Barack Obama et le roi Abdallah d'Arabie saoudite ont parlé mardi de l'Iran, de l'Afghanistan et de la paix au Proche-Orient, a indiqué le président des Etats-Unis à l'issue de leur rencontre à Washington, en saluant les "liens solides" entre les deux pays. "Nous avons parlé de notre intérêt commun à travailler de concert pour combattre l'extrémisme violent. Et nous avons parlé d'un ensemble de sujets stratégiques, dont certains liés à l'Afghanistan et au Pakistan; à l'Iran et à ses tentatives de développer des armements nucléaires", a précisé M. Obama après un déjeuner et une réunion avec le souverain dans le Bureau ovale. "Nous avons discuté du processus de paix au Proche-Orient et l'importance de progresser de façon significative et audacieuse pour assurer aux Palestiniens une patrie qui puisse vivre côte-à-côte avec un Etat israélien prospère et en sécurité", a ajouté le président américain. "Nous vous remercions de vos conseils et souhaitons travailler de concert pour renforcer les liens solides entre nos deux pays", a conclu M. Obama à l'adresse du monarque de 86 ans, l'un des principaux alliés des Américains au Moyen-Orient. Il s'agit de la troisième rencontre entre les deux chefs d'Etat depuis début 2009, quand le président américain a pris ses fonctions. La première, le 3 juin 2009 à Ryad, puis le discours adressé le lendemain depuis Le Caire par le président américain au monde arabo-musulman, ont largement comblé le fossé qui existait entre les deux alliés du temps de l'administration de George W. Bush. "Lors des sept dernières décennies, la relation (américano-saoudienne) s'est renforcée, élargie et approfondie, et nous vous remercions de votre contribution" à cet état de fait, a déclaré pour sa part le roi Abdallah, s'en tenant à des propos diplomatiques. Les deux dirigeants n'ont pas fait mention devant la presse de la demande de Ryad de renforcer son armement face à la menace iranienne, y compris la requête toujours en souffrance d'acquérir 72 avions de combat F-15 Eagle. Bien qu'ils approuvent le rôle de Washington dans les principales questions régionales, les Saoudiens ont des appréhensions quant à son approche des dossiers iranien et afghan. Et ils craignent que l'engagement de M. Obama en faveur d'un accord de paix israélo-palestinien ne se soit affaibli face à l'intransigeance d'Israël, selon des experts. Les Saoudiens estiment qu'un règlement de la question palestinienne contribuerait à régler les autres problèmes régionaux, y compris la menace que constituerait l'Iran. Traditionnellement discret, le ministre saoudien des Affaires étrangères Saoud Al-Fayçal a publiquement critiqué en février les sanctions contre la république islamique. En mai, l'ancien chef des renseignements saoudiens, le prince Turki al-Fayçal, a affirmé que les Américains étaient "incapables" de résoudre les problèmes de l'Afghanistan et que Washington "ne devrait pas croire qu'il peut régler les maux de l'Afghanistan par les moyens militaires". Barack Obama et le roi Abdallah d'Arabie saoudite ont parlé mardi de l'Iran, de l'Afghanistan et de la paix au Proche-Orient, a indiqué le président des Etats-Unis à l'issue de leur rencontre à Washington, en saluant les "liens solides" entre les deux pays. "Nous avons parlé de notre intérêt commun à travailler de concert pour combattre l'extrémisme violent. Et nous avons parlé d'un ensemble de sujets stratégiques, dont certains liés à l'Afghanistan et au Pakistan; à l'Iran et à ses tentatives de développer des armements nucléaires", a précisé M. Obama après un déjeuner et une réunion avec le souverain dans le Bureau ovale. "Nous avons discuté du processus de paix au Proche-Orient et l'importance de progresser de façon significative et audacieuse pour assurer aux Palestiniens une patrie qui puisse vivre côte-à-côte avec un Etat israélien prospère et en sécurité", a ajouté le président américain. "Nous vous remercions de vos conseils et souhaitons travailler de concert pour renforcer les liens solides entre nos deux pays", a conclu M. Obama à l'adresse du monarque de 86 ans, l'un des principaux alliés des Américains au Moyen-Orient. Il s'agit de la troisième rencontre entre les deux chefs d'Etat depuis début 2009, quand le président américain a pris ses fonctions. La première, le 3 juin 2009 à Ryad, puis le discours adressé le lendemain depuis Le Caire par le président américain au monde arabo-musulman, ont largement comblé le fossé qui existait entre les deux alliés du temps de l'administration de George W. Bush. "Lors des sept dernières décennies, la relation (américano-saoudienne) s'est renforcée, élargie et approfondie, et nous vous remercions de votre contribution" à cet état de fait, a déclaré pour sa part le roi Abdallah, s'en tenant à des propos diplomatiques. Les deux dirigeants n'ont pas fait mention devant la presse de la demande de Ryad de renforcer son armement face à la menace iranienne, y compris la requête toujours en souffrance d'acquérir 72 avions de combat F-15 Eagle. Bien qu'ils approuvent le rôle de Washington dans les principales questions régionales, les Saoudiens ont des appréhensions quant à son approche des dossiers iranien et afghan. Et ils craignent que l'engagement de M. Obama en faveur d'un accord de paix israélo-palestinien ne se soit affaibli face à l'intransigeance d'Israël, selon des experts. Les Saoudiens estiment qu'un règlement de la question palestinienne contribuerait à régler les autres problèmes régionaux, y compris la menace que constituerait l'Iran. Traditionnellement discret, le ministre saoudien des Affaires étrangères Saoud Al-Fayçal a publiquement critiqué en février les sanctions contre la république islamique. En mai, l'ancien chef des renseignements saoudiens, le prince Turki al-Fayçal, a affirmé que les Américains étaient "incapables" de résoudre les problèmes de l'Afghanistan et que Washington "ne devrait pas croire qu'il peut régler les maux de l'Afghanistan par les moyens militaires".