Une pénurie de pain est attendue pour le mois de ramadhan. Et pour cause les différents problèmes auxquels font face les boulangers, a expliqué hier à Alger, lors d'une conférence de presse, le président de l'Union nationale des boulangers, Kalafat Youcef. Une pénurie de pain est attendue pour le mois de ramadhan. Et pour cause les différents problèmes auxquels font face les boulangers, a expliqué hier à Alger, lors d'une conférence de presse, le président de l'Union nationale des boulangers, Kalafat Youcef. Que de nouvelles déprimantes, à une dizaine de jours du mois sacré de ramadhan, pour les Algériens. En effet, une pénurie de pain est attendue pour le mois de ramadhan. Et pour cause les différents problèmes auxquels font face les boulangers, a expliqué hier à Alger, lors d'une conférence de presse, le président de l'Union nationale des boulangers, Kalafat Youcef. Ce dernier, qui explique les raisons de cette «pénurie attendue», dira que l'activité en elle-même, est soumise à une désorganisation totale, en l'absence d'une régulation des pouvoirs publics, notamment pour ce qui est des périodes de congés annuels. Outre les problèmes des coupures électriques qui surviennent fréquemment, a-t-il ajouté. Selon lui, le boulanger perd 7.500 DA pour une heure de coupure. A cela, explique-t-il, s'ajoute la cherté des matières premières et le non respect du prix du pain. Il notera, en sus, que la consommation de pain durant cet "évènement" baisse, à l'instar de la production qui elle aussi subit une régression de 80%. Pour rappel, les boulangers n'en sont pas à leur premier mécontentement. Le président de l'Association des boulangers impute l'éventuelle prochaine indisponibilité du pain aux sanctions infligées par les contrôleurs des Directions du commerce, entre autres. Des sanctions qu'il qualifie de «démesurées». Il ajoutera aussi les charges onéreuses auxquelles font face ces professionnels. Faute de réponses à leurs doléances, un nombre important de boulangeries ont baissé rideau. «Ils sont 2 mille boulangers à avoir mis la clé sous le paillasson», a-t-il déploré lors de son passage sur les ondes de la Chaîne 1, il y a quelques semaines, ce qui, a-t-il ajouté, représente 30% du nombre global des boulangers en activité à travers le territoire national. Leur autre doléance est de revoir à la hausse le prix du pain. Les boulangers réclament une hausse de près de 12% de la marge bénéficiaire de leur produit. Alors qu'on croyait le problème des impôts réglé, notamment avec l'annonce faite qu'à partir du mois de juillet, les boulangers ne paieront plus de TVA sur les factures d'achat des matières premières, entrant dans la fabrication du pain, d'autres problèmes persistent... Le conflit qui les oppose à la Société nationale de l'électricité et du gaz (Sonelgaz), semble encore loin d'être réglé. Les boulangers accusent Sonelgaz de négligence à leur égard et non respect de sonengagement. Les boulangers, donc, ne cessent de clamer «vivre une véritable crise» en la matière. Ils n'ont cessé de tirer la sonnette d'alarme en vue d'attirer l'attention des pouvoirs publics, mais en vain, estiment-ils. Cette pénurie, si toutefois elle venait à être confirmée, n'arrangera personne, surtout pas le consommateur qui se retrouve, à chaque fois, pénalisé suite à un conflit opposant les boulangers aux autorités publiques Que de nouvelles déprimantes, à une dizaine de jours du mois sacré de ramadhan, pour les Algériens. En effet, une pénurie de pain est attendue pour le mois de ramadhan. Et pour cause les différents problèmes auxquels font face les boulangers, a expliqué hier à Alger, lors d'une conférence de presse, le président de l'Union nationale des boulangers, Kalafat Youcef. Ce dernier, qui explique les raisons de cette «pénurie attendue», dira que l'activité en elle-même, est soumise à une désorganisation totale, en l'absence d'une régulation des pouvoirs publics, notamment pour ce qui est des périodes de congés annuels. Outre les problèmes des coupures électriques qui surviennent fréquemment, a-t-il ajouté. Selon lui, le boulanger perd 7.500 DA pour une heure de coupure. A cela, explique-t-il, s'ajoute la cherté des matières premières et le non respect du prix du pain. Il notera, en sus, que la consommation de pain durant cet "évènement" baisse, à l'instar de la production qui elle aussi subit une régression de 80%. Pour rappel, les boulangers n'en sont pas à leur premier mécontentement. Le président de l'Association des boulangers impute l'éventuelle prochaine indisponibilité du pain aux sanctions infligées par les contrôleurs des Directions du commerce, entre autres. Des sanctions qu'il qualifie de «démesurées». Il ajoutera aussi les charges onéreuses auxquelles font face ces professionnels. Faute de réponses à leurs doléances, un nombre important de boulangeries ont baissé rideau. «Ils sont 2 mille boulangers à avoir mis la clé sous le paillasson», a-t-il déploré lors de son passage sur les ondes de la Chaîne 1, il y a quelques semaines, ce qui, a-t-il ajouté, représente 30% du nombre global des boulangers en activité à travers le territoire national. Leur autre doléance est de revoir à la hausse le prix du pain. Les boulangers réclament une hausse de près de 12% de la marge bénéficiaire de leur produit. Alors qu'on croyait le problème des impôts réglé, notamment avec l'annonce faite qu'à partir du mois de juillet, les boulangers ne paieront plus de TVA sur les factures d'achat des matières premières, entrant dans la fabrication du pain, d'autres problèmes persistent... Le conflit qui les oppose à la Société nationale de l'électricité et du gaz (Sonelgaz), semble encore loin d'être réglé. Les boulangers accusent Sonelgaz de négligence à leur égard et non respect de sonengagement. Les boulangers, donc, ne cessent de clamer «vivre une véritable crise» en la matière. Ils n'ont cessé de tirer la sonnette d'alarme en vue d'attirer l'attention des pouvoirs publics, mais en vain, estiment-ils. Cette pénurie, si toutefois elle venait à être confirmée, n'arrangera personne, surtout pas le consommateur qui se retrouve, à chaque fois, pénalisé suite à un conflit opposant les boulangers aux autorités publiques