Des familles délogées des bidonvilles de la «carrière Jaubert», «Diar El-Kaf» et «Fontaine fraîche» dans la commune de Oued Koriche, demeurent dans la rue juste devant le siège de la wilaya déléguée de Bab El-Oued, réclamant justice. Leurs doléances sont des plus légitimes, d'autant que l'autre moitié des habitants de ces ghettos est relogée dans des habitations neuves à la périphérie de la capitale. Cependant, les émeutes déclenchées initialement pour réclamer un toit ont vite fait de dégénérer en affrontements entre les jeunes de ces cités, et même entre les habitants d'un même quartier. Des familles délogées des bidonvilles de la «carrière Jaubert», «Diar El-Kaf» et «Fontaine fraîche» dans la commune de Oued Koriche, demeurent dans la rue juste devant le siège de la wilaya déléguée de Bab El-Oued, réclamant justice. Leurs doléances sont des plus légitimes, d'autant que l'autre moitié des habitants de ces ghettos est relogée dans des habitations neuves à la périphérie de la capitale. Cependant, les émeutes déclenchées initialement pour réclamer un toit ont vite fait de dégénérer en affrontements entre les jeunes de ces cités, et même entre les habitants d'un même quartier. Les actes de vandalisme qui ont défrayé la chronique ces derniers jours à Bab El-Oued dans la capitale laissent les observateurs perplexes. C'est du moins ce qui ressort des différents témoignages que nous avons pu recueillir auprès des gens, une semaine après les malencontreux événements qui ont secoué cette localité. En effet, la confusion est telle que les autorités locales ne savent plus sur quel pied danser. Des familles délogées des bidonvilles de « Carrière Jaubert », «Diar El-Kef» et « Fontaine fraîche » dans la commune de Oued Koriche, demeurent dans la rue juste devant le siège de la wilaya déléguée de Bab El-Oued, réclamant justice. Leurs doléances sont des plus légitimes, d'autant que l'autre moitié des habitants de ces ghettos est relogée dans des habitations neuves à la périphérie de la capitale. Donc, la situation est tellement compliquée pour la résumer en une simple question de relogement. Pour preuve, les émeutes déclenchées initialement pour réclamer un toit ont vite fait de dégénérer en affrontements entre jeunes de ces cités, et même entre les habitants d'un même quartier. A ce fier aux propos de certains connaisseurs de ces localités, il serait dur d'imaginer comment ces gens y vivotent. Venus dans leur majorité des wilayas intérieures du pays, ils s'y installent non sans difficultés certes, mais prennent leur mal en patience jusqu'à l'octroi d'un toit proprement dit. « Il y a lieu de signaler l'absence flagrante des autorités dans ces bidonvilles », nous confia un vieux commerçant de Bab El-Oued, pour dire que la vie dans ces ghettos ressemble plus à une jungle qu'à une civilisation humaine. « Les agressions se font en plein jour devant les yeux de tout le monde chaque jour que Dieu fait », ajouta-t-il, sans parler des autres fléaux, la prostitution, l'extrême pauvreté et…le bradage du foncier. Au lieudit « Carrière Jaubert », des affrontements quasi quotidiens sont signalés entre les quelques « autochtones » de la région et les « nouveaux venus ». Ces derniers, appâtés par l'ambition de s'offrir un logement rapidement et à moindre frais, n'hésitent pas à acheter des parcelles de terrain vendues par de pseudo-propriétaires, en l'absence d'un contrôle rigoureux qui stopperait cette hémorragie. Sinon, « comment expliquer que ces gens ne soient toujours pas tous relogés en dépit des innombrables opérations de relogement effectuées par l'Etat », s'interrogea un ancien habitant de Bab El-Oued, dont la question comprend la réponse en elle-même. A vrai dire, plusieurs problématiques de fond sont montées à la surface, mises à nu par les actes de violence qu'a vécus la localité de Bab El-Oued. A qui profite l'anarchie ? Les jeunes en furie qui sont descendus des bidonvilles de Oued Koriche et saccagé tout sur leur passage à Bab El-Oued, semblent se plaire à ce jeu. La mobilisation de