La mort de Michel Germaneau, ressortissant français que le groupe d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) retenait en otage depuis avril, a été confirmé, hier, par Paris. L'intervention militaire franco-mauritanienne pour libérer l'otage français a-t-elle précipité la mort de ce dernier ? La mort de Michel Germaneau, ressortissant français que le groupe d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) retenait en otage depuis avril, a été confirmé, hier, par Paris. L'intervention militaire franco-mauritanienne pour libérer l'otage français a-t-elle précipité la mort de ce dernier ? En tous cas c'est la justification fournie par le groupe terroriste après l'exécution de Michel Germaneau. Pour l'Aqmi, la mort de l'otage exprime sa volonté de « venge» celle de six de ses combattants, tués jeudi lors d'une opération menée au Mali par la Mauritanie et la France contre l'une de leurs bases. Il est certain maintenant que le développement de cette affaire n'en restera pas à ce stade. «Plus que jamais nous sommes décidés à lutter contre le terrorisme sous toutes ses formes et à soutenir les pays qui ont le courage de combattre ce terrorisme barbare. Ce combat nous concerne tous, il en va de notre sécurité» a averti le président français, Nicolas Sarkozy, promettant que « le crime commis contre Michel Germaneau ne restera pas impuni ». A travers les propos du chef de l'Etat français, Il y a lieu de craindre une escalade dans cette région du Sahel, enjeu stratégique et convoitise de nombreuses puissances étrangères qui tentent par tous les moyens d'y mettre le pied, prêtes à saisir toutes les opportunités qui se présentent pour atteindre leurs objectifs. Il faut dire que la région du Sahel, devenue par la force des choses, un lieu où se mêlent trafics en tous genres et kidnappings d'étrangers pour servir de monnaie d'échange. Des sommes mirobolantes sont versées par des pays pour libérer les leurs retenus par les groupes terroristes. D'autres ressortissants étrangers sont libérés contre la libération de terroristes détenus par des pays de la région. Un chantage auquel la France de Sarkozy a succombé pour obtenir la délivrance de Pierre Camatte. La remise en liberté de quatre terroristes par le Mali, sous la pression de la France, outre le fait qu'elle avait provoqué une crise diplomatique avec la Mauritanie et l'Algérie, était un précédent grave et augurait de lendemains difficiles pour la région. La France avait ouvert la voie en cédant aux revendications des terroristes qui n'allaient pas se gêner pour récidiver . L'enlèvement de Michel Germaneau entrait dans leur plan. Les menaces du chef de l'Etat français d'intervenir dans la région, que justifierait un droit de poursuite, sont à prendre au sérieux et mettrait devant leurs responsabilités les Etats de la région pour éviter toute dérive dont cette partie en ferait bien l'économie. Il serait judicieux d'activer le comité d'état-major opérationnel conjoint entre l'Algérie, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Burkina, installé à Tamanrasset le 21 avril dernier pour lutter contre toutes les formes de criminalité dans la région du Sahel. L'appel aux puissances étrangères comme l'a fait la Mauritanie, membre de ce comité, ne fait que compliquer les choses et met toute la région dans des turbulences dont nul ne peut prévoir l'issue. En tous cas c'est la justification fournie par le groupe terroriste après l'exécution de Michel Germaneau. Pour l'Aqmi, la mort de l'otage exprime sa volonté de « venge» celle de six de ses combattants, tués jeudi lors d'une opération menée au Mali par la Mauritanie et la France contre l'une de leurs bases. Il est certain maintenant que le développement de cette affaire n'en restera pas à ce stade. «Plus que jamais nous sommes décidés à lutter contre le terrorisme sous toutes ses formes et à soutenir les pays qui ont le courage de combattre ce terrorisme barbare. Ce combat nous concerne tous, il en va de notre sécurité» a averti le président français, Nicolas Sarkozy, promettant que « le crime commis contre Michel Germaneau ne restera pas impuni ». A travers les propos du chef de l'Etat français, Il y a lieu de craindre une escalade dans cette région du Sahel, enjeu stratégique et convoitise de nombreuses puissances étrangères qui tentent par tous les moyens d'y mettre le pied, prêtes à saisir toutes les opportunités qui se présentent pour atteindre leurs objectifs. Il faut dire que la région du Sahel, devenue par la force des choses, un lieu où se mêlent trafics en tous genres et kidnappings d'étrangers pour servir de monnaie d'échange. Des sommes mirobolantes sont versées par des pays pour libérer les leurs retenus par les groupes terroristes. D'autres ressortissants étrangers sont libérés contre la libération de terroristes détenus par des pays de la région. Un chantage auquel la France de Sarkozy a succombé pour obtenir la délivrance de Pierre Camatte. La remise en liberté de quatre terroristes par le Mali, sous la pression de la France, outre le fait qu'elle avait provoqué une crise diplomatique avec la Mauritanie et l'Algérie, était un précédent grave et augurait de lendemains difficiles pour la région. La France avait ouvert la voie en cédant aux revendications des terroristes qui n'allaient pas se gêner pour récidiver . L'enlèvement de Michel Germaneau entrait dans leur plan. Les menaces du chef de l'Etat français d'intervenir dans la région, que justifierait un droit de poursuite, sont à prendre au sérieux et mettrait devant leurs responsabilités les Etats de la région pour éviter toute dérive dont cette partie en ferait bien l'économie. Il serait judicieux d'activer le comité d'état-major opérationnel conjoint entre l'Algérie, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Burkina, installé à Tamanrasset le 21 avril dernier pour lutter contre toutes les formes de criminalité dans la région du Sahel. L'appel aux puissances étrangères comme l'a fait la Mauritanie, membre de ce comité, ne fait que compliquer les choses et met toute la région dans des turbulences dont nul ne peut prévoir l'issue.