Les 500 travailleurs des deux filiales de l'ex-EPLF Boumerdès, VRD Plus et MCCES, aujourd'hui affiliées à Sogecor, sont, depuis cinq mois, sans salaire. « Depuis le dernier débrayage, au mois de février dernier, tous les travailleurs de VRD Plus n'ont pas perçu, à ce jour, leurs salaires », nous dira un ouvrier de VRD Plus. Désormais, c'est le calvaire total, les travailleurs ne savent plus à qui se plaindre. Le processus de restructuration du groupe EPLF, lancé depuis plus de quinze mois par le ministère de tutelle, a forcé les deux filiales à geler leurs activités durant plus de quatorze mois. « Lors de la dissolution des EPLF, le ministre de l'habitat et le gouvernement nous ont promis d'assainir la situation des dites entreprises, mais à ce jour, le processus a pris du temps et nous sommes contraints de vivre un calvaire sans précédent et ce, à quelques jours du mois de Ramadhan », nous a précisé, avec amertume, un travailleur. De ce fait, plusieurs projets sont à l'arrêt et leur situation financière s'aggrave de plus en plus. A titre illustratif, les travaux des chantiers de Naciria, Boudouaou et Issers, sont à la traîne depuis la grève des travailleurs enclenchée le mois de février dernier. Des travailleurs imputent cette situation à l'entêtement et aux promesses non tenues de leur employeur ainsi qu'à la section syndicale de l'entreprise qui, à leurs yeux, ne fait pas grand chose pour arracher leur droit à savoir celui du versement de leurs salaires. Outre les salaires non versés, les travailleurs se plaignent du blocage des congés annuels au niveau de leurs employeurs. En mois de février dernier, les responsables de VRD Plus avaient promis le versement des salaires des travailleurs une fois que les trois milliards de dettes contractés par l'ex-groupe EPLF, seront recouvrés. Chose qui n'a pas été faite. Les travailleurs des deux filiales, par ailleurs, menacent de recourir, une nouvelle fois, à la protesta, par l'organisation d'un mouvement de grève jusqu'à satisfaction de leur principale revendication, le versement des salaires et ce, pour éviter l'expérience du mois de Ramadhan dernier où les travailleurs n'ont pas perçu leur dû. « Si nous lançons une nouvelle fois le mouvement de grève, ce n'est pas seulement pour réclamer nos salaires, mais pour sauver notre entreprise de la faillite », nous a déclaré un syndicaliste. T.O. Les 500 travailleurs des deux filiales de l'ex-EPLF Boumerdès, VRD Plus et MCCES, aujourd'hui affiliées à Sogecor, sont, depuis cinq mois, sans salaire. « Depuis le dernier débrayage, au mois de février dernier, tous les travailleurs de VRD Plus n'ont pas perçu, à ce jour, leurs salaires », nous dira un ouvrier de VRD Plus. Désormais, c'est le calvaire total, les travailleurs ne savent plus à qui se plaindre. Le processus de restructuration du groupe EPLF, lancé depuis plus de quinze mois par le ministère de tutelle, a forcé les deux filiales à geler leurs activités durant plus de quatorze mois. « Lors de la dissolution des EPLF, le ministre de l'habitat et le gouvernement nous ont promis d'assainir la situation des dites entreprises, mais à ce jour, le processus a pris du temps et nous sommes contraints de vivre un calvaire sans précédent et ce, à quelques jours du mois de Ramadhan », nous a précisé, avec amertume, un travailleur. De ce fait, plusieurs projets sont à l'arrêt et leur situation financière s'aggrave de plus en plus. A titre illustratif, les travaux des chantiers de Naciria, Boudouaou et Issers, sont à la traîne depuis la grève des travailleurs enclenchée le mois de février dernier. Des travailleurs imputent cette situation à l'entêtement et aux promesses non tenues de leur employeur ainsi qu'à la section syndicale de l'entreprise qui, à leurs yeux, ne fait pas grand chose pour arracher leur droit à savoir celui du versement de leurs salaires. Outre les salaires non versés, les travailleurs se plaignent du blocage des congés annuels au niveau de leurs employeurs. En mois de février dernier, les responsables de VRD Plus avaient promis le versement des salaires des travailleurs une fois que les trois milliards de dettes contractés par l'ex-groupe EPLF, seront recouvrés. Chose qui n'a pas été faite. Les travailleurs des deux filiales, par ailleurs, menacent de recourir, une nouvelle fois, à la protesta, par l'organisation d'un mouvement de grève jusqu'à satisfaction de leur principale revendication, le versement des salaires et ce, pour éviter l'expérience du mois de Ramadhan dernier où les travailleurs n'ont pas perçu leur dû. « Si nous lançons une nouvelle fois le mouvement de grève, ce n'est pas seulement pour réclamer nos salaires, mais pour sauver notre entreprise de la faillite », nous a déclaré un syndicaliste. T.O.