La grève, pour une durée illimitée, dont le préavis a été déposé hier auprès de l'Inspection du travail d'El Hadjar par le syndicat des travailleurs du complexe sidérurgique d'ArcelorMittal de Annaba, sera effective à partir du 21 juin courant. L'annonce en a été faite, hier, par Smaïn Kouadria le président du syndicat d'entreprise. Cette grève a été décidée par les 4 mille travailleurs du complexe qui se sont exprimés, jeudi dernier, à main levée sur l'appel à la grève lancée par le puissant syndicat d'entreprise. En fait le mouvement de débrayage était dans l'air depuis que Smaïn Kouadria a publié, mardi dernier, un communiqué annonçant une «phase de rupture de dialogue avec la direction générale de l'usine». Le président du syndicat du complexe n'a cependant pas exclu une reprise du dialogue avec la direction générale du complexe en annonçant le début de la grève pour le 21 du mois courant. «Les portes du dialogue restaient ouvertes», a-t-il indiqué, précisant qu'un service minimum sera assuré au niveau de l'usine. Ce n'est pas la première fois que les travailleurs du complexe observent un arrêt de travail pour amener la direction à entamer des négociations sur des revendications socioprofessionnelles. Un débrayage de neuf jours avait été observé en début d'année. Les travailleurs ne sont retournés à leurs postes de travail qu'après avoir reçu l'assurance de la non fermeture de la cokerie, accompagnée d'un plan d'investissement de quelque deux cents millions de dollars sur la période 2010-2014. Cette fois-ci, la plateforme de revendications (socioprofessionnelles) s'articule autour de deux éléments : introduction de négociations avec la direction pour la mise en place de négociations de branches, adossée à un dispositif de régime de retraite. La direction générale a fait la sourde oreille, soutenant notamment que la situation de l'usine ArcelorMittal Annaba «peut rapidement devenir difficile en cas d'une nouvelle grève». Selon la direction du complexe le salaire de base moyen des travailleurs a «augmenté de 25% depuis janvier 2009 et augmentera encore de 5% le premier juillet prochain». S. B. La grève, pour une durée illimitée, dont le préavis a été déposé hier auprès de l'Inspection du travail d'El Hadjar par le syndicat des travailleurs du complexe sidérurgique d'ArcelorMittal de Annaba, sera effective à partir du 21 juin courant. L'annonce en a été faite, hier, par Smaïn Kouadria le président du syndicat d'entreprise. Cette grève a été décidée par les 4 mille travailleurs du complexe qui se sont exprimés, jeudi dernier, à main levée sur l'appel à la grève lancée par le puissant syndicat d'entreprise. En fait le mouvement de débrayage était dans l'air depuis que Smaïn Kouadria a publié, mardi dernier, un communiqué annonçant une «phase de rupture de dialogue avec la direction générale de l'usine». Le président du syndicat du complexe n'a cependant pas exclu une reprise du dialogue avec la direction générale du complexe en annonçant le début de la grève pour le 21 du mois courant. «Les portes du dialogue restaient ouvertes», a-t-il indiqué, précisant qu'un service minimum sera assuré au niveau de l'usine. Ce n'est pas la première fois que les travailleurs du complexe observent un arrêt de travail pour amener la direction à entamer des négociations sur des revendications socioprofessionnelles. Un débrayage de neuf jours avait été observé en début d'année. Les travailleurs ne sont retournés à leurs postes de travail qu'après avoir reçu l'assurance de la non fermeture de la cokerie, accompagnée d'un plan d'investissement de quelque deux cents millions de dollars sur la période 2010-2014. Cette fois-ci, la plateforme de revendications (socioprofessionnelles) s'articule autour de deux éléments : introduction de négociations avec la direction pour la mise en place de négociations de branches, adossée à un dispositif de régime de retraite. La direction générale a fait la sourde oreille, soutenant notamment que la situation de l'usine ArcelorMittal Annaba «peut rapidement devenir difficile en cas d'une nouvelle grève». Selon la direction du complexe le salaire de base moyen des travailleurs a «augmenté de 25% depuis janvier 2009 et augmentera encore de 5% le premier juillet prochain». S. B.