Cuba a condamné l'assaut meurtrier d'Israël contre un bateau turc d'une flottille humanitaire internationale qui allait à Ghaza. Cuba, contre lequel les Etats-Unis maintiennent depuis 48 ans un embargo, a lancé "un appel à la communauté internationale et aux peuples de paix pour exiger des autorités israéliennes la levée immédiate du blocus illégal, sans pitié et génocidaire contre le peuple palestinien dans la bande de Ghaza". Le président du Venezuela, Hugo Chavez, chef de file de la gauche radicale sud-américaine et fervent défenseur de la création d'un Etat palestinien indépendant, a condamné "énergiquement le massacre brutal commis par l'Etat d'Israël". Caracas va demander la libération de David Segarra, le correspondant de la chaîne Telesur basée à Caracas qui se trouvait à bord de la flottille. "Quel terrible massacre commis de nouveau par Israël ! Que fera l'ONU ? Que fera la Cour pénale internationale ? Que fera le monde ?", a demandé M. Chavez lundi via Twitter, le site de micro-blogs sur internet. Eva Morales a exprimé lundi "son indignation face à l'attaque atroce" de l'armée israélienne. En janvier 2009, le Venezuela et la Bolivie avaient rompu leurs relations avec Israël en réaction à l'offensive israélienne dans la Bande de Ghaza. Cuba l'avait fait en 1973. A El Qods occupée, une grève générale a été observée hier ainsi que dans sa périphérie en signe de protestation contre l'agression meurtrière israélienne contre la flottille humanitaire internationale destinée à la bande de Ghaza. A Londres, le Premier ministre britannique David Cameron a qualifié hier d'"inacceptable" l'assaut militaire lancé la veille contre la "flottille de la liberté" qui se dirigeait vers la bande de Ghaza en vue d'y briser le blocus imposé par l'Etat sioniste depuis trois ans. S'exprimant lors d'un entretien téléphonique avec le chef du gouvernement israélien Benyamin Netanyahu, M. Cameron a appelé Israël à répondre "de manière constructive" aux critiques internationales, à lever le blocus imposé à la bande de Ghaza et à éviter qu'un tel acte "inacceptable" ne se reproduise. Lundi, le ministre britannique des Affaires étrangères, William Hague, qui avait, de son côté, déploré les pertes en vies humaines, a exhorté Israël à "faire preuve de retenue et à respecter ses obligations au regard du droit international". La France, par la voix de son Premier ministre François Fillon a déclaré hier que son pays exigeait "la libération immédiate" des neuf Français et de l'ensemble des civils embarqués à bord des bateaux pour Ghaza et arraisonnés lundi par l'armée israélienne."Aujourd'hui, la France exige la libération immédiate des neuf ressortissants français qui étaient à bord des bateaux arraisonnés qui sont encore détenus en Israël. La France exige la libération immédiate des bateaux et de l'ensemble des civils qui se trouvaient à bord", a déclaré le Premier ministre devant l'Assemblée nationale. "La France exige avec l'Union européenne et avec l'Organisation des Nations unies l'ouverture immédiate d'une enquête internationale, indépendante et impartiale parce qu'il faut faire la lumière sur ce qui s'est produit hier" (lundi NDLR), a aussi rappelé le chef du gouvernement, applaudi par de nombreux députés. "C'est un acte qui n'est pas justifié, c'est un acte qui est contraire au droit international et c'est surtout un acte qui fait reculer l'espoir si ténu de la reprise à laquelle nous travaillons d'un dialogue direct entre les Israéliens et les Palestiniens", a-t-il encore dit. L'Union européenne, principal bailleur de fonds des Palestiniens mais largement éclipsée des efforts de paix dans la région, espère revenir dans le jeu après l'assaut meurtrier israélien en redoublant d'effort pour lever le blocus de Ghaza. La chef de la diplomatie de l'UE, Catherine Ashton, a eu à ce sujet une conversation téléphonique hier avec le Premier ministre palestinien Salam Fayyad, a indiqué un porte-parole de la Commission européenne, John Clancy. "Le blocus contre Ghaza doit cesser", lui a-t-elle dit, selon le porte-parole. "Elle est prête à intensifier les efforts dans ce domaine et à discuter avec les Etats membres (de l'UE) des moyens de progresser sur la question", a-t-il ajouté, sans autre précision. De nombreux députés européens, de gauche surtout, demandent eux que les accords commerciaux préférentiels conclus avec Israël soient carrément suspendus suite à l'assaut de l'armée israélienne. A Beyrouth des milliers de manifestants ont crié hier après-midi dans les rues « Mort à Israël à l'appel du mouvement chiite Hezbollah et d'autres partis