"Des odeurs nauséabondes, des couloirs et des chambres infects, du matériel sale et non stérilisé. Des femmes de ménage qui traînent partout à longueur de journée, mais qui, en réalité, ne font rien..." tel est le témoignage d'une patiente ayant accouché à la maternité de l'hôpital de Belfort . "Des odeurs nauséabondes, des couloirs et des chambres infects, du matériel sale et non stérilisé. Des femmes de ménage qui traînent partout à longueur de journée, mais qui, en réalité, ne font rien..." tel est le témoignage d'une patiente ayant accouché à la maternité de l'hôpital de Belfort . Ce n'est plus un secret pour personne que le problème de l'insalubrité n'est plus uniquement dans les rues, mais malheureusement a réussu à s'introduire au sein de nombreuses infrastructures. Cela est d'autant plus grave quand il s'agit d'établissements de santé : CHU, salles de soins, cliniques "publiques ou privées" partagent en effet cette triste réalité. Pourtant le personnel médical reste conscient du fait que les infections nosocomiales sont la cause incontestable du manque d'hygiène. Selon une étude consacrée à l'hygiène hospitalière, dont les résultats ont été rendus publics fin 2009, près de la moitié du personnel médical et paramédical en Algérie, 47%, ne se lave pas les mains avant un acte médical. Chose qui ne fait qu'aggraver dangereusement la dégradation en continue de la santé dans notre pays. Et ce malgré la mise en place des services "Clin" représentant des comités de lutte contre les infections nosocomiales, ainsi que les EOH, qui sont des équipes opérationnelles en hygiène hospitalière et qui devaient avoir pour mission la mise en œuvre d'une politique de prévention et de surveillance définie par les Clins en collaboration avec la direction des soins infirmiers, mais qui elles aussi ne semblent pas bien fonctionner pour manque de coordination entre les différents services,les directions des hôpitaux et des centres de soins. Même les grands hôpitaux contaminés Il faut dire que même les plus grands hôpitaux de la capitale, les cliniques et les centres de santé de proximité sont dans un état lamentable à cause de cette insalubrité galopante. Le manque de professionnalisme, de contrôle dans le gestion de certains établissements à travers la capitale fait que le patient, aujourd'hui, appréhende de tomber malade par crainte de se retrouver obligé de se rendre vers un centre de soins ou même un CHU. En dépit du fait que des mesures strictes ont été exigé par la tutelle qui a instauré des commissions spéciales pour contrôler ces infrastructure, ces dernières restent malades du manque d'hygiène. Il faut dire qu'aujourd'hui en se rendant dans un hôpital ou un de ces petits centre sanitaires de proximité, il faut bien se préparer à assister à des scènes qui peuvent choquer les âmes sensibles. Des mini-décharges vous accueillent déjà à l'entrée de ces établissements, «cet état de choses vous rebute d'entrée et ne vous encourage pas à aller plus loin», nous dira une personne d'un certain âge à Alger. Allez voir certaines salles de soins et centres de santé de proximité ou même certains hôpitaux, l'hygiène y est proprement inconnue, à commener par le service des urgences en passant par la pédiatrie et la maternité... «Le malade est exposé à des odeurs nauséabondes, des couloirs et des murs infects, un matériel sale et non stérilisé», témoigne une jeune maman ayant accouché au sein de l'hôpital de Belfort à El-Harrach. Agents d'entretien omniprésents, mais inefficaces Des femmes de ménage traînent partout à longueur de journée avec leur matériel, mais en réalité elles ne font pas grand-chose ou du moins Car il suffit d'un nettoyage quotidien et bien fait pour que les sanitaires ne donnent pas l'envie de fuir au plus vite, dans les services de maternité ou même les salles de consultation. Dans certaines maternité les femmes sont des dizaine à se partager quelques mètres carrés crasseux et où l'on voit rarement des femmes de ménage... faire leur travail. «Il m'est arrivé durant les quelques jours passés à l'hôpital de Belfort où j'ai accouché par césarienne d'aider de jeunes nouvelles mamans à changer leurs draps de lits et j'ai même nettoyé le vomi d'une femme très malade, après avoir attendu vainement que quelqu'un se manifeste pour venir nettoyer ou simplement l'aider à se nettoyer», nous dira la jeune maman. L'absence d'hygiène a atteint un seuil alarmant, même au sein des plus grands CHU d'Alger, que dire alors de ces petites salles de soins désertées par leurs staffs médicaux, là où l'on trouve rarement un médecin ou même un infirmier, comme c'est le cas pour plusieurs petits centres dans des localités algéroises. Des femmes de ménage pour... l'orientation L'hôpital de Ben Aknoun, lui non plus, n'est pas épargné par cette tragique réalité. Lors d'une virée sur les lieux, il y a de cela quelques jours, nous avons pu constater que l'hygiène est le grand absent. À partir de la réception, en passant par le service des urgences, au service d'orthopédie, des déchets en tous genres, abandonnés un peu partout, et des femmes de ménage se chargeant de... l'orientation des patients. L'hôpital Mohamed-Debaghine ex-Maillot