L'adage qui dit «le malheur des un fait le bonheur des autres» s'applique parfaitement ces dernières semaines sur le domaine économique. La zone euro qui sombre dans une crise sans précédent après la récession pour ne pas dire la faillite de l'économie grecque a donné des frayeurs aux 27 pays de l'Union européenne mais des satisfactions ailleurs. Ce sont les règles de l'économie mondiale qui le dictent ; lorsqu'il ya crise, il faudrait s'attendre à un effet boule de neige mais en parallèle à un redressement de certaines économies. L'adage qui dit «le malheur des un fait le bonheur des autres» s'applique parfaitement ces dernières semaines sur le domaine économique. La zone euro qui sombre dans une crise sans précédent après la récession pour ne pas dire la faillite de l'économie grecque a donné des frayeurs aux 27 pays de l'Union européenne mais des satisfactions ailleurs. Ce sont les règles de l'économie mondiale qui le dictent ; lorsqu'il ya crise, il faudrait s'attendre à un effet boule de neige mais en parallèle à un redressement de certaines économies. Dans la situation actuelle, c'est la monnaie européenne qui focalise l'attention ou particulièrement sa chute et sa dépression face au dollar. Car c'est la première fois depuis presque deux ans que l'euro tombe sous 1,24 dollar, dollars lorsqu'il na pays si longtemps il s'changeait contre 1,50 dollar. Il ya donc matière à s'interroger et sur les effets de cette baisse sur l'Europe mais surtout sur ses partenaires comme l'Algérie. La dépréciation de l'Euro est-elle alors bénéfique ou au contraire désavantageuse pour notre économie ? La tendance générale qui se dégage chez les experts est plutôt positive mais certains facteurs pourraient, néanmoins, peser négativement à court terme. Bénéfique pour la balance commerciale L'Europe est le premier partenaire de l'Algérie avec 65% des importations de cette région. Un volume qui sera plus important encore dans les prochaines années après l'entrée en vigueur des autres clauses de l'accord d'association Algérie-UE, notamment celle relative au démantèlement tarifaire, à moins que les négociateurs algériens arrivent à arracher des concessions lors du rendez-vous du 15 juin. Mais pour l'heure, c'est l'Europe qui fournit le plus gros des besoins locaux. Et vu la nouvelle donne dans la sphère financière, les experts estiment que l'Algérie à tout à gagner suite à la baisse de l'euro. En exportant les hydrocarbures en dollar et important en euro, il est donc facile de déduire que l'Algérie dépensera moins pour ses achats de l'étranger. Une aubaine pour notre économie qui souffre de la dépendance de l'étranger et de l'Europe en particulier qui fournit les matières premières ou encore les produits de large consommation. A ce rythme, la balance commerciale de l'Algérie pourrait se redresser et ce, quand on sait que les importations ne sont pas totalement maitrisées malgré la mise en place d'une panoplie de mesures. Il faudrait, à ce titre, compter sur ce facteur de dépréciation de l'euro pour espérer une éventuelle stabilité des importations. D'aucuns estiment que la baisse sera encore plus conséquente dans les semaines à venir, allant jusqu'à faire des prévisions, 1 euro pour 1,10 dollar. Et même sans ces projections, la situation actuelle reste bénéfique pour l'Algérie qui envisage de lancer un vaste programme d'investissement public de plusieurs dizaines de milliards de dollars. Et dans ce registre, l'importation des intrants, par exemple coûtera moins cher. Parallèlement, la chute de l'euro favorise la réévaluation du dollar, ce qui est perçu comme un point positif pour la balance de paiement de l'Algérie. Pour ce qui est du cours du dinar qui a repris des couleurs face aux monnaies étrangères, les experts n'écartent pas une appréciation plus importante face à l'euro dans les changes officiels. Car sur le marché parallèle, et malgré la baisse de l'euro, la tendance haussière de la monnaie européenne est toujours de rigueur. Cela dit, la production européenne, en berne actuellement, pourrait amorcer son envol, car la demande sera plus importante. Les produits de la zone euro, dont les prix étaient trop élevés, seront abordables ce qui engendrera une forte demande. Dans ce cas précis, il n'est pas exclu que les prix repartent à la hausse en raison de la compétitivité qu'offrira le produit européen. Mais rien clair pour le moment tant qu'on n'est pas fixé sur la durée de cette baisse de la monnaie européenne. Alors s'agit-il, d'une dépréciation passagère ou bien sera inscrite dans durée ? Pour les 27, la priorité de l'heure est d'arriver à contenir la crise qui pourrait se propager à d'autres pays comme l'Espagne, le Portugal et un degré moindre la France et l'Allemagne. Seuls les résultats qui en découleront du plan de sauvetage sous forme d'aide financière accordée notamment à la Grèce, définiront au juste le niveau de la baisse de l'euro. Car tout repose sur la réussite ou non de la politique économique et financière de l'Union européenne, confrontée, il faut le dire, à un véritable test depuis son élargissement. Dans la situation actuelle, c'est la monnaie européenne qui focalise l'attention ou particulièrement sa chute et sa dépression face au dollar. Car c'est la première fois depuis presque deux ans que l'euro tombe sous 1,24 dollar, dollars lorsqu'il na pays si longtemps il s'changeait contre 1,50 dollar. Il ya donc matière à s'interroger et sur les effets de cette baisse sur l'Europe mais surtout sur ses partenaires comme l'Algérie. La dépréciation de l'Euro est-elle alors bénéfique ou au contraire désavantageuse pour notre économie ? La tendance générale qui se dégage chez les experts est plutôt positive mais certains facteurs pourraient, néanmoins, peser négativement à court terme. Bénéfique pour la balance commerciale L'Europe est le premier partenaire de l'Algérie avec 65% des importations de cette région. Un volume qui sera plus important encore dans les prochaines années après l'entrée en vigueur des autres clauses de l'accord d'association Algérie-UE, notamment celle relative au démantèlement tarifaire, à moins que les négociateurs algériens arrivent à arracher des concessions lors du rendez-vous du 15 juin. Mais pour l'heure, c'est l'Europe qui fournit le plus gros des besoins locaux. Et vu la nouvelle donne dans la sphère financière, les experts estiment que l'Algérie à tout à gagner suite à la baisse de l'euro. En exportant les hydrocarbures en dollar et important en euro, il est donc facile de déduire que l'Algérie dépensera moins pour ses achats de l'étranger. Une aubaine pour notre économie qui souffre de la dépendance de l'étranger et de l'Europe en particulier qui fournit les matières premières ou encore les produits de large consommation. A ce rythme, la balance commerciale de l'Algérie pourrait se redresser et ce, quand on sait que les importations ne sont pas totalement maitrisées malgré la mise en place d'une panoplie de mesures. Il faudrait, à ce titre, compter sur ce facteur de dépréciation de l'euro pour espérer une éventuelle stabilité des importations. D'aucuns estiment que la baisse sera encore plus conséquente dans les semaines à venir, allant jusqu'à faire des prévisions, 1 euro pour 1,10 dollar. Et même sans ces projections, la situation actuelle reste bénéfique pour l'Algérie qui envisage de lancer un vaste programme d'investissement public de plusieurs dizaines de milliards de dollars. Et dans ce registre, l'importation des intrants, par exemple coûtera moins cher. Parallèlement, la chute de l'euro favorise la réévaluation du dollar, ce qui est perçu comme un point positif pour la balance de paiement de l'Algérie. Pour ce qui est du cours du dinar qui a repris des couleurs face aux monnaies étrangères, les experts n'écartent pas une appréciation plus importante face à l'euro dans les changes officiels. Car sur le marché parallèle, et malgré la baisse de l'euro, la tendance haussière de la monnaie européenne est toujours de rigueur. Cela dit, la production européenne, en berne actuellement, pourrait amorcer son envol, car la demande sera plus importante. Les produits de la zone euro, dont les prix étaient trop élevés, seront abordables ce qui engendrera une forte demande. Dans ce cas précis, il n'est pas exclu que les prix repartent à la hausse en raison de la compétitivité qu'offrira le produit européen. Mais rien clair pour le moment tant qu'on n'est pas fixé sur la durée de cette baisse de la monnaie européenne. Alors s'agit-il, d'une dépréciation passagère ou bien sera inscrite dans durée ? Pour les 27, la priorité de l'heure est d'arriver à contenir la crise qui pourrait se propager à d'autres pays comme l'Espagne, le Portugal et un degré moindre la France et l'Allemagne. Seuls les résultats qui en découleront du plan de sauvetage sous forme d'aide financière accordée notamment à la Grèce, définiront au juste le niveau de la baisse de l'euro. Car tout repose sur la réussite ou non de la politique économique et financière de l'Union européenne, confrontée, il faut le dire, à un véritable test depuis son élargissement.