jour du débrayage, le mot d'ordre a été suivi dans la quasi-totalité des wilayas du pays, selon des syndicalistes rencontrés hier en gare d'Agha (Alger). La grève des cheminots prend de l'ampleur. Au deuxième jour du débrayage, le mot d'ordre a été suivi dans la quasi-totalité des wilayas du pays, selon des syndicalistes rencontrés hier en gare d'Agha (Alger). En effet, les locaux de cette station de la Capitale, qui grouille de monde habituellement, ont été désertés par les voyageurs, pour la simple raison que tous les trains sont restés en rade. Aucun préposé aux guichets n'était en poste et les locaux donnaient l'impression d'être désertés par tous. «Tous les cheminots sont en grève», a affirmé un syndicaliste, tout en précisant que le mouvement ira grandissant «tant que les droits des cheminots ne sont pas recouvrés». Ainsi, les cheminots sont résolus à poursuivre leur «train de grève» jusqu'à «l'augmentation de leurs salaires à l'instar de tous les travailleurs», à en croire les quelques animateurs du débrayage, qui consomment, de la sorte, le divorce avec leur Fédération affiliée à l'UGTA. Si les syndicalistes estiment que la grève a été «suivie à 100 %», la SNTF elle, minimise le mouvement en l'évaluant à «moins de 40%». Un bras de fer qui risque d'envenimer la situation et exacerber davantage la colère des cheminots. D'ailleurs, la tentative de rappeler à l'ordre les grévistes en les invitant à une rencontre hier, par l'intermédiaire de la Fédération nationale des cheminots, a été vaine, et n'a pu se tenir. Il semblerait que le Secrétaire général de ladite Fédération n'est plus en odeur de sainteté avec les travailleurs grévistes qui, rappelons-le, ont décidé d'enclencher ce mouvement de débrayage sans son consentement. Aussi, la situation se dirige vers le pourrissement, d'autant que la réponse de la SNTF quant aux doléances des cheminots, n'augure d'aucune solution à l'horizon. En effet, le directeur des ressources humaines de la société, tout en précisant que ce mouvement est illégal, a indiqué que la SNTF, en difficulté financière, n'est pas en mesure d'accorder une hausse des salaires. Pis, il n'a pas écarté un recours à la ponction sur les salaires des cheminots et d'éventuelles poursuites judiciaires. En plus de la revendication salariale, les grévistes reprochent au SG de la Fédération nationale des cheminots de s'aligner sur les décisions de la tutelle, au lieu de défendre les droits des travailleurs. Ils réclament, dans ce sens, la tenue du Conseil d'entreprise qui ne s'est pas réuni depuis 4 ans, soit l'espace d'un mandat entier. En attendant une issue à ce conflit, les cheminots poursuivent leur mouvement. En effet, les locaux de cette station de la Capitale, qui grouille de monde habituellement, ont été désertés par les voyageurs, pour la simple raison que tous les trains sont restés en rade. Aucun préposé aux guichets n'était en poste et les locaux donnaient l'impression d'être désertés par tous. «Tous les cheminots sont en grève», a affirmé un syndicaliste, tout en précisant que le mouvement ira grandissant «tant que les droits des cheminots ne sont pas recouvrés». Ainsi, les cheminots sont résolus à poursuivre leur «train de grève» jusqu'à «l'augmentation de leurs salaires à l'instar de tous les travailleurs», à en croire les quelques animateurs du débrayage, qui consomment, de la sorte, le divorce avec leur Fédération affiliée à l'UGTA. Si les syndicalistes estiment que la grève a été «suivie à 100 %», la SNTF elle, minimise le mouvement en l'évaluant à «moins de 40%». Un bras de fer qui risque d'envenimer la situation et exacerber davantage la colère des cheminots. D'ailleurs, la tentative de rappeler à l'ordre les grévistes en les invitant à une rencontre hier, par l'intermédiaire de la Fédération nationale des cheminots, a été vaine, et n'a pu se tenir. Il semblerait que le Secrétaire général de ladite Fédération n'est plus en odeur de sainteté avec les travailleurs grévistes qui, rappelons-le, ont décidé d'enclencher ce mouvement de débrayage sans son consentement. Aussi, la situation se dirige vers le pourrissement, d'autant que la réponse de la SNTF quant aux doléances des cheminots, n'augure d'aucune solution à l'horizon. En effet, le directeur des ressources humaines de la société, tout en précisant que ce mouvement est illégal, a indiqué que la SNTF, en difficulté financière, n'est pas en mesure d'accorder une hausse des salaires. Pis, il n'a pas écarté un recours à la ponction sur les salaires des cheminots et d'éventuelles poursuites judiciaires. En plus de la revendication salariale, les grévistes reprochent au SG de la Fédération nationale des cheminots de s'aligner sur les décisions de la tutelle, au lieu de défendre les droits des travailleurs. Ils réclament, dans ce sens, la tenue du Conseil d'entreprise qui ne s'est pas réuni depuis 4 ans, soit l'espace d'un mandat entier. En attendant une issue à ce conflit, les cheminots poursuivent leur mouvement.