Si beaucoup d'argent a été déversé dans les constructions privées et publiques, ce n'est pas pour autant que ces constructions sont harmonieuses avec le tissu urbain et conformes aux règles. Des murs en brique inachevés qui demeurent dans cet état depuis des années, des bouts de ferraille qui poussent sur les dalles et parfois enchevêtrés avec des fils électriques et, bien entendu, l'inévitable fameuse antenne parabolique perchée au sommet. Un véritable paysage de désolation. D'où la promulgation de la loi 08/15 de juillet 2008 qui vise en substance à fixer les règles de mise en conformité des constructions et leur achèvement, tout en tenant compte du côté esthétique. La loi prévoit même des mesures coercitives contre les récalcitrants. C'est au tour de ce thème qu'a eu lieu dernièrement une journée d'étude animée par le wali et deux cadres du ministère de l'Habitat, en présence des partenaires du secteur (DLEP, OPGI, DUCH), chefs de daïra et responsables directs. Le représentant du ministère, M. Aït Saâda, a tenu à souligner dans son intervention que "si la Tunisie et le Maroc attirent plus de touristes que nous, c'est grâce, en partie, à l'harmonie de leur tissu urbain. Et pourtant, nous avons beaucoup plus de moyens qu'eux". En citant l'exemple de Tazrout, un village typiquement berbère, le conférencier poursuit : "Nous avons une grande civilisation en terme d'architecture et notre style de construction doit impérativement refléter cette civilisation en la remettant au goût du jour". Tout le monde attend l'application à la lettre de cette loi pour en finir avec les constructions inachevées qui continuent, quand même, d'émerger avec des façades non peintes. Alors que le respect du cahier des charges et un coup de pinceau pourraient changer complètement le paysage. Si beaucoup d'argent a été déversé dans les constructions privées et publiques, ce n'est pas pour autant que ces constructions sont harmonieuses avec le tissu urbain et conformes aux règles. Des murs en brique inachevés qui demeurent dans cet état depuis des années, des bouts de ferraille qui poussent sur les dalles et parfois enchevêtrés avec des fils électriques et, bien entendu, l'inévitable fameuse antenne parabolique perchée au sommet. Un véritable paysage de désolation. D'où la promulgation de la loi 08/15 de juillet 2008 qui vise en substance à fixer les règles de mise en conformité des constructions et leur achèvement, tout en tenant compte du côté esthétique. La loi prévoit même des mesures coercitives contre les récalcitrants. C'est au tour de ce thème qu'a eu lieu dernièrement une journée d'étude animée par le wali et deux cadres du ministère de l'Habitat, en présence des partenaires du secteur (DLEP, OPGI, DUCH), chefs de daïra et responsables directs. Le représentant du ministère, M. Aït Saâda, a tenu à souligner dans son intervention que "si la Tunisie et le Maroc attirent plus de touristes que nous, c'est grâce, en partie, à l'harmonie de leur tissu urbain. Et pourtant, nous avons beaucoup plus de moyens qu'eux". En citant l'exemple de Tazrout, un village typiquement berbère, le conférencier poursuit : "Nous avons une grande civilisation en terme d'architecture et notre style de construction doit impérativement refléter cette civilisation en la remettant au goût du jour". Tout le monde attend l'application à la lettre de cette loi pour en finir avec les constructions inachevées qui continuent, quand même, d'émerger avec des façades non peintes. Alors que le respect du cahier des charges et un coup de pinceau pourraient changer complètement le paysage.