Des échanges de coups de feu, des voitures incendiées, des Abribus saccagés, des commerces pillés et incendiés : tel a été le week-end du quartier populaire de Villeneuve dans la ville de Grenoble. La mort d'un jeune, d'origine constantinoise, tué par la police après un braquage, a mis le feu aux poudres. Des échanges de coups de feu, des voitures incendiées, des Abribus saccagés, des commerces pillés et incendiés : tel a été le week-end du quartier populaire de Villeneuve dans la ville de Grenoble. La mort d'un jeune, d'origine constantinoise, tué par la police après un braquage, a mis le feu aux poudres. Ce serait après le prêche d'un imam, suivi par une cinquantaine de jeunes rassemblés dans un parc du quartier de la Villeneuve, d'où était originaire Karim Boudouda, que la situation aurait dégénéré selon la presse parisienne dont certains titres sont prompts à dénicher la main du Musulman là où elle n'y est pas. Les jeunes ont alors tout cassé sur leur passage et les évènements ont pris une tournure dramatique. Des échanges de coups de feu, des voitures incendiées, des Abribus saccagés, des commerces pillés et incendiés : tel a été le week-end du quartier populaire de Villeneuve dans la ville de Grenoble. La mort d'un jeune , d'origine constantinoise, tué par la police après un braquage, a mis le feu aux poudres. Karim Boudouda, condamné trois fois aux assises pour vols à main armée, a trouvé la mort jeudi soir à 27 ans au terme d'une course-poursuite après sa fuite du casino d'Uriage-les-Bains, près de Grenoble. Avec l'aide d'un complice, il s'était fait remettre le contenu de la caisse (40 mille euros) sous la menace d'armes lourdes. Au cours de la course-poursuite, à l'entrée de Grenoble, un premier échange de coups de feu a eu lieu avec une voiture de police, blessant légèrement un adjoint de sécurité brûlé par une balle qui lui a frôlé les lèvres. Les policiers de la Brigade anticriminalité ont ensuite poursuivi les malfaiteurs dans le quartier sensible de Villeneuve où résident les familles des deux fuyards. "Les malfaiteurs ont arrêté leur véhicule, le conducteur et le passager sont sortis. Ils ont ouvert le feu à au moins trois reprises en direction des policiers", a déclaré le procureur de la République de Grenoble devant la presse. "Les policiers de la Bac ont alors riposté, l'un de l'intérieur du véhicule avec un fusil à pompe et l'autre de l'extérieur", touchant Karim Boudada à la tête, a-t-il précisé en évoquant la situation de légitime défense. Un fusil d'assaut et un fusil mitrailleur ont d'ailleurs été retrouvés près du corps de Boudouda. Dans le quartier, on a tout de suite pensé à une bavure de la police. Et les violences ont éclaté. Peu après minuit dans la nuit de jeudi, le conducteur d'un tramway a été contraint de s'arrêter devant des broussailles qui avaient été disposées sur les rails et auxquelles on avait mis le feu. Dès lors, plusieurs individus encagoulés et armés de battes de base-ball ont commencé à casser la rame, obligeant les passagers terrifiés à s'enfuir. Les jeunes se sont mis à incendier poubelles et véhicules et les violences ont dégénéré en affrontements avec les forces de l'ordre qui ont encore essuyé des tirs à balles réelles dans la nuit de samedi à dimanche. Le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, s'est rendu sur place où il a promis de rétablir l'ordre public. La tension a d'ailleurs baissé dans la nuit de samedi à dimanche. Le bilan reste tout de même assez lourd, une quinzaine de voitures incendiées, sept personnes interpellées pour "port d'arme" ou détention d'objet pouvant servir de projectile et un quartier quadrillé par plus de trois cents CRS ainsi que d'hommes du GIPN et du RAID. Ce dispositif sera maintenu jusqu'au retour définitif du calme a affirmé le ministre de l'Intérieur. Ce serait après le prêche d'un imam, suivi par une cinquantaine de jeunes rassemblés dans un parc du quartier de la Villeneuve, d'où était originaire Karim Boudouda, que la situation aurait dégénéré selon la presse parisienne dont certains titres sont prompts à dénicher la main du Musulman là où elle n'y est pas. Les jeunes ont alors tout cassé sur leur passage et les évènements ont pris une tournure dramatique. Des échanges de coups de feu, des voitures incendiées, des Abribus saccagés, des commerces pillés et incendiés : tel a été le week-end du quartier populaire de Villeneuve dans la ville de Grenoble. La mort d'un jeune , d'origine constantinoise, tué par la police après un braquage, a mis le feu aux poudres. Karim Boudouda, condamné trois fois aux assises pour vols à main armée, a trouvé la mort jeudi soir à 27 ans au terme d'une course-poursuite après sa fuite du casino d'Uriage-les-Bains, près de Grenoble. Avec l'aide d'un complice, il s'était fait remettre le contenu de la caisse (40 mille euros) sous la menace d'armes lourdes. Au cours de la course-poursuite, à l'entrée de Grenoble, un premier échange de coups de feu a eu lieu avec une voiture de police, blessant légèrement un adjoint de sécurité brûlé par une balle qui lui a frôlé les lèvres. Les policiers de la Brigade anticriminalité ont ensuite poursuivi les malfaiteurs dans le quartier sensible de Villeneuve où résident les familles des deux fuyards. "Les malfaiteurs ont arrêté leur véhicule, le conducteur et le passager sont sortis. Ils ont ouvert le feu à au moins trois reprises en direction des policiers", a déclaré le procureur de la République de Grenoble devant la presse. "Les policiers de la Bac ont alors riposté, l'un de l'intérieur du véhicule avec un fusil à pompe et l'autre de l'extérieur", touchant Karim Boudada à la tête, a-t-il précisé en évoquant la situation de légitime défense. Un fusil d'assaut et un fusil mitrailleur ont d'ailleurs été retrouvés près du corps de Boudouda. Dans le quartier, on a tout de suite pensé à une bavure de la police. Et les violences ont éclaté. Peu après minuit dans la nuit de jeudi, le conducteur d'un tramway a été contraint de s'arrêter devant des broussailles qui avaient été disposées sur les rails et auxquelles on avait mis le feu. Dès lors, plusieurs individus encagoulés et armés de battes de base-ball ont commencé à casser la rame, obligeant les passagers terrifiés à s'enfuir. Les jeunes se sont mis à incendier poubelles et véhicules et les violences ont dégénéré en affrontements avec les forces de l'ordre qui ont encore essuyé des tirs à balles réelles dans la nuit de samedi à dimanche. Le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, s'est rendu sur place où il a promis de rétablir l'ordre public. La tension a d'ailleurs baissé dans la nuit de samedi à dimanche. Le bilan reste tout de même assez lourd, une quinzaine de voitures incendiées, sept personnes interpellées pour "port d'arme" ou détention d'objet pouvant servir de projectile et un quartier quadrillé par plus de trois cents CRS ainsi que d'hommes du GIPN et du RAID. Ce dispositif sera maintenu jusqu'au retour définitif du calme a affirmé le ministre de l'Intérieur.