Les prix du pétrole ont ouvert sur un net recul mardi à New York, le baril tombant sous les 80 dollars, après la baisse des importations chinoises de brut dans un marché déjà nerveux à l'approche d'une importante réunion de la Réserve fédérale américaine. Vers 13h10 GMT, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), rapporte l'APS, le baril de "light sweet crude" pour livraison en septembre s'échangeait à 79,75 dollars, en repli de 1,73 dollar par rapport à la clôture de la veille. « Les investisseurs attendent la réunion de la Fed pour voir quelle sera ses perspectives sur l'économie », a indiqué Andy Lipow, de Lipow Oil Associates. Cette attente se faisait dans la nervosité : les marchés financiers mondiaux marquaient le pas mardi. La frilosité des investisseurs se traduisait également par un net raffermissement du dollar, un facteur négatif pour le marché pétrolier où les transactions sont libellées dans la monnaie américaine. Dans un marché déjà fragile, la baisse des importations chinoises de pétrole brut ont eu un effet très négatif. Le géant asiatique a importé 19 millions de tonnes de brut en juillet, « 17,5% de moins que le mois précédent et pour la première fois depuis mars 2009 en dessous du niveau d'il y a un an, en baisse de 3,2% », ont souligné les analystes de Commerzbank. Le marché « craint que la demande en carburant de la Chine ne ralentisse», a précisé Andy Lipow. Enfin aux Etats-Unis, la publication d'une baisse de la productivité peu avant l'ouverture du marché new-yorkais a confirmé l'ancrage des prix dans le rouge. «Le marché a l'impression que les employeurs vont être plus rétifs à embaucher à l'avenir, et sans création d'emploi la demande en essence et en gazole est atténuée », a expliqué Andy Lipow. « La journée ne commence pas très bien, mais si cela continue l'augmentation des prix à la pompe observée ces deux dernières semaines va se mitiger, ce qui est bon pour le consommateur », a ajouté l'analyste Les prix du pétrole ont ouvert sur un net recul mardi à New York, le baril tombant sous les 80 dollars, après la baisse des importations chinoises de brut dans un marché déjà nerveux à l'approche d'une importante réunion de la Réserve fédérale américaine. Vers 13h10 GMT, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), rapporte l'APS, le baril de "light sweet crude" pour livraison en septembre s'échangeait à 79,75 dollars, en repli de 1,73 dollar par rapport à la clôture de la veille. « Les investisseurs attendent la réunion de la Fed pour voir quelle sera ses perspectives sur l'économie », a indiqué Andy Lipow, de Lipow Oil Associates. Cette attente se faisait dans la nervosité : les marchés financiers mondiaux marquaient le pas mardi. La frilosité des investisseurs se traduisait également par un net raffermissement du dollar, un facteur négatif pour le marché pétrolier où les transactions sont libellées dans la monnaie américaine. Dans un marché déjà fragile, la baisse des importations chinoises de pétrole brut ont eu un effet très négatif. Le géant asiatique a importé 19 millions de tonnes de brut en juillet, « 17,5% de moins que le mois précédent et pour la première fois depuis mars 2009 en dessous du niveau d'il y a un an, en baisse de 3,2% », ont souligné les analystes de Commerzbank. Le marché « craint que la demande en carburant de la Chine ne ralentisse», a précisé Andy Lipow. Enfin aux Etats-Unis, la publication d'une baisse de la productivité peu avant l'ouverture du marché new-yorkais a confirmé l'ancrage des prix dans le rouge. «Le marché a l'impression que les employeurs vont être plus rétifs à embaucher à l'avenir, et sans création d'emploi la demande en essence et en gazole est atténuée », a expliqué Andy Lipow. « La journée ne commence pas très bien, mais si cela continue l'augmentation des prix à la pompe observée ces deux dernières semaines va se mitiger, ce qui est bon pour le consommateur », a ajouté l'analyste