La première coupe du monde en terres africaines vient d'ouvrir ses portes. Ce n'est plus un rêve. Les Sud-Africains et leur guide Mandela en ont fait une réalité. Et va, dans quelques petites heures, pour d'autres rêves. En vert. La couleur qui nous est tellement chère. Le monde aux couleurs africaines. Un autre rêve, vieux maintenant de trois décennies faites d'errements, de bides à répétition, d'échecs cinglants, qui se réalise. Le football algérien est à nouveau là. Présent. Pour une autre aventure. L'Algérie et l'Afrique. Une belle histoire d'amour. Faite de combats justes, de sacrifices. L'Algérie de retour au … monde par la belle porte sud-africaine. Ou le signe du destin. Toute heureuse, seulement, de s'être qualifiée ? De se retrouver à l'incomparable fête où elle n'a, déjà, d'autre ambition à nourrir que de limiter les dégâts ? Quelles chances de passer le premier tour, répondre présent dans un premier match plus que décisif, faire taire les critiques après une série de matches amicaux peu rassurants ? Avant d'aborder le test slovène, Saâdane et sa bande, qui rêvent d'une première qualification pour les huitièmes de finale, ont adopté un profil bas, manqué terriblement de confiance lors d'une dernière phase préparatoire nous rappelant à certains vieux démons de la déstabilisation d'une époque qu'on pensait révolue. Trente ans de déboires et à nouveau la lumière. Retour d'enfer. L'espoir revisité. Qui ne durera toutefois pas (quel rêve fou !) jusqu'au 11 juillet prochain et cette finale où l'on connaîtra le successeur de l'Italie, championne du monde en 2006 face à la France. Rêver ou espérer un succès d'entrée, un nul face au grandissime favori, l'Angleterre pour mettre la pression sur les Etats-Unis lors de la rencontre de clôture d'un groupe où il y a un bon coup à jouer. Où tout reste possible. Où ils peuvent se régaler. Nous régaler. Vingt quatre ans qu'on attend ça. A l'heure des plus grandes nations, les «Fennecs», sur leur 31, qui savent qu'ils ne peuvent rester en «vie» sur les 31 jours que compte le prestigieux tournoi (à l'impossible ils ne sont pas tenus même si …), nous doivent, du haut de ce nouveau toit du monde à la symbolique toute particulière qu'est le pays de Mandela, une petite revanche. Ils savent qu'ils n'ont pas le droit de décevoir. Qu'on attend d'eux cette folie en «vert» prête à déferler sur le pays. En se faisant, nous faisant plaisir. En ne ratant pas, surtout pas, la marche slovène. Eviter d'autres questions, en lever celles, nombreuses, quant à leurs dispositions à relever d'aussi grand défi que celui de cette prestigieuse compétition à laquelle s'invite notre football après avoir porté tout récemment (les éditions 2006 et 2008 de la CAN où il a brillé par son absence) le bonnet d'âne du continent. Ziani et ses frères sont-ils en mesure de nous réconcilier avec la victoire ? Faire aussi bien que cette équipe sud coréenne dont personne ne donnait cher de la peau et qui vient de frapper un grand coup en mystifiant une Grèce pas encore au point ? Les algéro-pessimistes, ils ne se comptent plus depuis la correction serbe, diront qu'il ne faut rien attendre de bon. Qu'un naufrage, «possible», d'entrée serait bien «dans le style de cette équipe sans âme, sans fantaisie et sans envie.». Passer le premier tour, vu le niveau actuel des «Verts» ? Plus qu'une performance, un «exploit» nous dit-on. Nous on va pour un exploit de ce genre. Mais avant, aux coups de midi-30 aujourd'hui, il ne faut surtout pas se louper. Eviter les calculs d'épiciers. Pour résumer, il faudra que l'EN aille d'emblée au charbon. Nous montre autre chose. En particulier en termes de concentration et de constance. Le rêve est-il permis ? Evidemment que oui. Une quinzaine de bonheur, on la mérite bien. La