Les évènements se sont accélérés depuis l'attaque de «la flottille de la Liberté», soulevant l'indignation et l'écœurement du monde entier. Les évènements se sont accélérés depuis l'attaque de «la flottille de la Liberté», soulevant l'indignation et l'écœurement du monde entier. La réprobation de la communauté internationale sur la lâche agression de l'armée ayant visé un convoi naval humanitaire pour briser le blocus de Ghaza, a amené les dirigeants sionistes à libérer tous les militants humanitaires qui étaient à bord des embarcations. Film des évènements. Mardi, Israël annonce que, sur les 682 militants étrangers pro-Palestiniens interceptés lundi au large de Gaza à bord de la flottille de la liberté, 250 devraient être expulsés, hier. 120 militants, Algériens et Indonésiens, pour la plupart, devraient être conduits en Jordanie. Parmi les ressortissants turcs, 60 attendaient de prendre leur vol retour à l'aéroport Ben-Gourion de Tel Aviv, bientôt rejoints par 70 autre militants qui ont quitté la prison de Beersheva. Lundi et mardi, 45 militants, dont le Français Youcef Benderbal, ont été expulsés, avec leur accord, de l'Etat hébreu. Environ 48 passagers de la flottille arraisonnée sont blessés et restent hospitalisés. A bord du convoi maritime humanitaire, figuraient : 32 Algériens, 380 Turcs, dont au moins 4 tués, 38 Grecs, 31 Britanniques, 30 Jordaniens, 9 Australiens, 9 Français, 7 Irlandais, 6 Italiens. Israël annonce que tous les étrangers capturés à bord du navire turc attaqué lundi seront libérés. Les militants pro-Palestiniens, au nombre de plusieurs centaines, avaient été emmenés dans des centres de détention à l'arrivée des navires de la flotille humanitaire dans le port israélien d'Ashdod où ils avaient été dirigés après avoir été arraisonnés dans les eaux internationales. Premiers témoignages des humanitaires et récits des faits tels qu'ils les ont vécus dans leurs chairs. Rentrée mardi en Turquie, Nilufer Cetin, militante, affirme que l'armée israélienne a ouvert le feu avant même d'arriver sur le bateau. Elle et son enfant se sont réfugiés dans une salle de bain. Les témoignages des personnes libérées par Israël, aussitôt sur le sol de leurs pays, se multiplient dans les médias. Ainsi un ancien député allemand assure qu'aucune arme n'a été utilisée, à l'exception de bâtons. Le Grec, Michalis Grigoropoulous, pour sa part, affirme que les passagers des navires ont subi plusieurs violences pendant et après l'assaut: «Ils ont tiré des gaz lacrymogènes et des balles en caoutchouc, deux militants ont été blessés aux jambes. Les commandos ont ensuite fait subir des électrochocs à certains des militants Les conditions de détention au port d'Ashdod, où cinq cents personnes ont été entassées, étaient misérables. Les policiers tournaient des vidéos, nous étions assis par terre et nous avons été menacés par leurs armes». Dix-huit Koweïtiens, à leur retour à Koweït, hier, ont affirmé que les soldats israéliens avaient «tiré sans sommation» sur les militants à bord des bateaux «Les commandos israéliens ont commencé à tirer sans sommation. Ils ont tué plusieurs volontaires avant même de débarquer sur le bateau», a raconté aux journalistes l'avocat Moubarak al-Moutawa, qui se trouvait à bord du bateau turc Mavi Marmara, le plus grand des six navires de l'expédition à destination de Ghaza, sous blocus israélien. «Je vous assure qu'aucun des volontaires n'avait d'arme à feu. Nous n'avions d'autres armes que des ustensiles de cuisine et les volontaires n'ont engagé aucune résistance», a-t-il ajouté à son arrivée à l'aéroport. «Que se passera-t-il lorsque nous reviendrons avec des centaines de bateaux ? Lanceront-ils une bombe atomique ?», s'est interrogé pour sa part, l'écrivain suédois Henning Mankell, expulsé, hier, lui aussi d'Israël. Il qualifie de «piraterie» l'assaut sanglant contre la flottille pour Ghaza. Mercredi après-midi, l'administration pénitentiaire israélienne a annoncé que tous les détenus de la flottille internationale pour Ghaza arraisonnée par l'armée israélienne étaient sortis de prison en vue de leur rapatriement. Le cargo irlandais le MV Rachel Corrie, chargé d'aide humanitaire, qui fait partie de la «flottille de la Liberté», veut aller au terme de sa mission et briser le blocus sur la bande de GHaza. Parti de Malte lundi, le MV Rachel Corrie, navire marchand reconverti faisant partie de la flottille