ces émeutiers plus d'une semaine durant répond également à d'autres motivations que celles d'un logement pour s'abriter. Des desseins à peine déguisés, puisqu'une forte dose de «voyoutisme» dope certains insurgés. C'est en tout cas l'avis de plusieurs citoyens rencontrés auprès des familles qui passaient la nuit dans les rues de Bab El-Oued. Ces laissés-pour-compte ne savent plus à quel saint se vouer. Ils occupent la rue depuis la démolition de leurs taudis, vivant dans l'espoir d'être relogés un jour. Les autorités locales ont promis de le faire, mais ces familles commencent à s'impatienter face à la lenteur de la procédure. Autre problème, celui évoqué par les relogés : « Des familles sans progéniture se voient octroyer des logements de type F 3, alors que des familles avec de nombreux enfants à charge ont été relogés dans des F 2 », nous dit un jeune. Et puis, « les opérations de relogement des premières familles ont été effectuées dans la précipitation », répliqua un père de famille, attendant également son tour d'être relogé. Et d'ajouter que cet état de fait, c'est-à-dire en l'absence d'une bonne organisation dans le relogement des familles, a enfanté une grande confusion où les prétendants au relogement pullulent de jour en jour et les autorités peinent à surmonter la situation. Dans les bidonvilles, les habitants deviennent de plus en plus nombreux. En revanche, dans les immeubles, ceux du « Climat de France », victimes d'une explosion de gaz il y a près d'une année, ne sont toujours pas relogés. C'est là l'un des nombreux paradoxes relevés par les citoyens. A présent, les familles sinistrées et les autorités locales jouent au chat et à la souris. Entre la détermination des prétendants et les promesses de l'administration, la situation s'enlise de plus en plus, au vu de la multitude des intervenants et la complexité de la chose. Les forces anti-émeutes à la rescousse La situation d'insécurité qui prévaut depuis plus d'une semaine dans les quartiers populaires de Bab El-Oued a suscité un vaste déploiement des services de sécurité. Des camions de la police anti-émeute sont parqués au rond-point de « Triolet » en perspective d'éventuels affrontements. La route du Frais Vallon est carrément bloquée durant tous les soirs, afin de parer à tous débordements. En effet, les émeutiers guettent le moindre mouvement humain sur ledit itinéraire pour l'arroser de pierres et de toutes sortes de projectiles. Actuellement, un calme précaire règne sur les lieux. Une accalmie qui présage d'une reprise prochaine des hostilités. Les émeutiers sont sur le qui-vive. Néanmoins, l'encadrement sécuritaire qui a bouclé pratiquement toutes les issues de la localité inspire confiance et sérénité parmi les commerçants et les habitants de la ville. Les souvenirs de saccages de magasins et autres succursales de concessionnaires hantent toujours les esprits. « Les jeunes de la carrière Jaubert peuvent descendre à n'importe quel moment de la journée et même durant la soirée », met en garde un groupe de jeunes qui semblent attendre les « insurgés » à n'importe quelle seconde. « Ils passent à tabac tous ceux qui retrouvent sur leur chemin », ajoutèrent-ils, pour mettre en exergue la dangerosité de ces gens. Ainsi, des émeutes soulevées initialement pour réclamer des logements deviennent du jour au lendemain un cauchemar pour les paisibles habitants de la région. La menace est vivace et les risques d'affrontement ne tiennent qu'à un seul fil. Une situation qui met la localité de Bab El-Oued sur une poudrière, installant un décor désolant marqué de psychose et de suspicion. Un climat d'insécurité régnant en maître des lieux au grand désespoir des habitants. Les émeutes de Bab El-Oued s'apparentent plus à des batailles rangées entre gangs qu'à une simple revendication légitime. Cependant, il appartient aux services compétents concernés d'assurer la sécurité des citoyens et de leurs biens. La situation est loin de connaître son épilogue. Pis, les insurgés, selon des témoignages au fait des