Le président de l'Association des banques et établissements financiers (ABEF) P-DG de la CNEP, Djamel Bessa intervenant lors d'une table-ronde organisée au centre d'El Moudjahid, a expliqué que la contrainte du crédit bonifié consiste en la solvabilité et la dynamisation des demandes de façon à permettre le remboursement des créances des banques. Le président de l'Association des banques et établissements financiers (ABEF) P-DG de la CNEP, Djamel Bessa intervenant lors d'une table-ronde organisée au centre d'El Moudjahid, a expliqué que la contrainte du crédit bonifié consiste en la solvabilité et la dynamisation des demandes de façon à permettre le remboursement des créances des banques. Le président de l'Association des banques et établissements financiers (ABEF) et néanmoins P-DG de la CNEP, Djamel Bessa a annoncé, hier, que « 80% des salariés sont éligibles à l'octroi de crédits bancaires immobiliers à taux bonifiés ». Intervenant lors d'une table-ronde organisée au centre d'El Moudjahid, il a expliqué que la contrainte du crédit bonifié consiste en la solvabilité et la dynamisation des demandes de façon à permettre le remboursement des créances des banques. La nouveauté c'est l'élargissement des catégories sociales éligibles à ces crédits et la hausse du niveau de revenus porté de 4 à 6 voire à 12 fois le SNMG, soit 180 mille DA. Aussi les crédits immobiliers bonifiés de 1 à 3% représentent-ils un apport supplémentaire pour les postulants, en ce sens que le différentiel est pris en charge par l'Etat à travers une « aide indirecte», a ajouté le président de l'ABEF. Cependant, seules les demandes solvables répondant aux critères bancaires seront prises en compte, car «jusqu'au 31 décembre 2009, le stock de crédits arrêté était de 300 mille demandes, mais seules 20% d'entre elles sont solvables», a révélé de son côté, Abderrahmane Benkhalfa, délégué général de l'ABEF. D'où d'ailleurs l'élargissement des capacités d'endettement décidé à travers ce nouveau type de crédits bancaires, avec des conditions de remboursement normales, et des prélèvements mensuels ne dépassant en aucun cas les 40% de la masse, fixés par la loi. Le directeur de la gestion immobilière au niveau du ministère de l'Habitat et de l'Urbanisme a exclu de cette formule le traitement de la transaction de particulier à particulier, l'habitat secondaire et les promoteurs immobiliers. Seront en revanche priorisés le financement du logement rural et du logement collectif promotionnel neuf avec ses multiples formules. Concernant le logement rural, le représentant du ministère a précisé que les certificats de possession délivrés auprès des conservations foncières des communes rurales seront désormais au même titre que les actes de propriété pour justifier les avoirs immobiliers. « Il s'agit d'encourager la fixation des populations rurales et la décongestion des villes », a-t-il argumenté, affirmant que plusieurs citoyens ont déjà regagné le monde rural. Par ailleurs, les représentants des différentes banques publiques et privées présents à la rencontre d'hier, ont tenu à afficher leur «pleine disposition» à accompagner ces nouvelles mesures d'octroi de crédits bonifiés au profit des demandeurs potentiels. Apport initial de 10 à 50% Le président de l'ABEF a expliqué que l'apport initial pour l'acquisition d'un logement à travers un crédit bonifié varie entre 10 et 50% du coût global du projet, et ce, en fonction de la solvabilité des clients (salaires) et de leur âge. Ainsi, un crédit de 250 millions de centimes sera accordé aux prétendants dont les salaires ne dépassent pas 90 mille DA, alors que les salaires supérieurs à ce seuil pourraient bénéficier jusqu'à un milliard de centimes. Pour la première catégorie, dont le crédit est bonifié à 1%, alors que la deuxième catégorie est à 3%. L'apport initial lui, diminue à mesure que le salaire du prétendant augmente. 1.450 agences bancaires commercialisent déjà le crédit bonifié en attendant l'implication de 400 à 500 agences supplémentaires, a indiqué Abderrahmane Benkhalfa, qui a appelé l'ensemble des représentants des banques nationales publiques et privées à fédérer leurs efforts et « parler d'une seule voix» dans le cadre de la vulgarisation de ce nouveau produit. Le représentant du Crédit populaire algérien (CPA) a précisé que près de mille dossiers ont déjà atterri à ses locaux concernant les crédits immobiliers bonifiés. Le représentant de BNP Paribas, lui, a indiqué qu'ils se sont lancés dans ce sens depuis le 14 mars dernier, alors que celui de la BADR s'est dit privilégier le financement du logement rural, en adéquation avec sa vocation. En outre, le délégué général de l'ABEF a mis en garde contre «les mauvais payeurs» dans le cadre de l'octroi des crédits immobiliers bonifiés. «Les mesures de recouvrement seront très serrées au troisième mois sans paiement (…) des mesures qui feront très mal», a-t-il averti, pour dire qu'un suivi rigoureux sera effectué après l'octroi de ces crédits. Donc, il faudra s'attendre à une ruée sans précédent vers les guichets des banques accréditées dans les prochaines semaines. Les représentants de l'Association des banques et des établissements financiers promettent d'organiser encore