Nadya Bouzar-Kasbadji, spécialiste algérienne en histoire de l'art, résidant à Paris analysera les œuvres, d'inégale qualité, qui aujourd'hui, recouvrent le mur israélien du côté palestinien à travers une conférence qui s'inscrit dans les rencontres du Diwan Dar Abdellatif aujourd'hui de 17h à 19 h. Ce phénomène exceptionnel sera présenté par Nadya Bouzar-Kasbadji qui montrera notamment comment «le Mur exalte le geste de ceux qui vont à l'assaut de sa réalité pour la réduire ou la transcender (…) anonymes palestiniens, pacifistes, et altermondialistes de tous pays, parfois artistes réputés». Elle soulignera comment cet art sur un mur, très surveillé «implique la mise en œuvre de modes opératoires par des «assaillants» qui défient la force militaire occupante, et des performers athlétiques s'exposant au risque suprême». C'est donc à une rencontre au croisement de l'art, de l'actualité et des grandes questions politiques et éthiques que le public et la presse sont conviés à une interrogation sur le sens et le devenir de cette guérilla des images. A l'instar de celui de Berlin, le mur dressé par Israël pour enfermer le peuple palestinien est devenu un symbole historique : symbole d'une oppression, symbole d'un dictat, symbole d'un déni. Par sa taille et sa longueur, comme par son tracé sournois, cet édifice prétendu défensif est une nouvelle agression contre les Hommes, la nature et l'espoir. Massif et impressionnant, il est un outil essentiel des programmes de domination militaire d'Israël. Mais son édification comportait également un objectif psychologique : celui de faire admettre un marquage du territoire et de tétaniser les Palestiniens. Cependant, depuis des années, des tagueurs, graffiteurs, affichistes, photographes, vidéastes, publicitaires et créateurs visuels de toutes sortes se sont lancés à son assaut pour le transformer en un immense espace d'expression. Ainsi, le mur est devenu le support d'expressions diverses qui remettent en cause le support lui-même (le mur), ainsi que tout ce qu'il représente. Dar Abdellatif,Chemin Kechkar OmarEl Hamma - Alger Nadya Bouzar-Kasbadji, spécialiste algérienne en histoire de l'art, résidant à Paris analysera les œuvres, d'inégale qualité, qui aujourd'hui, recouvrent le mur israélien du côté palestinien à travers une conférence qui s'inscrit dans les rencontres du Diwan Dar Abdellatif aujourd'hui de 17h à 19 h. Ce phénomène exceptionnel sera présenté par Nadya Bouzar-Kasbadji qui montrera notamment comment «le Mur exalte le geste de ceux qui vont à l'assaut de sa réalité pour la réduire ou la transcender (…) anonymes palestiniens, pacifistes, et altermondialistes de tous pays, parfois artistes réputés». Elle soulignera comment cet art sur un mur, très surveillé «implique la mise en œuvre de modes opératoires par des «assaillants» qui défient la force militaire occupante, et des performers athlétiques s'exposant au risque suprême». C'est donc à une rencontre au croisement de l'art, de l'actualité et des grandes questions politiques et éthiques que le public et la presse sont conviés à une interrogation sur le sens et le devenir de cette guérilla des images. A l'instar de celui de Berlin, le mur dressé par Israël pour enfermer le peuple palestinien est devenu un symbole historique : symbole d'une oppression, symbole d'un dictat, symbole d'un déni. Par sa taille et sa longueur, comme par son tracé sournois, cet édifice prétendu défensif est une nouvelle agression contre les Hommes, la nature et l'espoir. Massif et impressionnant, il est un outil essentiel des programmes de domination militaire d'Israël. Mais son édification comportait également un objectif psychologique : celui de faire admettre un marquage du territoire et de tétaniser les Palestiniens. Cependant, depuis des années, des tagueurs, graffiteurs, affichistes, photographes, vidéastes, publicitaires et créateurs visuels de toutes sortes se sont lancés à son assaut pour le transformer en un immense espace d'expression. Ainsi, le mur est devenu le support d'expressions diverses qui remettent en cause le support lui-même (le mur), ainsi que tout ce qu'il représente. Dar Abdellatif,Chemin Kechkar OmarEl Hamma - Alger