événements, promettent de récidiver de plus belle. Ce qui n'est pas pour apaiser les tensions et rassurer les habitants. Car les jeunes de Bab El-Oued, de même que les autres quartiers populaires, se sont également mobilisés pour « se défendre ». D'autre part, des « sages » des différents quartiers envisageraient de se rencontrer en vue de trouver une solution durable à cet épineux problème et discuter des mécanismes nécessaires à mettre en place en collaboration avec les autorités publiques et les services de sécurité, afin d'endiguer la violence et les comportements répréhensibles de la société. Les actes de vandalisme qui ont défrayé la chronique ces derniers jours à Bab El-Oued dans la capitale laissent les observateurs perplexes. C'est du moins ce qui ressort des différents témoignages que nous avons pu recueillir auprès des gens, une semaine après les malencontreux événements qui ont secoué cette localité. En effet, la confusion est telle que les autorités locales ne savent plus sur quel pied danser. Des familles délogées des bidonvilles de « Carrière Jaubert », «Diar El-Kef» et « Fontaine fraîche » dans la commune de Oued Koriche, demeurent dans la rue juste devant le siège de la wilaya déléguée de Bab El-Oued, réclamant justice. Leurs doléances sont des plus légitimes, d'autant que l'autre moitié des habitants de ces ghettos est relogée dans des habitations neuves à la périphérie de la capitale. Donc, la situation est tellement compliquée pour la résumer en une simple question de relogement. Pour preuve, les émeutes déclenchées initialement pour réclamer un toit ont vite fait de dégénérer en affrontements entre jeunes de ces cités, et même entre les habitants d'un même quartier. A ce fier aux propos de certains connaisseurs de ces localités, il serait dur d'imaginer comment ces gens y vivotent. Venus dans leur majorité des wilayas intérieures du pays, ils s'y installent non sans difficultés certes, mais prennent leur mal en patience jusqu'à l'octroi d'un toit proprement dit. « Il y a lieu de signaler l'absence flagrante des autorités dans ces bidonvilles », nous confia un vieux commerçant de Bab El-Oued, pour dire que la vie dans ces ghettos ressemble plus à une jungle qu'à une civilisation humaine. « Les agressions se font en plein jour devant les yeux de tout le monde chaque jour que Dieu fait », ajouta-t-il, sans parler des autres fléaux, la prostitution, l'extrême pauvreté et…le bradage du foncier. Au lieudit « Carrière Jaubert », des affrontements quasi quotidiens sont signalés entre les quelques « autochtones » de la région et les « nouveaux venus ». Ces derniers, appâtés par l'ambition de s'offrir un logement rapidement et à moindre frais, n'hésitent pas à acheter des parcelles de terrain vendues par de pseudo-propriétaires, en l'absence d'un contrôle rigoureux qui stopperait cette hémorragie. Sinon, « comment expliquer que ces gens ne soient toujours pas tous relogés en dépit des innombrables opérations de relogement effectuées par l'Etat », s'interrogea un ancien habitant de Bab El-Oued, dont la question comprend la réponse en elle-même. A vrai dire, plusieurs problématiques de fond sont montées à la surface, mises à nu par les actes de violence qu'a vécus la localité de Bab El-Oued. A qui profite l'anarchie ? Les jeunes en furie qui sont descendus des bidonvilles de Oued Koriche et saccagé tout sur leur passage à Bab El-Oued, semblent se plaire à ce jeu. La mobilisation de ces émeutiers plus d'une semaine durant répond également à d'autres motivations que celles d'un logement pour s'abriter. Des desseins à peine déguisés, puisqu'une forte dose de «voyoutisme» dope certains insurgés. C'est en tout cas l'avis de plusieurs citoyens rencontrés auprès des familles qui passaient la nuit dans les rues de Bab El-Oued. Ces laissés-pour-compte ne savent plus à quel saint se vouer. Ils occupent la rue depuis la démolition de leurs taudis, vivant dans l'espoir d'être relogés un jour. Les autorités locales ont promis de le faire, mais ces familles commencent à s'impatienter