de Bab El-Oued, connaît également un manque flagrant en matière d'hygiène dans certains services à l'instar des urgences et même au bloc opératoire. Nous avons tenté, vainement, d'avoir l'avis des administrations sur cette situation, nos multiples appels téléphoniques n'ayant pas reçu d'écho. Ce n'est plus un secret pour personne que le problème de l'insalubrité n'est plus uniquement dans les rues, mais malheureusement a réussu à s'introduire au sein de nombreuses infrastructures. Cela est d'autant plus grave quand il s'agit d'établissements de santé : CHU, salles de soins, cliniques "publiques ou privées" partagent en effet cette triste réalité. Pourtant le personnel médical reste conscient du fait que les infections nosocomiales sont la cause incontestable du manque d'hygiène. Selon une étude consacrée à l'hygiène hospitalière, dont les résultats ont été rendus publics fin 2009, près de la moitié du personnel médical et paramédical en Algérie, 47%, ne se lave pas les mains avant un acte médical. Chose qui ne fait qu'aggraver dangereusement la dégradation en continue de la santé dans notre pays. Et ce malgré la mise en place des services "Clin" représentant des comités de lutte contre les infections nosocomiales, ainsi que les EOH, qui sont des équipes opérationnelles en hygiène hospitalière et qui devaient avoir pour mission la mise en œuvre d'une politique de prévention et de surveillance définie par les Clins en collaboration avec la direction des soins infirmiers, mais qui elles aussi ne semblent pas bien fonctionner pour manque de coordination entre les différents services,les directions des hôpitaux et des centres de soins. Même les grands hôpitaux contaminés Il faut dire que même les plus grands hôpitaux de la capitale, les cliniques et les centres de santé de proximité sont dans un état lamentable à cause de cette insalubrité galopante. Le manque de professionnalisme, de contrôle dans le gestion de certains établissements à travers la capitale fait que le patient, aujourd'hui, appréhende de tomber malade par crainte de se retrouver obligé de se rendre vers un centre de soins ou même un CHU. En dépit du fait que des mesures strictes ont été exigé par la tutelle qui a instauré des commissions spéciales pour contrôler ces infrastructure, ces dernières restent malades du manque d'hygiène. Il faut dire qu'aujourd'hui en se rendant dans un hôpital ou un de ces petits centre sanitaires de proximité, il faut bien se préparer à assister à des scènes qui peuvent choquer les âmes sensibles. Des mini-décharges vous accueillent déjà à l'entrée de ces établissements, «cet état de choses vous rebute d'entrée et ne vous encourage pas à aller plus loin», nous dira une personne d'un certain âge à Alger. Allez voir certaines salles de soins et centres de santé de proximité ou même certains hôpitaux, l'hygiène y est proprement inconnue, à commener par le service des urgences en passant par la pédiatrie et la maternité... «Le malade est exposé à des odeurs nauséabondes, des couloirs et des murs infects, un matériel sale et non stérilisé», témoigne une jeune maman ayant accouché au sein de l'hôpital de Belfort à El-Harrach. Agents d'entretien omniprésents, mais inefficaces Des femmes de ménage traînent partout à longueur de journée avec leur matériel, mais en réalité elles ne font pas grand-chose ou du moins Car il suffit d'un nettoyage quotidien et bien fait pour que les sanitaires ne donnent pas l'envie de fuir au plus vite, dans les services de maternité ou même les salles de consultation. Dans certaines maternité les femmes sont des dizaine à se partager quelques mètres carrés crasseux et où l'on voit rarement des femmes de ménage... faire leur travail. «Il m'est arrivé durant les quelques jours passés à l'hôpital de Belfort où j'ai accouché par césarienne d'aider de jeunes nouvelles mamans à changer leurs draps de lits et j'ai même nettoyé le vomi d'une femme très malade, après avoir attendu vainement que quelqu'un se manifeste pour venir nettoyer ou simplement l'aider à se nettoyer», nous dira la jeune maman. L'absence d'hygiène a atteint un seuil alarmant, même au sein des plus grands CHU d'Alger, que dire alors de ces petites salles de soins désertées par leurs staffs médicaux, là où l'on trouve rarement un médecin ou même un infirmier, comme c'est le cas pour plusieurs petits centres dans des localités algéroises. Des femmes de ménage pour... l'orientation L'hôpital de Ben Aknoun, lui non plus, n'est pas épargné par cette tragique réalité. Lors d'une virée sur les lieux, il y a de cela quelques jours, nous avons pu constater que l'hygiène est le grand absent. À partir de la réception, en passant par le service des urgences, au service d'orthopédie, des déchets en tous genres, abandonnés un peu partout, et des femmes de ménage se chargeant de... l'orientation des patients. L'hôpital Mohamed-Debaghine ex-Maillot de Bab El-Oued, connaît également un manque flagrant en matière d'hygiène dans certains services à l'instar des urgences et même au bloc opératoire. Nous avons tenté, vainement, d'avoir l'avis des administrations sur cette situation, nos multiples appels téléphoniques n'ayant pas reçu d'écho.