La secrétaire générale et porte- parole du PT, Louisa Hanoune n'y est pas allée avec le dos de cuillère pour s'insurger contre la décision du tribunal d'El Hadjar qui a ordonné aux travailleurs du complexe d'AcelorMittal de la même ville de reprendre le travail. La première responsable du PT a saisi l'occasion de la célébration, à Alger, du vingtième anniversaire de la création de sa formation politique pour «s'interroger sur le sens à donner à cette décision», soulignant que «les revendications des travailleurs du complexe sont légitimes». Elle s'offusque de cette décision et crie «halte à l'intrumentalisation de la justice». Elle réaffirme son «soutien et sa solidarité» aux salariés de cette entreprise et au secrétaire général du syndicat d'entreprise, Smaïn Kouadria et critique violemment la multinationale ArcelorMittal qui ne «respecte pas les lois de la République». Elle interpelle dans ce contexte le Premier ministre et le ministre du Travail «à prendre des mesures à même de contraindre cette entreprise au respect des lois algériennes». L'Algérie n'est pas une république bananière, a-t-elle tonné, soulignant que «l'ère de l'indigénat est terminée», avant de dresser un bilan négatif de la gestion du complexe par Arcelor Mittal. Selon elle, l'effectif du complexe est passé de 22 mille à 6.200 travailleurs depuis la reprise du complexe par la multinationale. Face à ce bilan, la secrétaire générale du PT demande tout simplement, «la renationalisation du complexe sans achat, ni indemnité», à la fin du contrat en 2011, d'Arcelor Mittal. Pour Louisa Hanoune, «aucune chose, ni aucune force ne peut interdire aux travailleurs d'exercer leur droit syndical», et elle appelle ArcelorMittal «à reprendre les négociations avec les salariés du complexe», et elle s'interroge si cette multinationale pourrait faire la même chose en France ou ailleurs où elle est présente. En préliminaires de son intervention, la secrétaire générale du PT a rappelé l'itinéraire et les actions entreprises par son parti «pour le retour de la paix» et dénonce «les aventuriers», aidés de l'extérieur pour le démembrement du pays. Elle rappelle la revendication que la langue tamazight promue langue nationale et dénonce aussi par là même ceux qui prônent un double discours. Selon elle, la solution viendrait par l'élection d'une assemblée constituante et interpelle le président de République à organiser des élections anticipées pour élire une Constituante, seule, selon elle, «à même de contrôler l'exécutif». Par ailleurs, elle s'alarme de ce que «le khamassa» revienne à la faveur du projet de loi définissant le mode d'exploitation des terres agricoles relevant des biens de l'Etat et salue la loi de finances complémentaire 2009, qu'elle qualifie de «rupture» malgré les insuffisances, avec les politiques suivies jusque-là et revendique d'aller plus en avant à la faveur de loi complémentaire 2010. La secrétaire générale et porte- parole du PT, Louisa Hanoune n'y est pas allée avec le dos de cuillère pour s'insurger contre la décision du tribunal d'El Hadjar qui a ordonné aux travailleurs du complexe d'AcelorMittal de la même ville de reprendre le travail. La première responsable du PT a saisi l'occasion de la célébration, à Alger, du vingtième anniversaire de la création de sa formation politique pour «s'interroger sur le sens à donner à cette décision», soulignant que «les revendications des travailleurs du complexe sont légitimes». Elle s'offusque de cette décision et crie «halte à l'intrumentalisation de la justice». Elle réaffirme son «soutien et sa solidarité» aux salariés de cette entreprise et au secrétaire général du syndicat d'entreprise, Smaïn Kouadria et critique violemment la multinationale ArcelorMittal qui ne «respecte pas les lois de la République». Elle interpelle dans ce contexte le Premier ministre et le ministre du Travail «à prendre des mesures à même de contraindre cette entreprise au respect des lois algériennes». L'Algérie n'est pas une république bananière, a-t-elle tonné, soulignant que «l'ère de l'indigénat est terminée», avant de dresser un bilan négatif de la gestion du complexe par Arcelor Mittal. Selon elle, l'effectif du complexe est passé de 22 mille à 6.200 travailleurs depuis la reprise du complexe par la multinationale. Face à ce bilan, la secrétaire générale du PT demande tout simplement, «la renationalisation du complexe sans achat, ni indemnité», à la fin du contrat en 2011, d'Arcelor Mittal. Pour Louisa Hanoune, «aucune chose, ni aucune force ne peut interdire aux travailleurs d'exercer leur droit syndical», et elle appelle ArcelorMittal «à reprendre les négociations avec les salariés du complexe», et elle s'interroge si cette multinationale pourrait faire la même chose en France ou ailleurs où elle est présente. En préliminaires de son intervention, la secrétaire générale du PT a rappelé l'itinéraire et les actions entreprises par son parti «pour le retour de la paix» et dénonce «les aventuriers», aidés de l'extérieur pour le démembrement du pays. Elle rappelle la revendication que la langue tamazight promue langue nationale et dénonce aussi par là même ceux qui prônent un double discours. Selon elle, la solution viendrait par l'élection d'une assemblée constituante et interpelle le président de République à organiser des élections anticipées pour élire une Constituante, seule, selon elle, «à même de contrôler l'exécutif». Par ailleurs, elle s'alarme de ce que «le khamassa» revienne à la faveur du projet de loi définissant le mode d'exploitation des terres agricoles relevant des biens de l'Etat et salue la loi de finances complémentaire 2009, qu'elle qualifie de «rupture» malgré les insuffisances, avec les politiques suivies jusque-là et revendique d'aller plus en avant à la faveur de loi complémentaire 2010.