Le parc national américain des Everglades, en Floride et la forêt tropicale d'Atsinanana, à Madagascar, ont été ajoutés vendredi dernier par l'Unesco à la liste du Patrimoine mondial en péril. Le parc des Everglades est une zone marécageuse de 6.104 km2 située en Floride, sanctuaire d'oiseaux et de reptiles. Le Comité du Patrimoine de l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture l'a inscrit sur sa liste du patrimoine en péril en raison de "la dégradation continue de son écosystème aquatique", a indiqué l'organisation dans un communiqué. Ce parc avait déjà été inscrit, entre 1993 et 2007, sur la liste des sites menacés à cause de la grande quantité d'eau déviée vers les zones urbaines, ce qui a provoqué une sécheresse dans les marais. La forêt d'Atsinanana, à Madagascar, a elle été victime de la crise politique de 2009 qui a provoqué une augmentation "drastique" de l'exploitation illégale du bois et de la chasse aux lémurs, espèce unique qui ne survit que dans le sud de la grande île, a dénoncé l'Union internationale pour la conservation de la nature (IUCN), organisation consultative de l'Unesco. "La forêt tropicale d'Atsinanana est indispensable pour la survie de la biodiversité unique de Madagascar, où plus de 80% des espèces sont endémiques", a souligné Tim Badman, directeur de l'IUCN. Cette liste comprend trente-trois sites culturels ou naturels appartenant au patrimoine de l'humanité et qui présentent des risques imminents de dégradation, de destruction ou qui ont subi des dégâts significatifs. APS Le parc national américain des Everglades, en Floride et la forêt tropicale d'Atsinanana, à Madagascar, ont été ajoutés vendredi dernier par l'Unesco à la liste du Patrimoine mondial en péril. Le parc des Everglades est une zone marécageuse de 6.104 km2 située en Floride, sanctuaire d'oiseaux et de reptiles. Le Comité du Patrimoine de l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture l'a inscrit sur sa liste du patrimoine en péril en raison de "la dégradation continue de son écosystème aquatique", a indiqué l'organisation dans un communiqué. Ce parc avait déjà été inscrit, entre 1993 et 2007, sur la liste des sites menacés à cause de la grande quantité d'eau déviée vers les zones urbaines, ce qui a provoqué une sécheresse dans les marais. La forêt d'Atsinanana, à Madagascar, a elle été victime de la crise politique de 2009 qui a provoqué une augmentation "drastique" de l'exploitation illégale du bois et de la chasse aux lémurs, espèce unique qui ne survit que dans le sud de la grande île, a dénoncé l'Union internationale pour la conservation de la nature (IUCN), organisation consultative de l'Unesco. "La forêt tropicale d'Atsinanana est indispensable pour la survie de la biodiversité unique de Madagascar, où plus de 80% des espèces sont endémiques", a souligné Tim Badman, directeur de l'IUCN. Cette liste comprend trente-trois sites culturels ou naturels appartenant au patrimoine de l'humanité et qui présentent des risques imminents de dégradation, de destruction ou qui ont subi des dégâts significatifs. APS