Déjouant les pronostics, le Thaïlandais Apichatpong Weerasethakul a remporté la Palme d'or avec le surnaturel "Oncle Boonmee" au Festival de Cannes, où un trio français, l'actrice Juliette Binoche et les réalisateurs Xavier Beauvois et Mathieu Amalric, ont été sacrés. "C'est un moment très important pour l'histoire de la Thaïlande, du cinéma thaïlandais, c'est une grande première", a lancé le cinéaste de 39 ans, en recevant son prix des mains du président du jury. "Oncle Boonmee, celui qui se souvient des vies antérieures", le titre complet du film, suit un vieil homme atteint d'insuffisance rénale aiguë, qui dialogue avec le fantôme de sa femme et de son fils, décédés depuis des années, dans une forêt fascinante et surnaturelle, où les âmes migrent des hommes aux plantes et aux animaux. Avec trois récompenses, le cinéma français a de quoi sabler le champagne. Le Grand prix est allé à Xavier Beauvois pour "Des hommes et des dieux", une fiction épurée et puissante, qui place le spectateur face au dilemme moral d'hommes de foi emportés par la violence : les moines de Tibéhirine assassinés en 1996, en Algérie. Souvent venu à Cannes comme acteur, Mathieu Amalric a été sacré meilleur réalisateur pour "Tournée", qui suit une troupe de strip-teaseuses aussi plantureuses qu'effrontées. Après Charlotte Gainsbourg l'an dernier, Juliette Binoche, 46 ans, a été sacrée meilleure actrice en amoureuse fantasmée dans "Copie conforme", tourné en Toscane par l'Iranien Abbas Kiarostami. L'Espagnol Javier Bardem, 41 ans, dans le lyrique "Biutiful" du Mexicain Alejandro Gonzalez Inarritu et le jeune italien Elio Germano, 29 ans, dans "La nostra vita", chronique d'une Italie amorale signée par Daniele Luchetti, ont remporté ex aequo, le Prix d'interprétation masculine. Premier film africain en compétition depuis treize ans, le bouleversant "Un homme qui crie" du Tchadien Mahamat-Saleh Haroun a remporté le Prix du Jury, tandis que "Poetry" du Sud-coréen Lee Chang-dong, recevait celui du scénario. La Caméra d'or du meilleur premier film est revenu à "Année bissextile", une histoire d'amour sado-masochiste du Mexicain Michael Rowe, présentée à la Quinzaine des réalisateurs. Déjouant les pronostics, le Thaïlandais Apichatpong Weerasethakul a remporté la Palme d'or avec le surnaturel "Oncle Boonmee" au Festival de Cannes, où un trio français, l'actrice Juliette Binoche et les réalisateurs Xavier Beauvois et Mathieu Amalric, ont été sacrés. "C'est un moment très important pour l'histoire de la Thaïlande, du cinéma thaïlandais, c'est une grande première", a lancé le cinéaste de 39 ans, en recevant son prix des mains du président du jury. "Oncle Boonmee, celui qui se souvient des vies antérieures", le titre complet du film, suit un vieil homme atteint d'insuffisance rénale aiguë, qui dialogue avec le fantôme de sa femme et de son fils, décédés depuis des années, dans une forêt fascinante et surnaturelle, où les âmes migrent des hommes aux plantes et aux animaux. Avec trois récompenses, le cinéma français a de quoi sabler le champagne. Le Grand prix est allé à Xavier Beauvois pour "Des hommes et des dieux", une fiction épurée et puissante, qui place le spectateur face au dilemme moral d'hommes de foi emportés par la violence : les moines de Tibéhirine assassinés en 1996, en Algérie. Souvent venu à Cannes comme acteur, Mathieu Amalric a été sacré meilleur réalisateur pour "Tournée", qui suit une troupe de strip-teaseuses aussi plantureuses qu'effrontées. Après Charlotte Gainsbourg l'an dernier, Juliette Binoche, 46 ans, a été sacrée meilleure actrice en amoureuse fantasmée dans "Copie conforme", tourné en Toscane par l'Iranien Abbas Kiarostami. L'Espagnol Javier Bardem, 41 ans, dans le lyrique "Biutiful" du Mexicain Alejandro Gonzalez Inarritu et le jeune italien Elio Germano, 29 ans, dans "La nostra vita", chronique d'une Italie amorale signée par Daniele Luchetti, ont remporté ex aequo, le Prix d'interprétation masculine. Premier film africain en compétition depuis treize ans, le bouleversant "Un homme qui crie" du Tchadien Mahamat-Saleh Haroun a remporté le Prix du Jury, tandis que "Poetry" du Sud-coréen Lee Chang-dong, recevait celui du scénario. La Caméra d'or du meilleur premier film est revenu à "Année bissextile", une histoire d'amour sado-masochiste du Mexicain Michael Rowe, présentée à la Quinzaine des réalisateurs.