Ils peuvent leur dire merci. Danke (en allemand dans le texte) ! L'Allemagne, tout entière s'est levée pour le leur dire. Applaudir cette bande de jeunes talents. Qui avaient tout pour réussir, frapper un grand coup dans le ciel africain qui a vu naître une future grande équipe. L'Allemagne, qui n'a pas gagné la Coupe du monde (elle n'était pas loin) mais une équipe prête à tous les défis, peut les remercier de leur avoir offert motif à satisfaction. Une nouvelle fierté. Petite finale, mais, c'est l'avis unanime, grand match. Jusqu'au bout de la punition ? Non, de l'effort. Pas évident au départ pour une machine allemande subitement «grippée», comme déréglée par le test espagnol et des dégâts collatéraux somme toute prévisibles. Un moral affecté et cette envie de se battre émoussée. Avant que T. Muller, le prodige du Bayern Munich, qui avance à pas de géant sur le trophée de meilleur jeune du tournoi en ajoutant de nouveaux points dans ce duel à distance avec Giovanni Dos Santos et André Ayew, les deux autres nominés, n'ouvre le score et remet un peu d'ordre dans la maison. Remet son équipe sur orbite d'un succès long à se dessiner. Contesté de bout en bout par une vaillante, accrocheuse sélection uruguayenne qui ne baissera jamais les bras. Egalisera dix minutes plus tard avant de prendre l'avantage dès le retour des vestiaires par l'inusable et inévitable Forlan pour craquer finalement sous la pression d'un vis-à-vis de retour à la «vie» en ne mettant que cinq petites minutes pour rétablir l'équilibre et faire le trou dans le dernier virage (80') sur une tête victorieuse de Khedira. Un «heading» imparable. A la mesure de la constance dans l'effort justement pour des garçons qui n'auront finalement pas mis longtemps pour digérer l'immense déception de cette demi-finale ratée devant le rouleau compresseur espagnol en prenant le dessus sur un adversaire teigneux à souhait. Qui terminera la partie sur des regrets. Et quels regrets avec ce terrible ballon de Forlan qui verra son ballon aller s'écraser sur la transversale sur un terrible coup franc plein axe, des 20 m. Un dernier coup de génie uruguayen donnant plus de saveur à ce match de «trop», une sorte de punition que beaucoup souhaitent voir disparaître du programme. Belle manière de tourner une belle page en attendant d'en ouvrir d'autres, de grandir, pour une équipe qui a mis d'accord tout le monde sur son immense potentiel. L'Allemagne peut leur dire merci. L'Europe également qui fait finalement, en accaparant les trois places du podium, de ce premier Mondial africain, une belle chasse gardée après des débuts plutôt laborieux. Une Europe qui en fait un beau jardin avec cette finale Espagne-Pays Bas. Lance un sérieux avertissement aux autres continents. Amérique du Sud en tête qui accueillera la prochaine édition (2014) dans un pays, le Brésil, avide de revanche. Sur le sort et sur lui-même après sa prestation mitigée cette fois. Espagne-Hollande ou Hollande-Espagne (au moment du bouclage, le rideau n'était pas encore tombé sur ce fabuleux sommet). Un beau trio pour repartir pour d'autres succès. Le Vieux Continent et ce joli coup de jeune, ce bain de jouvence avec ces jeunes pousses allemands qui, du haut de leur audace, ont démoli deux citadelles (l'Argentine y pensera pour les quatre années à venir). L'Europe qui peut voir venir. Préparer l'AmSud. Se prépare à survoler à nouveau le monde. L'Allemagne sur la dernière marche d'un podium à cent pour cent européen. Qui gardera en mémoire la leçon infligée à l'Argentine (étrillée 4-0), la promenade de santé face à l'Angleterre (humiliée auparavant 4-1). Un Onze qui a bien marché jusqu'à cet «os» ibérique avalé de travers pour cause d'inexpérience. Promet tellement avec des arguments convaincants. Que son discret coach, Joachim Löw, explique par l'état d'esprit qu'il inculquait à ses hommes avant chaque sortie : «Vos adversaires sont bons, ont de très bons attaquants (…) vous êtes plus jeunes, rapides, endurants. Si vous les mettez sous pression, notamment leur défense, ça va passer» Message reçu. Sur toute la ligne. Du talent, de la fougue et la réponse du terrain. Les joueurs jouent comme les gens aiment. L'Europe, reconnaissante, doit leur dire merci. Les imiter sur cette voie, le jeu développé. L'Afrique aussi, qui a raté son Mondial. Qui doit prendre exemple et apprendre à mieux jouer en équipe. Devenir plus collective. L'Algérie, sûrement. Qui n'a pas pu réaliser son rêve. Devrait penser à plus de risques et d'audace. En faisant confiance à ses jeunes. Danke! Ça se dit, peut se dire aussi en algérien. Un projet est là. A suivre... Ils