Les missiles iraniens ne visent qu'à défendre l'Iran contre une éventuelle agression et "ne menacent aucun pays", a affirmé samedi le ministre iranien de la Défense, Ahmad Vahidi, en réponse aux accusations jeudi de son homologue américain Robert Gates. "La panoplie de missiles dont dispose la République islamique ne menace aucun pays, car elle a été conçue et développée dans un but de défense contre toute agression militaire", a déclaré le général Vahidi, dont les propos sont reproduits par l'agence Fars. Le secrétaire américain à la Défense Robert Gates avait affirmé jeudi que l'Iran était capable de lancer une attaque contre l'Europe au moyen de "dizaines ou même de centaines" de missiles, justifiant ainsi la décision des Etats-Unis de revoir son système de défense antimissile. Dénonçant les affirmations de M. Gates comme de la "propagande" visant à exercer un "chantage" sur l'Iran, M. Vahidi a accusé Washington de "chercher des prétextes pour ne pas démanteler son arsenal nucléaire stationné sur ce continent (l'Europe, ndlr) afin de maintenir la pression sur la Russie", selon la même source. La Maison Blanche a décidé en septembre de troquer un projet de bouclier antimissile en Europe centré sur une menace de tirs de missiles à longue portée iraniens pour un système protégeant plutôt les alliés de l'Otan de tirs balistiques de courte et moyenne portée. L'Iran dispose actuellement de dizaines de missiles de moyenne portée (2 mille km) et travaille activement à développer sa capacité balistique, à travers notamment un important programme spatial. Téhéran pourrait avoir la capacité de lancer des missiles vers l'Europe de l'ouest vers 2014, mais il lui faudrait plus d'une décennie pour être en mesure d'atteindre les Etats-Unis, selon un rapport de l'Institut international pour les études stratégiques (IISS) publié en mai. Les dirigeants iraniens ont multiplié les critiques contre la Russie, qui a voté le 9 juin un renforcement des sanctions de l'ONU contre Téhéran pour son programme nucléaire controversé et a gelé la livraison à l'Iran de son système anti-missile S-300. Téhéran a notamment accusé Moscou de s'être soumis à la pression de Washington. Les missiles iraniens ne visent qu'à défendre l'Iran contre une éventuelle agression et "ne menacent aucun pays", a affirmé samedi le ministre iranien de la Défense, Ahmad Vahidi, en réponse aux accusations jeudi de son homologue américain Robert Gates. "La panoplie de missiles dont dispose la République islamique ne menace aucun pays, car elle a été conçue et développée dans un but de défense contre toute agression militaire", a déclaré le général Vahidi, dont les propos sont reproduits par l'agence Fars. Le secrétaire américain à la Défense Robert Gates avait affirmé jeudi que l'Iran était capable de lancer une attaque contre l'Europe au moyen de "dizaines ou même de centaines" de missiles, justifiant ainsi la décision des Etats-Unis de revoir son système de défense antimissile. Dénonçant les affirmations de M. Gates comme de la "propagande" visant à exercer un "chantage" sur l'Iran, M. Vahidi a accusé Washington de "chercher des prétextes pour ne pas démanteler son arsenal nucléaire stationné sur ce continent (l'Europe, ndlr) afin de maintenir la pression sur la Russie", selon la même source. La Maison Blanche a décidé en septembre de troquer un projet de bouclier antimissile en Europe centré sur une menace de tirs de missiles à longue portée iraniens pour un système protégeant plutôt les alliés de l'Otan de tirs balistiques de courte et moyenne portée. L'Iran dispose actuellement de dizaines de missiles de moyenne portée (2 mille km) et travaille activement à développer sa capacité balistique, à travers notamment un important programme spatial. Téhéran pourrait avoir la capacité de lancer des missiles vers l'Europe de l'ouest vers 2014, mais il lui faudrait plus d'une décennie pour être en mesure d'atteindre les Etats-Unis, selon un rapport de l'Institut international pour les études stratégiques (IISS) publié en mai. Les dirigeants iraniens ont multiplié les critiques contre la Russie, qui a voté le 9 juin un renforcement des sanctions de l'ONU contre Téhéran pour son programme nucléaire controversé et a gelé la livraison à l'Iran de son système anti-missile S-300. Téhéran a notamment accusé Moscou de s'être soumis à la pression de Washington.