Des commandos israéliens ont donné l'assaut, faisant selon un bilan provisoire dix-neuf morts et trente-six blessés, à la flottille humanitaire Free-Gaza un convoi composé d'un navire amiral, le Mavi Marmara, transportant environ 600 personnes, deux cargos chargé d'aides humanitaires et trois autres navires plus petits. Des commandos israéliens ont donné l'assaut, faisant selon un bilan provisoire dix-neuf morts et trente-six blessés, à la flottille humanitaire Free-Gaza un convoi composé d'un navire amiral, le Mavi Marmara, transportant environ 600 personnes, deux cargos chargé d'aides humanitaires et trois autres navires plus petits. Trois d'entre eux battent pavillon turc, deux sont immatriculés en Grèce et le dernier aux Etats-Unis. Un septième navire de 1.200 tonnes, le Rachel Corrie, du nom de la militante américaine, écrasée par un engin de chantier en 2003 à Ghaza, qui se dirigeait vers la bande de Ghaza pour ravitailler les populations palestiniennes soumises au blocus israélien blocus strict - sauf pour les produits de première nécessité - depuis la prise de contrôle du territoire par le mouvement islamiste Hamas en juin 2007. La flottille, organisé par la «Coalition de la flottille de la liberté», qui comprend le mouvement Free-Gaza, la Campagne européenne pour la fin du blocus de Gaza, l'ONG turque Insani Yardim Vakfi, l'Organisation Perdana pour la paix mondiale, les ONG grecque et suédoise Bateau pour Gaza, et le Comité international pour la levée du blocus de Gaza devait acheminer des centaines de militants pro-Palestiniens et de l'aide pour Gaza à bord de six bateaux qui avait appareillé dimanche après-midi depuis les eaux internationales au large de Chypre pour le territoire palestinien. Le premier bateau, qui avait à son bord des ressortissants turcs, s'est trouvé sous les balles israéliennes. Pour s'en défendre celui-ci «accuse» d'avoir été attaqués avec une extrême violence par les passagers du bateau, avec des barres en fer, des couteaux et des tirs à balles réelles, selon le porte- parole du Premier ministre israélien M. Regev. Cependant Israël reconnaît avoir agi dans les eaux internationales. Le commando a agi en pleine mer entre 1h30 et 2 h GMT du matin à une distance de 70,80 milles marins des côtes de la bande de Gaza. Après les accords de paix d'Oslo (1993), Israël a gardé le contrôle des eaux territoriales au large de la bande de Gaza sur une distance de 20 milles (37 km). Dimanche dans la soirée, peu après 21h locales (18h GMT), trois patrouilleurs lance-missiles de classe Saar israéliens avaient quitté le port septentrional de Haïfa pour aller intercepter la flottille, selon des journalistes à bord d'un bâtiment. Dans un communiqué, Free Gaza fait état de l'agression israélienne. «Dans l'obscurité de la nuit, les commandos israéliens sont descendus d'un hélicoptère sur le bateau de passagers turcs, le Mavi Marmara. Ils ont commencé à tirer dès que leurs pieds ont touché le pont. Ils ont tiré sur le groupe de civils endormis. D'après la vidéo en direct du bateau, deux personnes ont été tuées et 31 blessées». La vidéo, en transmission continue, montre les soldats israéliens tirant sur des civils et notre dernier contact par radio balise a été: «Au secours, les Israéliens entrent en contact avec nous». «Nous n'avons aucune nouvelle des cinq autres bateaux. Israël dit qu'elle a procédé à leur saisie (...). L'attaque a eu lieu dans les eaux internationales, 75 milles nautiques de la côte israélienne, en violation direct du droit international». La Turquie a aussitôt prévenu Israël de «conséquences irréparables» sur les relations bilatérales en condamnant «fortement ces pratiques inhumaines d'Israël». «Cet incident déplorable, qui a eu lieu en pleine mer et constitue une violation claire de la loi internationale, peut entraîner des conséquences irréparables sur nos relations bilatérales», a déploré un communiqué officiel. A Istanbul et Ankara, plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées, hier, devant des bâtiments diplomatiques israéliens pour protester contre le raid. De son côté, le président de l'Autorité palestinienne a condamné énergiquement ce massacre et a réclamé la tenue de réunions urgentes du Conseil de sécurité de l'Onu en décrétant trois jours de deuil dans les territoires palestiniens. Dans une déclaration à la presse, M. Arekat a affirmé que «le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a donné instruction au délégué palestinien aux Nations unies de demander au Conseil de sécurité la tenue d'une réunion d'urgence pour discuter de la piraterie, du crime et du massacre israéliens». Le responsable palestinien a également fait savoir que l'Autorité palestinienne avait appelé les Etats-Unis à «intervenir d'urgence pour mettre fin aux agressions et aux crimes» commis par Israël. Le chef du gouvernement du Hamas à Gaza, Ismaïl Haniyeh, de son côté, a dénoncé une attaque barbare contre la flottille internationale dans un communiqué. M. Haniyeh a exhorté les Nations unies à protéger les activistes pro-Palestiniens à bord de la flottille. La Ligue arabe, qui a qualifié le raid de «crime contre une mission humanitaire», a annoncé qu'elle allait tenir une réunion extraordinaire aujourd'hui pour décider des mesures à prendre. Il a en outre appelé à présenter les dirigeants israéliens devant la justice en tant que «criminels de guerre» à la suite du «massacre» perpétré hier par l'armée de l'occupation