peuvent leur dire merci. Danke (en allemand dans le texte) ! L'Allemagne, tout entière s'est levée pour le leur dire. Applaudir cette bande de jeunes talents. Qui avaient tout pour réussir, frapper un grand coup dans le ciel africain qui a vu naître une future grande équipe. L'Allemagne, qui n'a pas gagné la Coupe du monde (elle n'était pas loin) mais une équipe prête à tous les défis, peut les remercier de leur avoir offert motif à satisfaction. Une nouvelle fierté. Petite finale, mais, c'est l'avis unanime, grand match. Jusqu'au bout de la punition ? Non, de l'effort. Pas évident au départ pour une machine allemande subitement «grippée», comme déréglée par le test espagnol et des dégâts collatéraux somme toute prévisibles. Un moral affecté et cette envie de se battre émoussée. Avant que T. Muller, le prodige du Bayern Munich, qui avance à pas de géant sur le trophée de meilleur jeune du tournoi en ajoutant de nouveaux points dans ce duel à distance avec Giovanni Dos Santos et André Ayew, les deux autres nominés, n'ouvre le score et remet un peu d'ordre dans la maison. Remet son équipe sur orbite d'un succès long à se dessiner. Contesté de bout en bout par une vaillante, accrocheuse sélection uruguayenne qui ne baissera jamais les bras. Egalisera dix minutes plus tard avant de prendre l'avantage dès le retour des vestiaires par l'inusable et inévitable Forlan pour craquer finalement sous la pression d'un vis-à-vis de retour à la «vie» en ne mettant que cinq petites minutes pour rétablir l'équilibre et faire le trou dans le dernier virage (80') sur une tête victorieuse de Khedira. Un «heading» imparable. A la mesure de la constance dans l'effort justement pour des garçons qui n'auront finalement pas mis longtemps pour digérer l'immense déception de cette demi-finale ratée devant le rouleau compresseur espagnol en prenant le dessus sur un adversaire teigneux à souhait. Qui terminera la partie sur des regrets. Et quels regrets avec ce terrible ballon de Forlan qui verra son ballon aller s'écraser sur la transversale sur un terrible coup franc plein axe, des 20 m. Un dernier coup de génie uruguayen donnant plus de saveur à ce match de «trop», une sorte de punition que beaucoup souhaitent voir disparaître du programme. Belle manière de tourner une belle page en attendant d'en ouvrir d'autres, de grandir, pour une équipe qui a mis d'accord tout le monde sur son immense potentiel. L'Allemagne peut leur dire merci. L'Europe également qui fait finalement, en accaparant les trois places du podium, de ce premier Mondial africain, une belle chasse gardée après des débuts plutôt laborieux. Une Europe qui en fait un beau jardin avec cette finale Espagne-Pays Bas. Lance un sérieux avertissement aux autres continents. Amérique du Sud en tête qui accueillera la prochaine édition (2014) dans un pays, le Brésil, avide de revanche. Sur le sort et sur lui-même après sa prestation mitigée cette fois. Espagne-Hollande ou Hollande-Espagne (au moment du bouclage, le rideau n'était pas encore tombé sur ce fabuleux sommet). Un beau trio pour repartir pour d'autres succès. Le Vieux Continent et ce joli coup de jeune, ce bain de jouvence avec ces jeunes pousses allemands qui, du haut de leur audace, ont démoli deux citadelles (l'Argentine y pensera pour les quatre années à venir). L'Europe qui peut voir venir. Préparer l'AmSud. Se prépare à survoler à nouveau le monde. L'Allemagne sur la dernière marche d'un podium à cent pour cent européen. Qui gardera en mémoire la leçon infligée à l'Argentine (étrillée 4-0), la promenade de santé face à l'Angleterre (humiliée auparavant 4-1). Un Onze qui a bien marché jusqu'à cet «os» ibérique avalé de travers pour cause d'inexpérience. Promet tellement avec des arguments convaincants. Que son discret coach, Joachim Löw, explique par l'état d'esprit qu'il inculquait à ses hommes avant chaque sortie : «Vos adversaires sont bons, ont de très bons attaquants (…) vous êtes plus jeunes, rapides, endurants. Si vous les mettez sous pression, notamment leur défense, ça va passer» Message reçu. Sur toute la ligne. Du talent, de la fougue et la réponse du terrain. Les joueurs jouent comme les gens aiment. L'Europe, reconnaissante, doit leur dire merci. Les imiter sur cette voie, le jeu développé. L'Afrique aussi, qui a raté son Mondial. Qui doit prendre exemple et apprendre à mieux jouer en équipe. Devenir plus collective. L'Algérie, sûrement. Qui n'a pas pu réaliser son rêve. Devrait penser à plus de risques et d'audace. En faisant confiance à ses jeunes. Danke! Ça se dit, peut se dire aussi en algérien. Un projet est là. A suivre...