face à la lenteur de la procédure. Autre problème, celui évoqué par les relogés : « Des familles sans progéniture se voient octroyer des logements de type F 3, alors que des familles avec de nombreux enfants à charge ont été relogés dans des F 2 », nous dit un jeune. Et puis, « les opérations de relogement des premières familles ont été effectuées dans la précipitation », répliqua un père de famille, attendant également son tour d'être relogé. Et d'ajouter que cet état de fait, c'est-à-dire en l'absence d'une bonne organisation dans le relogement des familles, a enfanté une grande confusion où les prétendants au relogement pullulent de jour en jour et les autorités peinent à surmonter la situation. Dans les bidonvilles, les habitants deviennent de plus en plus nombreux. En revanche, dans les immeubles, ceux du « Climat de France », victimes d'une explosion de gaz il y a près d'une année, ne sont toujours pas relogés. C'est là l'un des nombreux paradoxes relevés par les citoyens. A présent, les familles sinistrées et les autorités locales jouent au chat et à la souris. Entre la détermination des prétendants et les promesses de l'administration, la situation s'enlise de plus en plus, au vu de la multitude des intervenants et la complexité de la chose. Les forces anti-émeutes à la rescousse La situation d'insécurité qui prévaut depuis plus d'une semaine dans les quartiers populaires de Bab El-Oued a suscité un vaste déploiement des services de sécurité. Des camions de la police anti-émeute sont parqués au rond-point de « Triolet » en perspective d'éventuels affrontements. La route du Frais Vallon est carrément bloquée durant tous les soirs, afin de parer à tous débordements. En effet, les émeutiers guettent le moindre mouvement humain sur ledit itinéraire pour l'arroser de pierres et de toutes sortes de projectiles. Actuellement, un calme précaire règne sur les lieux. Une accalmie qui présage d'une reprise prochaine des hostilités. Les émeutiers sont sur le qui-vive. Néanmoins, l'encadrement sécuritaire qui a bouclé pratiquement toutes les issues de la localité inspire confiance et sérénité parmi les commerçants et les habitants de la ville. Les souvenirs de saccages de magasins et autres succursales de concessionnaires hantent toujours les esprits. « Les jeunes de la carrière Jaubert peuvent descendre à n'importe quel moment de la journée et même durant la soirée », met en garde un groupe de jeunes qui semblent attendre les « insurgés » à n'importe quelle seconde. « Ils passent à tabac tous ceux qui retrouvent sur leur chemin », ajoutèrent-ils, pour mettre en exergue la dangerosité de ces gens. Ainsi, des émeutes soulevées initialement pour réclamer des logements deviennent du jour au lendemain un cauchemar pour les paisibles habitants de la région. La menace est vivace et les risques d'affrontement ne tiennent qu'à un seul fil. Une situation qui met la localité de Bab El-Oued sur une poudrière, installant un décor désolant marqué de psychose et de suspicion. Un climat d'insécurité régnant en maître des lieux au grand désespoir des habitants. Les émeutes de Bab El-Oued s'apparentent plus à des batailles rangées entre gangs qu'à une simple revendication légitime. Cependant, il appartient aux services compétents concernés d'assurer la sécurité des citoyens et de leurs biens. La situation est loin de connaître son épilogue. Pis, les insurgés, selon des témoignages au fait des événements, promettent de récidiver de plus belle. Ce qui n'est pas pour apaiser les tensions et rassurer les habitants. Car les jeunes de Bab El-Oued, de même que les autres quartiers populaires, se sont également mobilisés pour « se défendre ». D'autre part, des « sages » des différents quartiers envisageraient de se rencontrer en vue de trouver une solution durable à cet épineux problème et discuter des mécanismes nécessaires à mettre en place en collaboration avec les autorités publiques et les services de sécurité, afin d'endiguer la violence et les comportements répréhensibles de la société.