La lutte contre le commerce informel est menée sans répit à Baraki. Le projet de réalisation de centres commerciaux, pouvant regrouper les jeunes chômeurs, n'a toutefois pas reçu l'aval de ces derniers. La lutte contre le commerce informel est menée sans répit à Baraki. Le projet de réalisation de centres commerciaux, pouvant regrouper les jeunes chômeurs, n'a toutefois pas reçu l'aval de ces derniers. Les services communaux de Baraki ont mis en place, ces deux dernières années, un vaste programme visant l'éradication du commerce informel. L'une de ces initiatives est le projet de réalisation de centres commerciaux bien agencés. Ce projet ambitieux, malheureusement, n'a pas eu l'heur de plaire aussi bien aux commerçants qu'aux familles résidant à Baraki. Un projet similaire, concrétisé à El Meridja, est la parfaite illustration du rejet des citoyens, cet endroit est en effet de moins en moins fréquenté. L'exuse en étant qu'il serait situé loin des agglomérations urbaines, ce qui n'arrange pas les familles obligées de se déplacer alors qu'elles peuvent effectuer leurs emplettes auprès de la multitude de commerçants informels installés pratiquement sous leurs fenêtres et à leurs portes. Les commerçants, quant à eux, refusent arguant que les clients viennent flâner dans ces centres et non pour y acheter, vu que les produits -charges obligent- sont bien plus chers que sur de simples étals. «Nous avons une clientèle qui recherche les prix les moins chers. La majorité de nos clients se f... pas mal de la qualité et de la présentation de la marchandise», nous dira un commerçant. D'autres expliquent que le meilleur moyen d'arriver à éradiquer le commerce illicite reste le marché couvert convivial et abordable où chacune des parties peut trouver son compte. Nombreux sont les commerçants, installés dans le marché d'El Meridja, qui se plaignent de ne plus faire de chiffre d'affaires alors qu'ils sont tenus d'assumer les frais onéreux qui se répercutent donc sur le prix de la marchandise, faisant fuir la clientère. «Un véritable cercle vicieux», nous dit-on. Les habitants de Baraki quant à eux réclament des marchés couverts de proximité qui puissent à la fois mettre fin à l'informel et proposer des produits abordables pour toutes les bourses. Les commerçants, eux, voudraient des marchés tout proches des agglomérations populeuses pour attirer un maximum de clients, chose que réfutent les familles qui veulent bien payer moins cher, mais pas au détriment de leur quiétude. «Les marchés trop proches des zones d'habitations sont source de nuisances diverses. Il n'y a qu'à voir le calvaire enduré par les habitants de Boumaâti par la proximité du marché», nous dira un citoyen qui nous affirme préférer se déplacer pour effectuer ses achats quotidiens plutôt que de subir les nuisances d'un marché près de chez lui. «Qui dit marché, dit insalubrité, nuisances diverses et différentes sortes de fléaux sociaux», ajoute-t-il. Face à cette cacophonie grandissante et des avis contradictoires les responsable locaux, qui précisent que les citoyens ont «le droit d'exprimer leur avis concernant les décisions prises pour eux», ont donc décidé de réviser leur plan de programmation tenant compte des avis des uns et des autres. «Nous avons voulu apporter un nouveau concept des marchés de proximité dans la localité en y adoptant la méthode européenne, mais cela ne semble pas avoir l'aval des citoyens et des commerçants. Face au rejet des résidants de la commune, nous n'avons d'autre choix que de trouver une solution qui puisse arranger toutes les parties», nous dit-on. Mais tout en ne manquant pas de préciser que la chasse contre le commerce informel est toujours ouverte et que l'éradication de ce fléau ne peut faire l'objet d'aucune négociation. Voilà qui est dit et donc les revendeurs n'ont plus qu'à remballer leurs balots, débarrasser les trottoirs pour permettre aux familles de renouer avec leur quiétude. Les services communaux de Baraki ont mis en place, ces deux dernières années, un vaste programme visant l'éradication du commerce informel. L'une de ces initiatives est le projet de réalisation de centres commerciaux bien agencés. Ce projet ambitieux, malheureusement, n'a pas eu l'heur de plaire aussi bien aux commerçants qu'aux familles résidant à Baraki. Un projet similaire, concrétisé à El Meridja, est la parfaite illustration du rejet des citoyens, cet endroit est en effet de moins en moins fréquenté. L'exuse en étant qu'il serait situé loin des agglomérations urbaines, ce qui n'arrange pas les familles obligées de se déplacer alors qu'elles peuvent effectuer leurs emplettes auprès de la multitude de commerçants informels installés pratiquement sous leurs fenêtres et à leurs portes. Les commerçants, quant à eux, refusent arguant que les clients viennent flâner dans ces centres et non pour y acheter, vu que les produits -charges obligent- sont bien plus chers que sur de simples étals. «Nous avons une clientèle qui recherche les prix les moins chers. La majorité de nos clients se f... pas mal de la qualité et de la présentation de la marchandise», nous dira un commerçant. D'autres expliquent que le meilleur moyen d'arriver à éradiquer le commerce illicite reste le marché couvert convivial et abordable où chacune des parties peut trouver son compte. Nombreux sont les commerçants, installés dans le marché d'El Meridja, qui se plaignent de ne plus faire de chiffre d'affaires alors qu'ils sont tenus d'assumer les frais onéreux qui se répercutent donc sur le prix de la marchandise, faisant fuir la clientère. «Un véritable cercle vicieux», nous dit-on. Les habitants de Baraki quant à eux réclament des marchés couverts de proximité qui puissent à la fois mettre fin à l'informel et proposer des produits abordables pour toutes les bourses. Les commerçants, eux, voudraient des marchés tout proches des agglomérations populeuses pour attirer un maximum de clients, chose que réfutent les familles qui veulent bien payer moins cher, mais pas au détriment de leur quiétude. «Les marchés trop proches des zones d'habitations sont source de nuisances diverses. Il n'y a qu'à voir le calvaire enduré par les habitants de Boumaâti par la proximité du marché», nous dira un citoyen qui nous affirme préférer se déplacer pour effectuer ses achats quotidiens plutôt que de subir les nuisances d'un marché près de chez lui. «Qui dit marché, dit insalubrité, nuisances diverses et différentes sortes de fléaux sociaux», ajoute-t-il. Face à cette cacophonie grandissante et des avis contradictoires les responsable locaux, qui précisent que les citoyens ont «le droit d'exprimer leur avis concernant les décisions prises pour eux», ont donc décidé de réviser leur plan de programmation tenant compte des avis des uns et des autres. «Nous avons voulu apporter un nouveau concept des marchés de proximité dans la localité en y adoptant la méthode européenne, mais cela ne semble pas avoir l'aval des citoyens et des commerçants. Face au rejet des résidants de la commune, nous n'avons d'autre choix que de trouver une solution qui puisse arranger toutes les parties», nous dit-on. Mais tout en ne manquant pas de préciser que la chasse contre le commerce informel est toujours ouverte et que l'éradication de ce fléau ne peut faire l'objet d'aucune négociation. Voilà qui est dit et donc les revendeurs n'ont plus qu'à remballer leurs balots, débarrasser les trottoirs pour permettre aux familles de renouer avec leur quiétude.