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Patients et pharmaciens de plus en plus inquiets à Aïn Defla
La pénurie de médicaments persiste
Publié dans La Tribune le 14 - 04 - 2010


Photo : Riad
De notre correspondant à Aïn Defla
Madani Azzeddine
Le développement technologique s'impose progressivement dans les sociétés et les pousse à s'adapter aux nouvelles mutations.
Ce n'est pas une nouvelle mode ou un label à adopter mais plutôt une nouvelle démarche qui devra être introduite d'une manière efficace et permettra d'atteindre les objectifs fixés. L'introduction du système informatique et l'utilisation des nouvelles techniques de l'information et de la communication ont pour but de simplifier les démarches à suivre et de réduire notamment le temps de traitement des dossiers.
De nombreux pays au monde appliquent ce système mais chacun en fonction des moyens dont il dispose.
L'Algérie essaye, elle aussi, par tous les moyens, d'atteindre un développement dans ce domaine. Des sommes d'argent colossales ont été engagées pour l'acquisition de matériel informatique, y compris les logiciels et les différents réseaux permettant de relier les différents services.
Le développement des techniques informatiques dans la CNAS engagé depuis un certain temps est sur le point d'atteindre une grande partie des objectifs tracés. Cependant, le retard cumulé a sûrement un impact sur les assurés. La mise en place de la carte «Chiffa» dans plusieurs wilayas du pays va permettre de rendre plus performant le traitement des ordonnances des patients ainsi que leurs consultations médicales. Au niveau de la wilaya de Aïn Defla, l'opération d'établissement de ces cartes se poursuit mais une partie seulement est opérationnelle, il s'agit de celles conçues pour les retraités, les pensionnaires et les invalides. Ces derniers peuvent s'en servir au niveau des pharmaciens alors que les autres, à savoir les fonctionnaires, ne peuvent pas les utiliser pour l'instant et ce, même si elles sont en leur possession. L'entrée en service de ces cartes reste tributaire de leur validation qui sera effectuée prochainement. Dans ce même chapitre, l'utilisation du carnet reste tributaire du dépôt du dossier pour l'établissement de la carte «Chiffa» selon certains citoyens, disant que les pharmaciens continuent de servir ceux qui présentent ce carnet, mais seulement s'il n'est pas gelé par les services de la CNAS. Ces derniers, selon notre même source, n'optent pour ce moyen que pour inciter les bénéficiaires à retirer leurs cartes si elles sont établies ou à les encourager à déposer le dossier nécessaire pour leur obtention.
En somme, le carnet et la carte «Chiffa» sont opérationnels au niveau des officines de la wilaya de Aïn Defla depuis que les services de la CNAS ont pris toutes les dispositions pour que les patients ne soient pas pénalisés par ce remplacement progressif du carnet par la carte. Pour ce qui est de la différence entre l'utilisation du carnet et de la carte, des pharmaciens trouvent que la carte est plus pratique et permet de gagner beaucoup de temps d'autant que le patient ne va plus attendre jusqu'à l'impression de sa facture comme il le faisait avant avec le carnet. Mais cette avancée dans le traitement et les prestations est stoppée par la pénurie persistante des médicaments.
Posséder la carte «Chiffa» ou le carnet, c'est du pareil au même, lorsque, de toute façon, le médicament est introuvable.
Les patients continuent de souffrir du manque, voire de l'absence de certains médicaments. Kamel dira qu'il est difficile aujourd'hui de trouver tous les médicaments prescrits. «Parfois, je dois attendre quelques jours pour en avoir alors que le retard dans le traitement influe sur ma santé», atteste notre interlocuteur avant d'ajouter qu'avec l'introduction du générique, même l'efficacité des médicaments s'en ressent. Pour certains pharmaciens, il existe un déficit de certains médicaments qu'il faut combler au moyen de l'importation. «Nous éprouvons des difficultés à nous approvisionner d'autant que certains produits importants n'existent pas du tout sur le marché», affirme un pharmacien.
En effet, la production locale ne pouvant satisfaire la demande et couvrir les besoins du marché national, le recours à l'importation est donc inévitable. Toutefois, il appartient aux pouvoirs publics d'organiser et d'encadrer l'activité des importateurs, non en interdisant seulement l'importation des médicaments produits localement -comme c'est le cas actuellement-, mais en accordant l'autorisation d'importer aux plus méritants (les importateurs qui ont investi dans la production, comme exigé par la loi) et en imposant un «numerus clausus» qui limitera l'importation aux besoins réels du marché. Ainsi, les importations seront coordonnées pour ne pas sur-importer un médicament, parce qu'il est très demandé et se retrouver avec des surplus alors qu'un autre médicament reste introuvable, ce qui se passe actuellement.
On peut souvent avoir sur le marché un médicament importé sous différentes appellations par différents importateurs alors qu'un autre est toujours en rupture.
Aussi producteurs et prescripteurs plaident-ils pour une harmonisation et une coordination de l'activité de production et de l'importation de manière qu'elles soient complémentaires, et ce, pour couvrir tous les besoins du marché.
En fait, il s'agira, s'accordent-ils à dire, de revoir la politique du médicament et d'y apporter les correctifs nécessaires «pour garantir la disponibilité des médicaments sur le marché en tout lieu, tout temps et en quantité suffisante».
Ce devrait être le maître-mot de tous les acteurs et opérateurs intervenant dans le secteur pharmaceutique, à leur tête le ministère de la Santé, qui a toute la responsabilité de la désorganisation et/ou de l'organisation du secteur ainsi que de la disponibilité des
médicaments.


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