libanais pour dénoncer le raid israélien la veille contre une flottille d'aide pro-palestinienne en route vers Ghaza. "La mer de Ghaza va noyer Israël", "Israël disparaîtra", pouvait-on lire sur les pancartes brandies par les manifestants, dont de nombreux partisans du Hezbollah, de son allié Amal, du Hamas palestinien et d'autres mouvements libanais et palestiniens. Aux cris de "Mort à Israël !" et sous haute surveillance militaire, les manifestants se dirigeaient en direction du siège de l'ONU dans le centre-ville. Beaucoup portaient des drapeaux partisans, mais aussi turcs, une manière de saluer la position d'Ankara qui a vivement critiqué Israël pour son opération militaire et exhorté la communauté internationale à "punir" l'Etat hébreu. En Espagne, des milliers de personnes sont sortis dans les rues des principales villes espagnoles pour condamner l'attaque militaire israélienne contre la "flottille de la liberté" qui acheminait une aide humanitaire à la population palestinienne de Ghaza soumise à un embargo, et exprimer leur solidarité avec le peuple palestinien. Et à Madrid, des centaines de manifestants, dont de nombreux membres de la communauté arabe dans cette ville, se sont rassemblés devant le ministère des Affaires étrangères arborant des drapeaux palestiniens et des pancartes dénonçant le crime israélien. Le gouvernement de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) a condamné lundi avec la plus grande fermeté l'abjecte et honteuse attaque de l'armée israélienne contre la flottille de la liberté, a indiqué un communiqué du ministère sahraoui de l'Information. "Ghaza s'est transformée une nouvelle fois en cortège funèbre quasi permanent suite aux récents bombardements de la population civile qui, soumise à un blocus inique imposé depuis plusieurs années, fait face aujourd'hui à un massacre sans précédent, dont le bilan ne cesse de s'alourdir», a ajouté le ministère de l'information. "En procédant au bombardement d'une flottille d'aide humanitaire transportant des aides à la population de Ghaza, privée de tout y compris les médicaments, Israël commet un acte impardonnable contraire au droit international et à la déclaration universelle des droits de l'Homme qui garantit la protection des citoyens à travers le monde», poursuit le communiqué. Cuba a condamné l'assaut meurtrier d'Israël contre un bateau turc d'une flottille humanitaire internationale qui allait à Ghaza. Cuba, contre lequel les Etats-Unis maintiennent depuis 48 ans un embargo, a lancé "un appel à la communauté internationale et aux peuples de paix pour exiger des autorités israéliennes la levée immédiate du blocus illégal, sans pitié et génocidaire contre le peuple palestinien dans la bande de Ghaza". Le président du Venezuela, Hugo Chavez, chef de file de la gauche radicale sud-américaine et fervent défenseur de la création d'un Etat palestinien indépendant, a condamné "énergiquement le massacre brutal commis par l'Etat d'Israël". Caracas va demander la libération de David Segarra, le correspondant de la chaîne Telesur basée à Caracas qui se trouvait à bord de la flottille. "Quel terrible massacre commis de nouveau par Israël ! Que fera l'ONU ? Que fera la Cour pénale internationale ? Que fera le monde ?", a demandé M. Chavez lundi via Twitter, le site de micro-blogs sur internet. Eva Morales a exprimé lundi "son indignation face à l'attaque atroce" de l'armée israélienne. En janvier 2009, le Venezuela et la Bolivie avaient rompu leurs relations avec Israël en réaction à l'offensive israélienne dans la Bande de Ghaza. Cuba l'avait fait en 1973. A El Qods occupée, une grève générale a été observée hier ainsi que dans sa périphérie en signe de protestation contre l'agression meurtrière israélienne contre la flottille humanitaire internationale destinée à la bande de Ghaza. A Londres, le Premier ministre britannique David Cameron a qualifié hier d'"inacceptable" l'assaut militaire lancé la veille contre la "flottille de la liberté" qui se dirigeait vers la bande de Ghaza en vue d'y briser le blocus imposé par l'Etat sioniste depuis trois ans. S'exprimant lors d'un entretien téléphonique avec le chef du gouvernement israélien Benyamin Netanyahu, M. Cameron a appelé Israël à répondre "de manière constructive" aux critiques internationales, à lever le blocus imposé à la bande de Ghaza et à éviter qu'un tel acte "inacceptable" ne se reproduise. Lundi, le ministre britannique des Affaires étrangères, William Hague, qui avait, de son côté, déploré les pertes en vies humaines, a exhorté Israël à "faire preuve de retenue et à respecter ses