des rencontres dans les jours à venir afin de vulgariser au mieux les contours et les critères d'octroi des crédits bonifiés. Reste à savoir si les promoteurs immobiliers et les particuliers vont jouer le jeu, car il s'agit aux demandeurs de déceler d'abord des logements neufs à acquérir, avant de formuler une demande de crédit auprès des banques. Le président de l'Association des banques et établissements financiers (ABEF) et néanmoins P-DG de la CNEP, Djamel Bessa a annoncé, hier, que « 80% des salariés sont éligibles à l'octroi de crédits bancaires immobiliers à taux bonifiés ». Intervenant lors d'une table-ronde organisée au centre d'El Moudjahid, il a expliqué que la contrainte du crédit bonifié consiste en la solvabilité et la dynamisation des demandes de façon à permettre le remboursement des créances des banques. La nouveauté c'est l'élargissement des catégories sociales éligibles à ces crédits et la hausse du niveau de revenus porté de 4 à 6 voire à 12 fois le SNMG, soit 180 mille DA. Aussi les crédits immobiliers bonifiés de 1 à 3% représentent-ils un apport supplémentaire pour les postulants, en ce sens que le différentiel est pris en charge par l'Etat à travers une « aide indirecte», a ajouté le président de l'ABEF. Cependant, seules les demandes solvables répondant aux critères bancaires seront prises en compte, car «jusqu'au 31 décembre 2009, le stock de crédits arrêté était de 300 mille demandes, mais seules 20% d'entre elles sont solvables», a révélé de son côté, Abderrahmane Benkhalfa, délégué général de l'ABEF. D'où d'ailleurs l'élargissement des capacités d'endettement décidé à travers ce nouveau type de crédits bancaires, avec des conditions de remboursement normales, et des prélèvements mensuels ne dépassant en aucun cas les 40% de la masse, fixés par la loi. Le directeur de la gestion immobilière au niveau du ministère de l'Habitat et de l'Urbanisme a exclu de cette formule le traitement de la transaction de particulier à particulier, l'habitat secondaire et les promoteurs immobiliers. Seront en revanche priorisés le financement du logement rural et du logement collectif promotionnel neuf avec ses multiples formules. Concernant le logement rural, le représentant du ministère a précisé que les certificats de possession délivrés auprès des conservations foncières des communes rurales seront désormais au même titre que les actes de propriété pour justifier les avoirs immobiliers. « Il s'agit d'encourager la fixation des populations rurales et la décongestion des villes », a-t-il argumenté, affirmant que plusieurs citoyens ont déjà regagné le monde rural. Par ailleurs, les représentants des différentes banques publiques et privées présents à la rencontre d'hier, ont tenu à afficher leur «pleine disposition» à accompagner ces nouvelles mesures d'octroi de crédits bonifiés au profit des demandeurs potentiels. Apport initial de 10 à 50% Le président de l'ABEF a expliqué que l'apport initial pour l'acquisition d'un logement à travers un crédit bonifié varie entre 10 et 50% du coût global du projet, et ce, en fonction de la solvabilité des clients (salaires) et de leur âge. Ainsi, un crédit de 250 millions de centimes sera accordé aux prétendants dont les salaires ne dépassent pas 90 mille DA, alors que les salaires supérieurs à ce seuil pourraient bénéficier jusqu'à un milliard de centimes. Pour la première catégorie, dont le crédit est bonifié à 1%, alors que la deuxième catégorie est à 3%. L'apport initial lui, diminue à mesure que le salaire du prétendant augmente. 1.450 agences bancaires commercialisent déjà le crédit bonifié en attendant l'implication de 400 à 500 agences supplémentaires, a indiqué Abderrahmane Benkhalfa, qui a appelé l'ensemble des représentants des banques nationales publiques et privées à fédérer leurs efforts et « parler d'une seule voix» dans le cadre de la vulgarisation de ce nouveau produit. Le représentant du Crédit populaire algérien (CPA) a précisé que près de mille dossiers ont déjà atterri à ses locaux concernant les crédits immobiliers bonifiés. Le représentant de BNP Paribas, lui, a indiqué qu'ils se sont lancés dans ce sens depuis le 14 mars dernier, alors que celui de la BADR s'est dit privilégier le financement du logement rural, en adéquation avec sa vocation. En outre, le délégué général de l'ABEF a mis en garde contre «les mauvais payeurs» dans le cadre de l'octroi des crédits immobiliers bonifiés. «Les mesures de recouvrement seront très serrées au troisième mois sans paiement (…) des mesures qui feront très mal», a-t-il averti, pour dire qu'un suivi rigoureux sera effectué après l'octroi de ces crédits. Donc, il faudra s'attendre à une ruée sans précédent vers les guichets des banques accréditées dans les prochaines semaines. Les représentants de l'Association des banques et des établissements financiers promettent d'organiser encore des rencontres dans les jours à venir afin de vulgariser au mieux les contours et les critères d'octroi des crédits bonifiés. Reste à savoir si les promoteurs immobiliers et les particuliers vont jouer le jeu, car il s'agit aux demandeurs de déceler d'abord des logements neufs à acquérir, avant de formuler une demande de crédit auprès des banques.