Le spectre d'une visite présidentielle secoue bien les choses. A Annaba, on assiste ces jours-ci à un semblant d'une métamorphose de la ville. Des chantiers sont ouverts partout, en des lieux où des travaux, les mêmes, ont été pourtant déjà effectués par des entreprises qui avaient été gracieusement payées pour la circonstance. L'année n'étant pas terminée que revoilà la réouverture de nombreux chantiers précédents, comme à chaque fois, et à quelques semaines seulement de l'ouverture de la saison estivale. C'est devenu une habitude de reprendre chaque année les mêmes travaux. Ces pratiques soulèvent bien des interrogations quant à ce qu'elles pourraient apporter de concret à cette wilaya qui croule sous la multitude de maux sociaux. L'opinion publique ne comprend pas les raisons de tels engouements, si ce n'est une annonce de visite présidentielle. Ceci s'explique parfaitement par le ravalement des façades qui se fait à une vitesse extraordinaire. En dehors du centre-ville, les choses n'avancent pas et empirent d'une cité à une autre ; parfois à quelques dizaines de mètres seulement du Cours de la Révolution où des tas d'ordures jonchent le sol. A cela s'ajoute aussi l'absence de création d'emplois pour une wilaya qui n'arrête pas de voir déferler chaque année sur le marché de l'emploi des milliers d'universitaires et de victimes des déperditions scolaires en plus des fins de formation sans débouchés. Une situation fortement préoccupante car elle mène de par ses complications la jeunesse vers d'autres milieux où la drogue et autres méfaits sévissent en mettant en danger la société toute entière. La sonnette d'alarme est déjà tirée et les leçons du passé sont encore gravées dans les mémoires. La ville d'Annaba, de par cela, se voit aujourd'hui submergée de mendiants de tout âge et des deux sexes, en plus des malades mentaux et de drogués qui sillonnent quotidiennement les rues mettant parfois en danger la vie des citoyens. A ce dernier point, les citoyens s'interrogent sur l'existence et surtout l'efficacité des services de la protection sociale qui demeurent dans tous les cas absents. K. N. Le spectre d'une visite présidentielle secoue bien les choses. A Annaba, on assiste ces jours-ci à un semblant d'une métamorphose de la ville. Des chantiers sont ouverts partout, en des lieux où des travaux, les mêmes, ont été pourtant déjà effectués par des entreprises qui avaient été gracieusement payées pour la circonstance. L'année n'étant pas terminée que revoilà la réouverture de nombreux chantiers précédents, comme à chaque fois, et à quelques semaines seulement de l'ouverture de la saison estivale. C'est devenu une habitude de reprendre chaque année les mêmes travaux. Ces pratiques soulèvent bien des interrogations quant à ce qu'elles pourraient apporter de concret à cette wilaya qui croule sous la multitude de maux sociaux. L'opinion publique ne comprend pas les raisons de tels engouements, si ce n'est une annonce de visite présidentielle. Ceci s'explique parfaitement par le ravalement des façades qui se fait à une vitesse extraordinaire. En dehors du centre-ville, les choses n'avancent pas et empirent d'une cité à une autre ; parfois à quelques dizaines de mètres seulement du Cours de la Révolution où des tas d'ordures jonchent le sol. A cela s'ajoute aussi l'absence de création d'emplois pour une wilaya qui n'arrête pas de voir déferler chaque année sur le marché de l'emploi des milliers d'universitaires et de victimes des déperditions scolaires en plus des fins de formation sans débouchés. Une situation fortement préoccupante car elle mène de par ses complications la jeunesse vers d'autres milieux où la drogue et autres méfaits sévissent en mettant en danger la société toute entière. La sonnette d'alarme est déjà tirée et les leçons du passé sont encore gravées dans les mémoires. La ville d'Annaba, de par cela, se voit aujourd'hui submergée de mendiants de tout âge et des deux sexes, en plus des malades mentaux et de drogués qui sillonnent quotidiennement les rues mettant parfois en danger la vie des citoyens. A ce dernier point, les citoyens s'interrogent sur l'existence et surtout l'efficacité des services de la protection sociale qui demeurent dans tous les cas absents. K. N.