israélienne contre la "Flotille de la Liberté" de solidarité internationale avec le peuple de Gaza et appele à une grève générale mardi à Gaza et en Cisjordanie pour «dénoncer les actes israéliens de barbarie». Dans un communiqué, le Hamas a également appelé à l'arrêt des négociations avec Israël en raison de ce crime. Trois d'entre eux battent pavillon turc, deux sont immatriculés en Grèce et le dernier aux Etats-Unis. Un septième navire de 1.200 tonnes, le Rachel Corrie, du nom de la militante américaine, écrasée par un engin de chantier en 2003 à Ghaza, qui se dirigeait vers la bande de Ghaza pour ravitailler les populations palestiniennes soumises au blocus israélien blocus strict - sauf pour les produits de première nécessité - depuis la prise de contrôle du territoire par le mouvement islamiste Hamas en juin 2007. La flottille, organisé par la «Coalition de la flottille de la liberté», qui comprend le mouvement Free-Gaza, la Campagne européenne pour la fin du blocus de Gaza, l'ONG turque Insani Yardim Vakfi, l'Organisation Perdana pour la paix mondiale, les ONG grecque et suédoise Bateau pour Gaza, et le Comité international pour la levée du blocus de Gaza devait acheminer des centaines de militants pro-Palestiniens et de l'aide pour Gaza à bord de six bateaux qui avait appareillé dimanche après-midi depuis les eaux internationales au large de Chypre pour le territoire palestinien. Le premier bateau, qui avait à son bord des ressortissants turcs, s'est trouvé sous les balles israéliennes. Pour s'en défendre celui-ci «accuse» d'avoir été attaqués avec une extrême violence par les passagers du bateau, avec des barres en fer, des couteaux et des tirs à balles réelles, selon le porte- parole du Premier ministre israélien M. Regev. Cependant Israël reconnaît avoir agi dans les eaux internationales. Le commando a agi en pleine mer entre 1h30 et 2 h GMT du matin à une distance de 70,80 milles marins des côtes de la bande de Gaza. Après les accords de paix d'Oslo (1993), Israël a gardé le contrôle des eaux territoriales au large de la bande de Gaza sur une distance de 20 milles (37 km). Dimanche dans la soirée, peu après 21h locales (18h GMT), trois patrouilleurs lance-missiles de classe Saar israéliens avaient quitté le port septentrional de Haïfa pour aller intercepter la flottille, selon des journalistes à bord d'un bâtiment. Dans un communiqué, Free Gaza fait état de l'agression israélienne. «Dans l'obscurité de la nuit, les commandos israéliens sont descendus d'un hélicoptère sur le bateau de passagers turcs, le Mavi Marmara. Ils ont commencé à tirer dès que leurs pieds ont touché le pont. Ils ont tiré sur le groupe de civils endormis. D'après la vidéo en direct du bateau, deux personnes ont été tuées et 31 blessées». La vidéo, en transmission continue, montre les soldats israéliens tirant sur des civils et notre dernier contact par radio balise a été: «Au secours, les Israéliens entrent en contact avec nous». «Nous n'avons aucune nouvelle des cinq autres bateaux. Israël dit qu'elle a procédé à leur saisie (...). L'attaque a eu lieu dans les eaux internationales, 75 milles nautiques de la côte israélienne, en violation direct du droit international». La Turquie a aussitôt prévenu Israël de «conséquences irréparables» sur les relations bilatérales en condamnant «fortement ces pratiques inhumaines d'Israël». «Cet incident déplorable, qui a eu lieu en pleine mer et constitue une violation claire de la loi internationale, peut entraîner des conséquences irréparables sur nos relations bilatérales», a déploré un communiqué officiel. A Istanbul et Ankara, plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées, hier, devant des bâtiments diplomatiques israéliens pour protester contre le raid. De son côté, le président de l'Autorité palestinienne a condamné énergiquement ce massacre et a réclamé la tenue de réunions urgentes du Conseil de sécurité de l'Onu en décrétant trois jours de deuil dans les territoires palestiniens. Dans une déclaration à la presse, M. Arekat a affirmé que «le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a donné instruction au délégué palestinien aux Nations unies de demander au Conseil de sécurité la tenue d'une réunion d'urgence pour discuter de la piraterie, du crime et du massacre israéliens». Le responsable palestinien a également fait savoir que l'Autorité palestinienne avait appelé les Etats-Unis à «intervenir d'urgence pour mettre fin aux agressions et aux crimes» commis par Israël. Le chef du gouvernement du Hamas à Gaza, Ismaïl Haniyeh, de son côté, a dénoncé une attaque barbare contre la flottille internationale dans un communiqué. M. Haniyeh a exhorté les Nations unies à protéger les activistes pro-Palestiniens à bord de la flottille. La Ligue arabe, qui a qualifié le raid de «crime contre une mission humanitaire», a annoncé qu'elle allait tenir une réunion extraordinaire aujourd'hui pour décider des mesures à prendre. Il a en outre appelé à présenter les dirigeants israéliens devant la justice en tant que «criminels de guerre» à la suite du «massacre» perpétré hier par l'armée de l'occupation israélienne contre la "Flotille de la Liberté" de solidarité internationale avec le peuple de Gaza et appele à une grève générale mardi à Gaza et en Cisjordanie pour «dénoncer les actes israéliens de barbarie». Dans un communiqué, le Hamas a également appelé à l'arrêt des négociations avec Israël en raison de ce crime.