La Société algérienne de néphrologie dialyse et transplantation (SANDT), en collaboration avec le service de néphrologie du CHU Beni Messous a organisé, jeudi dernier, une conférence débat ayant pour thème : «Transplantation rein et pancréas». Une perspective en voie de développement en Algérie qui sera réalisée vers la fin de l'année 2010. La Société algérienne de néphrologie dialyse et transplantation (SANDT), en collaboration avec le service de néphrologie du CHU Beni Messous a organisé, jeudi dernier, une conférence débat ayant pour thème : «Transplantation rein et pancréas». Une perspective en voie de développement en Algérie qui sera réalisée vers la fin de l'année 2010. La conférence a été animée par le Pr J.P Squifflet, éminent chirurgien de l'université de Liège en Belgique, spécialisé dans la transplantation du rein et du pancréas. Le Pr Squifflet, qui a toujours apporté sa contribution ainsi que de nouvelles techniques aux spécialistes algériens de la greffe des reins, débattra sur le sujet de la greffe du pancréas pour les malades atteints de diabète d'abord et pourquoi pas des autres organes. Il dira dans ce sens qu' «en Algérie, beaucoup de diabétiques arrivent au stade d'insuffisance rénale». Leur nombre s'accroît d'ailleurs d'année en année. La majorité de ces patients nécessite une transplantation rénale et pancréatique. Il faut dire qu'en Algérie la demande est plus forte dans la mesure où seulement 120 à 130 malades bénéficient d'une greffe des reins, alors que la demande est de 600 par année. Un chiffre appelé encore à augmenter. Le Pr Squifflet expliquera à cet effet que «ce sont surtout les diabétiques du type 1 qui risquent le plus de recourir inéluctablement à cette greffe, particulièrement chez les jeunes enfants. Ces patients doivent être greffés soit du pancréas, si les reins ne sont pas touchés ou parfois des deux organes à la fois». Ce type d'intervention (pancréas, ou rein pancréas) déclare t-il, ne s'est jamais réalisé en Algérie, les patients sont contraints de se faire greffer à l'étranger. Il dira : « Si nous parlons aujourd'hui de ce type d'intervention, nous allons probablement effectuer des prélèvements d'organes sur des morts en état encéphalique. A partir de ces morts, on peut réaliser des transplantations des reins, du pancréas, du foie, du poumon et pourquoi pas du cœurs.» Selon le conférencier, tous les organes sains d'un mort en état encéphalique, dont le cœur bat encore, peuvent être prélevés. « A Blida, cela fait 3 mois, il y'a eu un prélèvement des reins avec succès sur un accidenté de 17 ans. Nous aurions pu prélever tous ses organes et aurions pu sauver d'autres vies humaines. Mais en Algérie, il n'y pas encore de liste d'attente des receveurs, comme c'est le cas pour les reins». L'Agence de bio médecines algérienne, (ABMA ) qui se charge de la tâche d'établir lesdites listes d'attente, semble être sur la bonne voie. Une fois la liste des demandeurs établie, cette agence va ensuite «dispatcher les organes d'une façon juste et anonyme». En conclusion, le conférencier reste optimiste et déclare : « Si tout se passe bien, la première greffe pancréatique sera réalisée avant la fin de l'année. » En tout état de cause et même si le prélèvement d'organes sur un mort en état encéphalique à été autorisé par les religieux depuis 1986, il n'en demeure pas moins que le recours à cette pratique n'est toujours pas répondu. La conférence a été animée par le Pr J.P Squifflet, éminent chirurgien de l'université de Liège en Belgique, spécialisé dans la transplantation du rein et du pancréas. Le Pr Squifflet, qui a toujours apporté sa contribution ainsi que de nouvelles techniques aux spécialistes algériens de la greffe des reins, débattra sur le sujet de la greffe du pancréas pour les malades atteints de diabète d'abord et pourquoi pas des autres organes. Il dira dans ce sens qu' «en Algérie, beaucoup de diabétiques arrivent au stade d'insuffisance rénale». Leur nombre s'accroît d'ailleurs d'année en année. La majorité de ces patients nécessite une transplantation rénale et pancréatique. Il faut dire qu'en Algérie la demande est plus forte dans la mesure où seulement 120 à 130 malades bénéficient d'une greffe des reins, alors que la demande est de 600 par année. Un chiffre appelé encore à augmenter. Le Pr Squifflet expliquera à cet effet que «ce sont surtout les diabétiques du type 1 qui risquent le plus de recourir inéluctablement à cette greffe, particulièrement chez les jeunes enfants. Ces patients doivent être greffés soit du pancréas, si les reins ne sont pas touchés ou parfois des deux organes à la fois». Ce type d'intervention (pancréas, ou rein pancréas) déclare t-il, ne s'est jamais réalisé en Algérie, les patients sont contraints de se faire greffer à l'étranger. Il dira : « Si nous parlons aujourd'hui de ce type d'intervention, nous allons probablement effectuer des prélèvements d'organes sur des morts en état encéphalique. A partir de ces morts, on peut réaliser des transplantations des reins, du pancréas, du foie, du poumon et pourquoi pas du cœurs.» Selon le conférencier, tous les organes sains d'un mort en état encéphalique, dont le cœur bat encore, peuvent être prélevés. « A Blida, cela fait 3 mois, il y'a eu un prélèvement des reins avec succès sur un accidenté de 17 ans. Nous aurions pu prélever tous ses organes et aurions pu sauver d'autres vies humaines. Mais en Algérie, il n'y pas encore de liste d'attente des receveurs, comme c'est le cas pour les reins». L'Agence de bio médecines algérienne, (ABMA ) qui se charge de la tâche d'établir lesdites listes d'attente, semble être sur la bonne voie. Une fois la liste des demandeurs établie, cette agence va ensuite «dispatcher les organes d'une façon juste et anonyme». En conclusion, le conférencier reste optimiste et déclare : « Si tout se passe bien, la première greffe pancréatique sera réalisée avant la fin de l'année. » En tout état de cause et même si le prélèvement d'organes sur un mort en état encéphalique à été autorisé par les religieux depuis 1986, il n'en demeure pas moins que le recours à cette pratique n'est toujours pas répondu.