Le 2e sommet de l'Union pour la Méditerranée (UPM), qui devait se tenir le 7 juin à Barcelone, a été reporté, a annoncé jeudi un porte-parole du ministère espagnol des Affaires étrangères. Il se tiendra en novembre prochain dans un lieu qui reste à fixer. Le 2e sommet de l'Union pour la Méditerranée (UPM), qui devait se tenir le 7 juin à Barcelone, a été reporté, a annoncé jeudi un porte-parole du ministère espagnol des Affaires étrangères. Il se tiendra en novembre prochain dans un lieu qui reste à fixer. Il était prévisible que les questions politiques ne laissent plus de marge de manœuvres pour les initiateurs du projet. Ces questions soulèvent bien les réticences de nombreux pays arabes qui ont assistés au premier sommet à Paris. «C'est extrêmement important parce que l'Algérie joue un rôle central. Le Président Bouteflika a une expérience, une autorité, qui font que sa présence autour de la table pour le sommet de l'Union pour la Méditerranée est indispensable pour le succès de ce sommet », avait souligné le Président Nikolas Sarkozy à l'issue d'un entretien qu'il avait eu avec le Président Abdelaziz Bouteflika en marge des discussions entre les chefs d'Etat et de gouvernement du G8 et huit dirigeants africains. Après des « réserves », l'Algérie a rejoint le groupe sitôt qu'elle a obtenu des « clarifications » sur le projet d'Union pour la Méditerranée, qu'elle jugeait « flou » et dont elle craignait qu'il ne couvre une « normalisation rampante » avec Israël. Mais force est de constater qu'il n'en est rien et que le flou demeure toujours d'où ce nouveau report qui risque de signer l'arrêt de mort du projet cher à Sarkozy.Un nouvel échec à inscrire au registre de cet ensemble qui peine à trouver ses marques. En avril dernier déjà, une conférence de l'UPM sur l'eau à Barcelone n'a pas pu dépasser les nombreux obstacles qui se sont dressés sur son chemin. Lancée d'une manière volontariste en 2008 à l'initiative du président français, Nikolas Sarkozy, l'UPM a fixé au départ des objectifs qui sont loin d'être à sa portée. Le premier de ses objectifs et qui devrait être la locomotive qui tirerait le projet vers le haut est de surmonter les crises politiques dans le pourtour méditerranéen, notamment au Proche-Orient, à travers des projets concrets de coopération sur l'eau, la dépollution ou l'énergie. De cette ambition, il ne reste pas grand-chose et est-ce à dire que le projet cher au président français risque d'être jeté aux oubliettes deux années après sa naissance ? Il faut croire que la tendance lourde se dirige vers cette direction. Pendant plus de six mois le processus a été bloqué et l'UPM a été très proche de voler en éclats. La reprise du processus fut laborieuse pour ce projet en pleine phase de construction et les premiers doutes sur la tenue du sommet ont surgi quand le ministre israélien, l'ultranationaliste Avigdor Lieberman, a annoncé le 11 mai qu'il y prendrait part, malgré l'opposition de pays arabe qui ont menacé de le boycotter s'il venait à y participer. Le refus des dirigeants arabes de se rendre à Barcelone s'explique par le fait que le chef du parti ultranationaliste Israël Beiteinou, est décrié dans le Monde arabe pour ses positions vis-à-vis des Palestiniens, dont il dénie le droit d'avoir un Etat indépendant. Mais c'est surtout à cause du massacre à grande échelle perpétré par Israël à Ghaza entre décembre 2008 et janvier 2009 que les pays arabes ont décidé de boycotter toute rencontre où serait notamment convié Avigdor Lieberman. La poursuite par Israël de la construction de nouvelles colonies dans les territoires palestiniens est un autre élément qui conforte la position de boycott des Etats arabes du 2e sommet de l'UPM. Il reste que le sort de l'UPM est lié à l'espoir « de « progrès » dans les «pourparlers indirects » de paix israélo-palestiniens, ont annoncé jeudi l'Egypte et l'Espagne. Des pourparlers israélo-palestiniens qui ont été lancés le 9 mai sous l'égide des Etats-Unis et qui dureront en principe quatre mois. Il s'agit « de donner du temps » à ces pourparlers dits « de proximité », selon le ministère espagnol des Affaires étrangères. Il est permis d'en douter sur la volonté politique des dirigeants israéliens d'aller dans le sens exprimé par la communauté internationale et il sera