Le secteur des télcommunications est devenu le premier bénéficiaire des apports des IDE. l'Europe de l'Ouest et l'Amérique du Nord restent dans le trio de tête des investisseurs, suivies de l'Asie de l'Est et du Sud-est. Le secteur des télcommunications est devenu le premier bénéficiaire des apports des IDE. l'Europe de l'Ouest et l'Amérique du Nord restent dans le trio de tête des investisseurs, suivies de l'Asie de l'Est et du Sud-est. En 2009, les entrées mondiales d'investissements directs étrangers (IDE) dans le monde ont chuté de 37 %, à 1.114 milliards de dollars, après un repli de 16 % en 2008. La faute à la crise, selon la Conférence des Nations unies pour le commerce et le développement (Cnuced), qui a présenté à Paris son rapport annuel sur l'investissement. Les entreprises, confrontées à la baisse des profits, ont eu moins de moyens pour investir et la récession les a incitées à ralentir leurs programmes d'investissement, surtout dans les pays développés. Le tout a entraîné «une contraction massive des flux d'investissement à l'étranger, notamment sous la forme des fusions-acquisitions» selon Fabrice Hatem, conseiller économique à la Cnuced. L'effondrement de la valeur boursière des entreprises américaines a, de plus, généré une baisse de la valeur des opérations de fusions-acquisitions qui explique la diminution des flux d'IDE. Constat optimiste pour les pays en développement et en transition. Ils ont absorbé pour la première fois la moitié des flux mondiaux des IDE. Dans cet environnement de crise, les pays en développement s'en sortent mieux que les autres, avec une baisse des IDE limitée à 24 % et même limitée à 17 % pour les plus dynamiques d'entre-eux, Asie du Sud, de l'Est et du Sud-est. Les bons résultats de cette région font que cette partie de l'Asie représente aujourd'hui un cinquième des entrées mondiales d'investissements étrangers. La Chine, Hong Kong et l'Inde se placent respectivement aux deuxième, quatrième et neuvième rangs des entrées mondiales d'IDE. Contrastant avec l'effondrement des flux mondiaux, les investissements de la Chine et de HongKong vers les pays de la région ont même continué à croître de 7 %. Quant à l'Afrique, elle limite les dégâts grâce à de nouveaux investisseurs — Chine, Inde, Brésil, par exemple — et à l'appui de l'Afrique du Sud, le plus gros contributeur du continent. Les IDE, en Afrique du Nord, dont l'Algérie, ont mieux résisté que le reste du continent du fait de la diversification plus grande des investissements et la pousuite des programmmes de privatisation. Le secteur des télcommunications est devenu le premier bénéficiaire des apports des IDE. l'Europe de l'Ouest et l'Amérique du Nord restent dans le trio de tête des investisseurs, suivies de l'Asie de l'Est et du Sud-est. En 2010, la situation globale devrait se redresser, pronostique la Cnuced, qui note une reprise depuis le deuxième semestre 2009. Elle escompte sur une hausse de 10 %, avec des flux de plus de 1.200 milliards de dollars. Mais il faudra, selon elle, attendre 2012 pour retrouver les niveaux d'investissement de 2008. « Ce scénario de redressement est loin d'être assuré, compte tenu de la fragilité de la reprise économique, des effets incertains des réformes de la réglementation financière et des déséquilibres macroéconomiques structurels». En 2009, les entrées mondiales d'investissements directs étrangers (IDE) dans le monde ont chuté de 37 %, à 1.114 milliards de dollars, après un repli de 16 % en 2008. La faute à la crise, selon la Conférence des Nations unies pour le commerce et le développement (Cnuced), qui a présenté à Paris son rapport annuel sur l'investissement. Les entreprises, confrontées à la baisse des profits, ont eu moins de moyens pour investir et la récession les a incitées à ralentir leurs programmes d'investissement, surtout dans les pays développés. Le tout a entraîné «une contraction massive des flux d'investissement à l'étranger, notamment sous la forme des fusions-acquisitions» selon Fabrice Hatem, conseiller économique à la Cnuced. L'effondrement de la valeur boursière des entreprises américaines a, de plus, généré une baisse de la valeur des opérations de fusions-acquisitions qui explique la diminution des flux d'IDE. Constat optimiste pour les pays en développement et en transition. Ils ont absorbé pour la première fois la moitié des flux mondiaux des IDE. Dans cet environnement de crise, les pays en développement s'en sortent mieux que les autres, avec une baisse des IDE limitée à 24 % et même limitée à 17 % pour les plus dynamiques d'entre-eux, Asie du Sud, de l'Est et du Sud-est. Les bons résultats de cette région font que cette partie de l'Asie représente aujourd'hui un cinquième des entrées mondiales d'investissements étrangers. La Chine, Hong Kong et l'Inde se placent respectivement aux deuxième, quatrième et neuvième rangs des entrées mondiales d'IDE. Contrastant avec l'effondrement des flux mondiaux, les investissements de la Chine et de HongKong vers les pays de la région ont même continué à croître de 7 %. Quant à l'Afrique, elle limite les dégâts grâce à de nouveaux investisseurs — Chine, Inde, Brésil, par exemple — et à l'appui de l'Afrique du Sud, le plus gros contributeur du continent. Les IDE, en Afrique du Nord, dont l'Algérie, ont mieux résisté que le reste du continent du fait de la diversification plus grande des investissements et la pousuite des programmmes de privatisation. Le secteur des télcommunications est devenu le premier bénéficiaire des apports des IDE. l'Europe de l'Ouest et l'Amérique du Nord restent dans le trio de tête des investisseurs, suivies de l'Asie de l'Est et du Sud-est. En 2010, la situation globale devrait se redresser, pronostique la Cnuced, qui note une reprise depuis le deuxième semestre 2009. Elle escompte sur une hausse de 10 %, avec des flux de plus de 1.200 milliards de dollars. Mais il faudra, selon elle, attendre 2012 pour retrouver les niveaux d'investissement de 2008. « Ce scénario de redressement est loin d'être assuré, compte tenu de la fragilité de la reprise économique, des effets incertains des réformes de la réglementation financière et des déséquilibres macroéconomiques structurels».