obligations au regard du droit international". La France, par la voix de son Premier ministre François Fillon a déclaré hier que son pays exigeait "la libération immédiate" des neuf Français et de l'ensemble des civils embarqués à bord des bateaux pour Ghaza et arraisonnés lundi par l'armée israélienne."Aujourd'hui, la France exige la libération immédiate des neuf ressortissants français qui étaient à bord des bateaux arraisonnés qui sont encore détenus en Israël. La France exige la libération immédiate des bateaux et de l'ensemble des civils qui se trouvaient à bord", a déclaré le Premier ministre devant l'Assemblée nationale. "La France exige avec l'Union européenne et avec l'Organisation des Nations unies l'ouverture immédiate d'une enquête internationale, indépendante et impartiale parce qu'il faut faire la lumière sur ce qui s'est produit hier" (lundi NDLR), a aussi rappelé le chef du gouvernement, applaudi par de nombreux députés. "C'est un acte qui n'est pas justifié, c'est un acte qui est contraire au droit international et c'est surtout un acte qui fait reculer l'espoir si ténu de la reprise à laquelle nous travaillons d'un dialogue direct entre les Israéliens et les Palestiniens", a-t-il encore dit. L'Union européenne, principal bailleur de fonds des Palestiniens mais largement éclipsée des efforts de paix dans la région, espère revenir dans le jeu après l'assaut meurtrier israélien en redoublant d'effort pour lever le blocus de Ghaza. La chef de la diplomatie de l'UE, Catherine Ashton, a eu à ce sujet une conversation téléphonique hier avec le Premier ministre palestinien Salam Fayyad, a indiqué un porte-parole de la Commission européenne, John Clancy. "Le blocus contre Ghaza doit cesser", lui a-t-elle dit, selon le porte-parole. "Elle est prête à intensifier les efforts dans ce domaine et à discuter avec les Etats membres (de l'UE) des moyens de progresser sur la question", a-t-il ajouté, sans autre précision. De nombreux députés européens, de gauche surtout, demandent eux que les accords commerciaux préférentiels conclus avec Israël soient carrément suspendus suite à l'assaut de l'armée israélienne. A Beyrouth des milliers de manifestants ont crié hier après-midi dans les rues « Mort à Israël à l'appel du mouvement chiite Hezbollah et d'autres partis libanais pour dénoncer le raid israélien la veille contre une flottille d'aide pro-palestinienne en route vers Ghaza. "La mer de Ghaza va noyer Israël", "Israël disparaîtra", pouvait-on lire sur les pancartes brandies par les manifestants, dont de nombreux partisans du Hezbollah, de son allié Amal, du Hamas palestinien et d'autres mouvements libanais et palestiniens. Aux cris de "Mort à Israël !" et sous haute surveillance militaire, les manifestants se dirigeaient en direction du siège de l'ONU dans le centre-ville. Beaucoup portaient des drapeaux partisans, mais aussi turcs, une manière de saluer la position d'Ankara qui a vivement critiqué Israël pour son opération militaire et exhorté la communauté internationale à "punir" l'Etat hébreu. En Espagne, des milliers de personnes sont sortis dans les rues des principales villes espagnoles pour condamner l'attaque militaire israélienne contre la "flottille de la liberté" qui acheminait une aide humanitaire à la population palestinienne de Ghaza soumise à un embargo, et exprimer leur solidarité avec le peuple palestinien. Et à Madrid, des centaines de manifestants, dont de nombreux membres de la communauté arabe dans cette ville, se sont rassemblés devant le ministère des Affaires étrangères arborant des drapeaux palestiniens et des pancartes dénonçant le crime israélien. Le gouvernement de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) a condamné lundi avec la plus grande fermeté l'abjecte et honteuse attaque de l'armée israélienne contre la flottille de la liberté, a indiqué un communiqué du ministère sahraoui de l'Information. "Ghaza s'est transformée une nouvelle fois en cortège funèbre quasi permanent suite aux récents bombardements de la population civile qui, soumise à un blocus inique imposé depuis plusieurs années, fait face aujourd'hui à un massacre sans précédent, dont le bilan ne cesse de s'alourdir», a ajouté le ministère de l'information. "En procédant au bombardement d'une flottille d'aide humanitaire transportant des aides à la population de Ghaza, privée de tout y compris les médicaments, Israël commet un acte impardonnable contraire au droit international et à la déclaration universelle des droits de l'Homme qui garantit la protection des citoyens à travers le monde», poursuit le communiqué.