Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Djamel Ould Abbes, a annoncé récemment à Oran que « le projet de loi sur la santé est bientôt prêt », tout en invitant les syndicats du secteur à apporter leurs avis sur ce projet. Dans une déclaration à la presse, en marge de sa visite au service des urgences médicales d'Oran, le ministre a indiqué que ce projet comprend 400 articles et sera présenté aux syndicats afin d'exprimer leurs avis. Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Djamel Ould Abbes, a annoncé récemment à Oran que « le projet de loi sur la santé est bientôt prêt », tout en invitant les syndicats du secteur à apporter leurs avis sur ce projet. Dans une déclaration à la presse, en marge de sa visite au service des urgences médicales d'Oran, le ministre a indiqué que ce projet comprend 400 articles et sera présenté aux syndicats afin d'exprimer leurs avis. Dans ce sens, Ould Abbes a insisté sur la nécessité de la participation du syndicat au débat sur le projet de loi de la santé, mais aussi sur la carte sanitaire, tout en expliquant que cette carte n'est plus construite sur la base des frontières administratives. Le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière a procédé, depuis cinq jours, à la mise en œuvre de groupes (Focus group) qui se composent de différents corps médicaux pour rencontrer les malades, les responsables, les praticiens et les paramédicaux. « Ce travail sera sanctionné dans quinze jours par un diagnostic », a-t-il indiqué. En réponse à une question concernant la pénurie de médicaments, le ministre a déclaré que des containers de médicaments (pénurie de 56 médicaments sur le marché) commencent à arriver, tout en soulignant que cette opération a coûté 6 milliards de dinars dont 2 milliards de dinars ont été débloqués lundi dernier et que les lignes de crédits sont ouvertes. Il est à rappeler que le ministre avait effectué, dans la wilaya d'Oran, une visite d'inspection à l'hôpital d'El Mohgoun qui porte désormais le nom du moudjahid et médecin « Nekkache Mohamed Segheir» qui fût le premier ministre de la Santé après l'indépendance du pays. Il a également inspecté le service des urgences médicales à Hai Sidi Bachir au centre-ville d'Oran. Le ministre s'est notamment enquis des conditions d'accueil et de prise en charge des patients au niveau de ces structures hospitalières. Une loi et des attentes Le projet de loi sur la santé que l'actuel ministre vient de « déterrer » a été déjà évoqué il y a quelques années, avant de le remettre aux calendes grecques à l'ère de Saïd Barkat. Bien que son contenu n'ait pas encore été révélé, les intervenants dans le secteur de la santé espèrent que ladite loi apportera les rectificatifs nécessaires, pour améliorer l'état de ce secteur dans notre pays. Donc, l'annonce d'Ould Abbes ne manquera pas d'alléger certaines craintes du côté des différents opérants dans le secteur, mais aussi et surtout les patients et l'ensemble des citoyens algériens. En attendant sa promulgation, beaucoup de nouveautés sont attendues de cette loi. De la situation dans les hôpitaux et autres établissement de santé publique, à celle des différents praticiens de la santé en passant par la qualité des soins prodigués aux patients. La nouvelle loi sur la santé se veut un instrument efficace susceptible d'endiguer les dysfonctionnements qui gangrènent le secteur dans notre pays. Bien que la teneur de cette loi soit méconnue pour le moment, il n'en demeure pas moins que les espoirs sont grands. Il paraît en effet que ledit nouveau projet de loi va concrétiser les résultats des vastes chantiers de réformes insufflées sur le secteur depuis plusieurs années. Il s'agit également de la professionnalisation du personnel médical, partant de l'idée que les ressources humaines sont la base de tout développement. Ainsi, l'amélioration des conditions socioprofessionnelles du personnel de la santé est parmi les priorités. L'actuel ministre, Djamel Ould Abbès a fait part de sa disponibilité d'impliquer les syndicalistes de son secteur dans toutes les entreprises de la tutelle. C'est là une expression manifeste de prendre en charge toutes les questions en suspens dans son secteur, dans la perspective de remédier aux multiples lacunes existantes. Cela dit, le contenu de ladite loi n'est pas encore communiqué et les intervenants dans le secteur, les syndicalistes notamment n'ont pas encore montré leur disponibilité à répondre favorablement à la sollicitation du ministre. Dans ce sens, Ould Abbes a insisté sur la nécessité de la participation du syndicat au débat sur le projet de loi de la santé, mais aussi sur la carte sanitaire, tout en expliquant que cette carte n'est plus construite sur la base des frontières administratives. Le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière a procédé, depuis cinq jours, à la mise en œuvre de groupes (Focus group) qui se composent de différents corps médicaux pour rencontrer les malades, les responsables, les praticiens et les paramédicaux. « Ce travail sera sanctionné dans quinze jours par un diagnostic », a-t-il indiqué. En réponse à une question concernant la pénurie de médicaments, le ministre a déclaré que des containers de médicaments (pénurie de 56 médicaments sur le marché) commencent à arriver, tout en soulignant que cette opération a coûté 6 milliards de dinars dont 2 milliards de dinars ont été débloqués lundi dernier et que les lignes de crédits sont ouvertes. Il est à rappeler que le ministre avait effectué, dans la wilaya d'Oran, une visite d'inspection à l'hôpital d'El Mohgoun qui porte désormais le nom du moudjahid et médecin « Nekkache Mohamed Segheir» qui fût le premier ministre de la Santé après l'indépendance du pays. Il a également inspecté le service des urgences médicales à Hai Sidi Bachir au centre-ville d'Oran. Le ministre s'est notamment enquis des conditions d'accueil et de prise en charge des patients au niveau de ces structures hospitalières. Une loi et des attentes Le projet de loi sur la santé que l'actuel ministre vient de « déterrer » a été déjà évoqué il y a quelques années, avant de le remettre aux calendes grecques à l'ère de Saïd Barkat. Bien que son contenu n'ait pas encore été révélé, les intervenants dans le secteur de la santé espèrent que ladite loi apportera les rectificatifs nécessaires, pour améliorer l'état de ce secteur dans notre pays. Donc, l'annonce d'Ould Abbes ne manquera pas d'alléger certaines craintes du côté des différents opérants dans le secteur, mais aussi et surtout les patients et l'ensemble des citoyens algériens. En attendant sa promulgation, beaucoup de nouveautés sont attendues de cette loi. De la situation dans les hôpitaux et autres établissement de santé publique, à celle des différents praticiens de la santé en passant par la qualité des soins prodigués aux patients. La nouvelle loi sur la santé se veut un instrument efficace susceptible d'endiguer les dysfonctionnements qui gangrènent le secteur dans notre pays. Bien que la teneur de cette loi soit méconnue pour le moment, il n'en demeure pas moins que les espoirs sont grands. Il paraît en effet que ledit nouveau projet de loi va concrétiser les résultats des vastes chantiers de réformes insufflées sur le secteur depuis plusieurs années. Il s'agit également de la professionnalisation du personnel médical, partant de l'idée que les ressources humaines sont la base de tout développement. Ainsi, l'amélioration des conditions socioprofessionnelles du personnel de la santé est parmi les priorités. L'actuel ministre, Djamel Ould Abbès a fait part de sa disponibilité d'impliquer les syndicalistes de son secteur dans toutes les entreprises de la tutelle. C'est là une expression manifeste de prendre en charge toutes les questions en suspens dans son secteur, dans la perspective de remédier aux multiples lacunes existantes. Cela dit, le contenu de ladite loi n'est pas encore communiqué et les intervenants dans le secteur, les syndicalistes notamment n'ont pas encore montré leur disponibilité à répondre favorablement à la sollicitation du ministre.