permis de prédire, dans quatre mois, sauf miracle, que le projet UPM se noiera dans les eaux tumultueuses de la Mé.diterranée. Triste fin de parcours pour une institution sur laquelle s'étaient formées, il y a deux ans, de grandes ambitions en Méditerranée. Il était prévisible que les questions politiques ne laissent plus de marge de manœuvres pour les initiateurs du projet. Ces questions soulèvent bien les réticences de nombreux pays arabes qui ont assistés au premier sommet à Paris. «C'est extrêmement important parce que l'Algérie joue un rôle central. Le Président Bouteflika a une expérience, une autorité, qui font que sa présence autour de la table pour le sommet de l'Union pour la Méditerranée est indispensable pour le succès de ce sommet », avait souligné le Président Nikolas Sarkozy à l'issue d'un entretien qu'il avait eu avec le Président Abdelaziz Bouteflika en marge des discussions entre les chefs d'Etat et de gouvernement du G8 et huit dirigeants africains. Après des « réserves », l'Algérie a rejoint le groupe sitôt qu'elle a obtenu des « clarifications » sur le projet d'Union pour la Méditerranée, qu'elle jugeait « flou » et dont elle craignait qu'il ne couvre une « normalisation rampante » avec Israël. Mais force est de constater qu'il n'en est rien et que le flou demeure toujours d'où ce nouveau report qui risque de signer l'arrêt de mort du projet cher à Sarkozy.Un nouvel échec à inscrire au registre de cet ensemble qui peine à trouver ses marques. En avril dernier déjà, une conférence de l'UPM sur l'eau à Barcelone n'a pas pu dépasser les nombreux obstacles qui se sont dressés sur son chemin. Lancée d'une manière volontariste en 2008 à l'initiative du président français, Nikolas Sarkozy, l'UPM a fixé au départ des objectifs qui sont loin d'être à sa portée. Le premier de ses objectifs et qui devrait être la locomotive qui tirerait le projet vers le haut est de surmonter les crises politiques dans le pourtour méditerranéen, notamment au Proche-Orient, à travers des projets concrets de coopération sur l'eau, la dépollution ou l'énergie. De cette ambition, il ne reste pas grand-chose et est-ce à dire que le projet cher au président français risque d'être jeté aux oubliettes deux années après sa naissance ? Il faut croire que la tendance lourde se dirige vers cette direction. Pendant plus de six mois le processus a été bloqué et l'UPM a été très proche de voler en éclats. La reprise du processus fut laborieuse pour ce projet en pleine phase de construction et les premiers doutes sur la tenue du sommet ont surgi quand le ministre israélien, l'ultranationaliste Avigdor Lieberman, a annoncé le 11 mai qu'il y prendrait part, malgré l'opposition de pays arabe qui ont menacé de le boycotter s'il venait à y participer. Le refus des dirigeants arabes de se rendre à Barcelone s'explique par le fait que le chef du parti ultranationaliste Israël Beiteinou, est décrié dans le Monde arabe pour ses positions vis-à-vis des Palestiniens, dont il dénie le droit d'avoir un Etat indépendant. Mais c'est surtout à cause du massacre à grande échelle perpétré par Israël à Ghaza entre décembre 2008 et janvier 2009 que les pays arabes ont décidé de boycotter toute rencontre où serait notamment convié Avigdor Lieberman. La poursuite par Israël de la construction de nouvelles colonies dans les territoires palestiniens est un autre élément qui conforte la position de boycott des Etats arabes du 2e sommet de l'UPM. Il reste que le sort de l'UPM est lié à l'espoir « de « progrès » dans les «pourparlers indirects » de paix israélo-palestiniens, ont annoncé jeudi l'Egypte et l'Espagne. Des pourparlers israélo-palestiniens qui ont été lancés le 9 mai sous l'égide des Etats-Unis et qui dureront en principe quatre mois. Il s'agit « de donner du temps » à ces pourparlers dits « de proximité », selon le ministère espagnol des Affaires étrangères. Il est permis d'en douter sur la volonté politique des dirigeants israéliens d'aller dans le sens exprimé par la communauté internationale et il sera permis de prédire, dans quatre mois, sauf miracle, que le projet UPM se noiera dans les eaux tumultueuses de la Mé.diterranée. Triste fin de parcours pour une institution sur laquelle s'étaient formées, il y a deux ans, de grandes ambitions en Méditerranée.