L'Algérie est encore loin de pouvoir répondre, par elle-même, au besoin en médicaments de chaque citoyen. En effet, avec seulement 37% des besoins en médicaments produits localement, l'importation reste l'unique recours pour répondre à la demande locale. C'est du moins, le constat à faire, à en juger par les déclarations faites par le ministre en charge du secteur. Djamel Ould Abbes, ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, lors d'une rencontre, jeudi, avec des praticiens experts sur l'élaboration d'une liste nationale des médicaments essentiels, a qualifié de «lourde» la facture d'importation des produits pharmaceutiques. Ces derniers ont atteint, rien que l'année dernière, la somme de 1.670 millions d'euros. Ce qui, encore une fois, selon le ministre, confirmerait la dépendance par rapport à l'étranger en la matière. La facture globale des médicaments a atteint à la même période, a-t-on précisé, 1.453 millions d'euros (soit 62% sont des médicaments importés). La production locale, pour sa part, a atteint, l'année dernière, 533 millions d'euros, a indiqué le ministre, précisant de ce fait que 5.400 médicaments, toutes spécialités confondues, ont été enregistrés à la même période soit 1.022 appellations internationales communes. «L'Algérie arrive en tête des pays africains en matière de consommation de médicaments par personne», a-t-il souligné. L e seul échappatoire, faut-il le dire, réside dans le développement de la production locale. Dans ce sens, le ministre a souligné «la nécessité d'encourager le développement de la production nationale et l'utilisation des médicaments génériques». Il a également mis l'accent sur l'importance de contrôler la facture d'importation à travers une utilisation rationnelle des médicaments. L'Algérie est encore loin de pouvoir répondre, par elle-même, au besoin en médicaments de chaque citoyen. En effet, avec seulement 37% des besoins en médicaments produits localement, l'importation reste l'unique recours pour répondre à la demande locale. C'est du moins, le constat à faire, à en juger par les déclarations faites par le ministre en charge du secteur. Djamel Ould Abbes, ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, lors d'une rencontre, jeudi, avec des praticiens experts sur l'élaboration d'une liste nationale des médicaments essentiels, a qualifié de «lourde» la facture d'importation des produits pharmaceutiques. Ces derniers ont atteint, rien que l'année dernière, la somme de 1.670 millions d'euros. Ce qui, encore une fois, selon le ministre, confirmerait la dépendance par rapport à l'étranger en la matière. La facture globale des médicaments a atteint à la même période, a-t-on précisé, 1.453 millions d'euros (soit 62% sont des médicaments importés). La production locale, pour sa part, a atteint, l'année dernière, 533 millions d'euros, a indiqué le ministre, précisant de ce fait que 5.400 médicaments, toutes spécialités confondues, ont été enregistrés à la même période soit 1.022 appellations internationales communes. «L'Algérie arrive en tête des pays africains en matière de consommation de médicaments par personne», a-t-il souligné. L e seul échappatoire, faut-il le dire, réside dans le développement de la production locale. Dans ce sens, le ministre a souligné «la nécessité d'encourager le développement de la production nationale et l'utilisation des médicaments génériques». Il a également mis l'accent sur l'importance de contrôler la facture d'importation à travers une utilisation rationnelle des médicaments.