Un essai clinique d'un nouveau traitement à base de cellules sur des patients atteints d'un cancer de sang a donné des résultats prometteurs, selon les conclusions d'une équipe française de médecins et chercheurs, publiée mercredi par une revue scientifique. Cette nouvelle thérapie cellulaire a concerné dix-sept patients atteints de leucémies ou de lymphomes en rechute qui n'avaient plus d'autres options thérapeutiques, selon la revue qui précise que le traitement repose sur l'injection de lymphocytes (un type de globules blancs) préalablement manipulés afin d'augmenter leur activité anticancéreuse. Cette manipulation consiste à éliminer spécifiquement une fraction des lymphocytes injectés - les "T-régulateurs" - car ils inhibent l'activité anticancéreusedes autres lymphocytes. "Un tiers des patients traités a pu tirer un bénéfice antitumoral de ce traitement et avoir ainsi une rémission prolongée de leur maladie qui était devenue réfractaire aux thérapeutiques disponibles", explique le Dr Maury, coordinateur de l'essai. Cette nouvelle approche thérapeutique a permis de doper l'attaque (une réaction du greffon contre la tumeur) chez douze des 17 patients et surtout "permis d'obtenir une rémission persistante du cancer sanguin chez cinq d'entre eux depuis plus de deux ans en moyenne", indique le Dr Maury. Cette technique, en cours d'optimisation, pourrait être étendue à d'autres formes de cancer, ajoute-t-il. Les leucémies et lymphomes font partie des cancers qui peuvent être soignés en remplaçant totalement la moelle osseuse du patient atteint par celle d'un donneur sain. L'effet anticancéreux de la greffe de moelle repose sur le remplacement complet de la moelle osseuse malade par celle du donneur mais aussi sur l'injection, au moment de la greffe, de cellules immunitaires provenant de ce même donneur. APS Un essai clinique d'un nouveau traitement à base de cellules sur des patients atteints d'un cancer de sang a donné des résultats prometteurs, selon les conclusions d'une équipe française de médecins et chercheurs, publiée mercredi par une revue scientifique. Cette nouvelle thérapie cellulaire a concerné dix-sept patients atteints de leucémies ou de lymphomes en rechute qui n'avaient plus d'autres options thérapeutiques, selon la revue qui précise que le traitement repose sur l'injection de lymphocytes (un type de globules blancs) préalablement manipulés afin d'augmenter leur activité anticancéreuse. Cette manipulation consiste à éliminer spécifiquement une fraction des lymphocytes injectés - les "T-régulateurs" - car ils inhibent l'activité anticancéreusedes autres lymphocytes. "Un tiers des patients traités a pu tirer un bénéfice antitumoral de ce traitement et avoir ainsi une rémission prolongée de leur maladie qui était devenue réfractaire aux thérapeutiques disponibles", explique le Dr Maury, coordinateur de l'essai. Cette nouvelle approche thérapeutique a permis de doper l'attaque (une réaction du greffon contre la tumeur) chez douze des 17 patients et surtout "permis d'obtenir une rémission persistante du cancer sanguin chez cinq d'entre eux depuis plus de deux ans en moyenne", indique le Dr Maury. Cette technique, en cours d'optimisation, pourrait être étendue à d'autres formes de cancer, ajoute-t-il. Les leucémies et lymphomes font partie des cancers qui peuvent être soignés en remplaçant totalement la moelle osseuse du patient atteint par celle d'un donneur sain. L'effet anticancéreux de la greffe de moelle repose sur le remplacement complet de la moelle osseuse malade par celle du donneur mais aussi sur l'injection, au moment de la greffe, de cellules immunitaires provenant de ce même donneur. APS