de la Liberté, devrait atteindre la bande de Ghaza en début de la semaine prochaine. Connaîtra-t-il le même sort que ceux qui l'ont précédé ? La réprobation de la communauté internationale sur la lâche agression de l'armée ayant visé un convoi naval humanitaire pour briser le blocus de Ghaza, a amené les dirigeants sionistes à libérer tous les militants humanitaires qui étaient à bord des embarcations. Film des évènements. Mardi, Israël annonce que, sur les 682 militants étrangers pro-Palestiniens interceptés lundi au large de Gaza à bord de la flottille de la liberté, 250 devraient être expulsés, hier. 120 militants, Algériens et Indonésiens, pour la plupart, devraient être conduits en Jordanie. Parmi les ressortissants turcs, 60 attendaient de prendre leur vol retour à l'aéroport Ben-Gourion de Tel Aviv, bientôt rejoints par 70 autre militants qui ont quitté la prison de Beersheva. Lundi et mardi, 45 militants, dont le Français Youcef Benderbal, ont été expulsés, avec leur accord, de l'Etat hébreu. Environ 48 passagers de la flottille arraisonnée sont blessés et restent hospitalisés. A bord du convoi maritime humanitaire, figuraient : 32 Algériens, 380 Turcs, dont au moins 4 tués, 38 Grecs, 31 Britanniques, 30 Jordaniens, 9 Australiens, 9 Français, 7 Irlandais, 6 Italiens. Israël annonce que tous les étrangers capturés à bord du navire turc attaqué lundi seront libérés. Les militants pro-Palestiniens, au nombre de plusieurs centaines, avaient été emmenés dans des centres de détention à l'arrivée des navires de la flotille humanitaire dans le port israélien d'Ashdod où ils avaient été dirigés après avoir été arraisonnés dans les eaux internationales. Premiers témoignages des humanitaires et récits des faits tels qu'ils les ont vécus dans leurs chairs. Rentrée mardi en Turquie, Nilufer Cetin, militante, affirme que l'armée israélienne a ouvert le feu avant même d'arriver sur le bateau. Elle et son enfant se sont réfugiés dans une salle de bain. Les témoignages des personnes libérées par Israël, aussitôt sur le sol de leurs pays, se multiplient dans les médias. Ainsi un ancien député allemand assure qu'aucune arme n'a été utilisée, à l'exception de bâtons. Le Grec, Michalis Grigoropoulous, pour sa part, affirme que les passagers des navires ont subi plusieurs violences pendant et après l'assaut: «Ils ont tiré des gaz lacrymogènes et des balles en caoutchouc, deux militants ont été blessés aux jambes. Les commandos ont ensuite fait subir des électrochocs à certains des militants Les conditions de détention au port d'Ashdod, où cinq cents personnes ont été entassées, étaient misérables. Les policiers tournaient des vidéos, nous étions assis par terre et nous avons été menacés par leurs armes». Dix-huit Koweïtiens, à leur retour à Koweït, hier, ont affirmé que les soldats israéliens avaient «tiré sans sommation» sur les militants à bord des bateaux «Les commandos israéliens ont commencé à tirer sans sommation. Ils ont tué plusieurs volontaires avant même de débarquer sur le bateau», a raconté aux journalistes l'avocat Moubarak al-Moutawa, qui se trouvait à bord du bateau turc Mavi Marmara, le plus grand des six navires de l'expédition à destination de Ghaza, sous blocus israélien. «Je vous assure qu'aucun des volontaires n'avait d'arme à feu. Nous n'avions d'autres armes que des ustensiles de cuisine et les volontaires n'ont engagé aucune résistance», a-t-il ajouté à son arrivée à l'aéroport. «Que se passera-t-il lorsque nous reviendrons avec des centaines de bateaux ? Lanceront-ils une bombe atomique ?», s'est interrogé pour sa part, l'écrivain suédois Henning Mankell, expulsé, hier, lui aussi d'Israël. Il qualifie de «piraterie» l'assaut sanglant contre la flottille pour Ghaza. Mercredi après-midi, l'administration pénitentiaire israélienne a annoncé que tous les détenus de la flottille internationale pour Ghaza arraisonnée par l'armée israélienne étaient sortis de prison en vue de leur rapatriement. Le cargo irlandais le MV Rachel Corrie, chargé d'aide humanitaire, qui fait partie de la «flottille de la Liberté», veut aller au terme de sa mission et briser le blocus sur la bande de GHaza. Parti de Malte lundi, le MV Rachel Corrie, navire marchand reconverti faisant partie de la flottille de la Liberté, devrait atteindre la bande de Ghaza en début de la semaine prochaine. Connaîtra-t-il le même sort que ceux qui l'ont précédé ?