première coupe du monde en terres africaines vient d'ouvrir ses portes. Ce n'est plus un rêve. Les Sud-Africains et leur guide Mandela en ont fait une réalité. Et va, dans quelques petites heures, pour d'autres rêves. En vert. La couleur qui nous est tellement chère. Le monde aux couleurs africaines. Un autre rêve, vieux maintenant de trois décennies faites d'errements, de bides à répétition, d'échecs cinglants, qui se réalise. Le football algérien est à nouveau là. Présent. Pour une autre aventure. L'Algérie et l'Afrique. Une belle histoire d'amour. Faite de combats justes, de sacrifices. L'Algérie de retour au … monde par la belle porte sud-africaine. Ou le signe du destin. Toute heureuse, seulement, de s'être qualifiée ? De se retrouver à l'incomparable fête où elle n'a, déjà, d'autre ambition à nourrir que de limiter les dégâts ? Quelles chances de passer le premier tour, répondre présent dans un premier match plus que décisif, faire taire les critiques après une série de matches amicaux peu rassurants ? Avant d'aborder le test slovène, Saâdane et sa bande, qui rêvent d'une première qualification pour les huitièmes de finale, ont adopté un profil bas, manqué terriblement de confiance lors d'une dernière phase préparatoire nous rappelant à certains vieux démons de la déstabilisation d'une époque qu'on pensait révolue. Trente ans de déboires et à nouveau la lumière. Retour d'enfer. L'espoir revisité. Qui ne durera toutefois pas (quel rêve fou !) jusqu'au 11 juillet prochain et cette finale où l'on connaîtra le successeur de l'Italie, championne du monde en 2006 face à la France. Rêver ou espérer un succès d'entrée, un nul face au grandissime favori, l'Angleterre pour mettre la pression sur les Etats-Unis lors de la rencontre de clôture d'un groupe où il y a un bon coup à jouer. Où tout reste possible. Où ils peuvent se régaler. Nous régaler. Vingt quatre ans qu'on attend ça. A l'heure des plus grandes nations, les «Fennecs», sur leur 31, qui savent qu'ils ne peuvent rester en «vie» sur les 31 jours que compte le prestigieux tournoi (à l'impossible ils ne sont pas tenus même si …), nous doivent, du haut de ce nouveau toit du monde à la symbolique toute particulière qu'est le pays de Mandela, une petite revanche. Ils savent qu'ils n'ont pas le droit de décevoir. Qu'on attend d'eux cette folie en «vert» prête à déferler sur le pays. En se faisant, nous faisant plaisir. En ne ratant pas, surtout pas, la marche slovène. Eviter d'autres questions, en lever celles, nombreuses, quant à leurs dispositions à relever d'aussi grand défi que celui de cette prestigieuse compétition à laquelle s'invite notre football après avoir porté tout récemment (les éditions 2006 et 2008 de la CAN où il a brillé par son absence) le bonnet d'âne du continent. Ziani et ses frères sont-ils en mesure de nous réconcilier avec la victoire ? Faire aussi bien que cette équipe sud coréenne dont personne ne donnait cher de la peau et qui vient de frapper un grand coup en mystifiant une Grèce pas encore au point ? Les algéro-pessimistes, ils ne se comptent plus depuis la correction serbe, diront qu'il ne faut rien attendre de bon. Qu'un naufrage, «possible», d'entrée serait bien «dans le style de cette équipe sans âme, sans fantaisie et sans envie.». Passer le premier tour, vu le niveau actuel des «Verts» ? Plus qu'une performance, un «exploit» nous dit-on. Nous on va pour un exploit de ce genre. Mais avant, aux coups de midi-30 aujourd'hui, il ne faut surtout pas se louper. Eviter les calculs d'épiciers. Pour résumer, il faudra que l'EN aille d'emblée au charbon. Nous montre autre chose. En particulier en termes de concentration et de constance. Le rêve est-il permis ? Evidemment que oui. Une quinzaine de bonheur, on la mérite bien.