Mme Ashton Catherine chef de la diplomatie américaine en visite à Ramallah depuis samedi dernier où elle a rencontré le Premier ministre palestinien Salam Fayyad, a réclamé l'ouverture des points de passage dans les deux sens entre la bande de Ghaza et le monde extérieur. Une vingtaine d'ONG ont demandé à l'UE d'"insister pour la levée totale du blocus de Ghaza", à l'occasion de la visite de Mme Ashton à Gaza. Mme Ashton Catherine chef de la diplomatie américaine en visite à Ramallah depuis samedi dernier où elle a rencontré le Premier ministre palestinien Salam Fayyad, a réclamé l'ouverture des points de passage dans les deux sens entre la bande de Ghaza et le monde extérieur. Une vingtaine d'ONG ont demandé à l'UE d'"insister pour la levée totale du blocus de Ghaza", à l'occasion de la visite de Mme Ashton à Gaza. Il faut que les points de passage (du territoire palestinien) soient ouverts dans les deux sens à la population comme aux biens de consommation, a déclaré M. Ashton aux journalistes après une rencontre à Ramallah (Cisjordanie) avec le Premier ministre palestinien Salam Fayyad. "Nous le disons clairement : les gens de Gaza doivent pouvoir vivre normalement", a souligné Mme Ashton qui doit se rendre dimanche dans la bande de Gaza. L'Union européenne est totalement disposée à s'impliquer pour peu qu'elle ait un rôle bien défini à jouer et cela en étroite collaboration avec l'Autorité palestinienne. La chef de la diplomatie fera néanmoins remarquer que cette question n'est pas à l'ordre du jour. De son côté, M. Fayyad a demandé une "levée du siège" imposé depuis quatre ans par Israël à la bande de Gaza, en soulignant que "l'économie de Gaza ne saurait subsister uniquement grâce à des importations" et qu'il lui fallait pouvoir exporter librement. Israël a accepté d'assouplir son blocus de la bande de Ghaza à la suite d'intenses pressions de sa marine le 31 mai contre une flottille humanitaire qui tentait de forcer le passage. Israël a notamment autorisé l'entrée de biens de construction pour des projets de la communauté internationale approuvés par l'Autorité palestinienne. Mais il interdit quasiment toutes les exportations et maintient des restrictions draconiennes au passage des personnes. Cependant les Européens Réclament la reprise des exportations depuis la bande de Gaza et la libéralisation des conditions de circulation des personnes de et vers le territoire Au cours de sa visite de quelques heures, la Haute représentante de l'UE aux Affaires étrangères visitera des installations de l'agence de l'Onu pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) et des programmes d'aide au secteur privé local financés par l'Union. En revanche, elle ne rencontrera aucun représentant du Hamas, étant donné que l'Union européenne et les Etats-Unis la considèrent comme une "organisation terroriste". Entre temps le président égyptien Hosni Moubarak s'entretient séparément avec le dirigeant palestinien Mahmoud Abbas, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu ainsi que l'émissaire américain George Mitchell pour sonder la possibilité d'une reprise des négociations directes entre Israel et les Palestiniens. M. Abbas a déjà rencontré samedi soir le chef des renseignements égyptien Omar Souleimane, en charge du dossier israélo-palestinien, et le chef de la Ligue arabe Amr Moussa, selon l'agence égyptienne de presse Mena. Ce ballet diplomatique au Caire intervient au moment où Washington presse les Palestiniens d'accepter de passer des négociations indirectes, dites de "proximité", à des pourparlers directs avec l'Etat hébreu. Le porte-parole du département d'Etat, Philip Crowley, a affirmé jeudi que les Etats-Unis "croient fortement" à la reprise des négociations directes suspendues depuis l'offensive d'Israël contre la bande de Gaza fin 2008. Le président Barack Obama espère que le face-à-face israélo-palestinien pourra commencer avant le 26 septembre, date de la fin du moratoire partiel de la construction dans les colonies juives de Cisjordanie. Lors d'une rencontre samedi à Ramallah (Cisjordanie) avec M. Mitchell, le président Abbas a réclamé des garanties sur les contentieux de la colonisation juive et de Jérusalem-Est avant de reprendre des négociations directes avec Israël. Il faut que les points de passage (du territoire palestinien) soient ouverts dans les deux sens à la population comme aux biens de consommation, a déclaré M. Ashton aux journalistes après une rencontre à Ramallah (Cisjordanie) avec le Premier ministre palestinien Salam Fayyad. "Nous le disons clairement : les gens de Gaza doivent pouvoir vivre normalement", a souligné Mme Ashton qui doit se rendre dimanche dans la bande de Gaza. L'Union européenne est totalement disposée à s'impliquer pour peu qu'elle ait un rôle bien défini à jouer et cela en étroite collaboration avec l'Autorité palestinienne. La chef de la diplomatie fera néanmoins remarquer que cette question n'est pas à l'ordre du jour. De son côté, M. Fayyad a demandé une "levée du siège" imposé depuis quatre ans par Israël à la bande de Gaza, en soulignant que "l'économie de Gaza ne saurait subsister uniquement grâce à des importations" et qu'il lui fallait pouvoir exporter librement. Israël a accepté d'assouplir son blocus de la bande de Ghaza à la suite d'intenses pressions de sa marine le 31 mai contre une flottille humanitaire qui tentait de forcer le passage. Israël a notamment autorisé l'entrée de biens de construction pour des projets de la communauté internationale approuvés par l'Autorité palestinienne. Mais il interdit quasiment toutes les exportations et maintient des restrictions draconiennes au passage des personnes. Cependant les Européens Réclament la reprise des exportations depuis la bande de Gaza et la libéralisation des conditions de circulation des personnes de et vers le territoire Au cours de sa visite de quelques heures, la Haute représentante de l'UE aux Affaires étrangères visitera des installations de l'agence de l'Onu pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) et des programmes d'aide au secteur privé local financés par l'Union. En revanche, elle ne rencontrera aucun représentant du Hamas, étant donné que l'Union européenne et les Etats-Unis la considèrent comme une "organisation terroriste". Entre temps le président égyptien Hosni Moubarak s'entretient séparément avec le dirigeant palestinien Mahmoud Abbas, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu ainsi que l'émissaire américain George Mitchell pour sonder la possibilité d'une reprise des négociations directes entre Israel et les Palestiniens. M. Abbas a déjà rencontré samedi soir le chef des renseignements égyptien Omar Souleimane, en charge du dossier israélo-palestinien, et le chef de la Ligue arabe Amr Moussa, selon l'agence égyptienne de presse Mena. Ce ballet diplomatique au Caire intervient au moment où Washington presse les Palestiniens d'accepter de passer des négociations indirectes, dites de "proximité", à des pourparlers directs avec l'Etat hébreu. Le porte-parole du département d'Etat, Philip Crowley, a affirmé jeudi que les Etats-Unis "croient fortement" à la reprise des négociations directes suspendues depuis l'offensive d'Israël contre la bande de Gaza fin 2008. Le président Barack Obama espère que le face-à-face israélo-palestinien pourra commencer avant le 26 septembre, date de la fin du moratoire partiel de la construction dans les colonies juives de Cisjordanie. Lors d'une rencontre samedi à Ramallah (Cisjordanie) avec M. Mitchell, le président Abbas a réclamé des garanties sur les contentieux de la colonisation juive et de Jérusalem-Est avant de reprendre des négociations directes avec Israël.