En raison de sa non insertion dans les circuits financiers internationaux, le système bancaire algérien s'en est tiré à bon compte face aux effets dévastateurs de la crise économique et financière mondiale qui secoue la plupart des économies occidentales et des pays émergents depuis trois années. C'est ce qu'a déclaré le gouverneur de la Banque d'Algérie, Mohamed Laksaci, lors du symposium de la réunion annuelle des banques centrales africaines qui a eu lieu jeudi dernier dans la capitale sénégalaise, Dakar.En effet, Laksaci a affirmé : «le système bancaire algérien n'a pas été directement affecté par le choc inhérent à l'intensification de la crise internationale en 2008, car il est faiblement exposé aux risques des marchés financiers internationaux».Comme il l'a toujours indiqué lors de ses interventions face à la presse, Laksaci a expliqué que les conditions d'évolution de l'économie nationale, les réformes structurelles et les politiques d'ajustement financier ont rendu le système financier algérien moins vulnérable aux secousses caractérisant les bourses et les marchés financiers internationaux. «L'évolution et la stabilité du système bancaire au cours de la seconde moitié des années 2000 a bénéficié de politiques macroéconomiques prudentes dans un contexte marqué par l'excès d'épargne sur l'investissement» a-t-il affirmé. Plusieurs paramètres ont contribué à maintenir l'économie algérienne dans un état de fonctionnement normal, loin des dangers de la récession. Selon Laksaci, il s'agit du soutien à la croissance par la politique d'exploitation optimale des hydrocarbures et les revenus en devises, le contrôle et la maîtrise de l'inflation, l'excédent de la balance des paiements et, enfin, l'accumulation constante des réserves de changes (plus de 150 milliards de dollars actuellement). Mais, on peut également énumérer d'autres facteurs endogènes, telles la réduction significative de la dette extérieure et une accumulation des ressources dans le Fonds national de régulation des recettes.Par ailleurs, la stabilité du système financier national est également due, selon lui, aux liquidités suffisamment disponibles dans les banques qui continuent à assurer le financement des projets de développement économique, tandis que la mise à niveau des comptes de trésorerie des banques a aussi contribué à l'émergence de conditions viables pour protéger le système bancaire qui se trouve, ainsi, en situation d'excès structurel de liquidités depuis plus de huit années.Alors que le système bancaire algérien est appelé à se mettre en adéquation avec le système financier mondial, il est, néanmoins, bien apprécié par les experts qui affirment qu'il n'est pas affecté par la crise économique mondiale sachant que d'autres pays ont connu la récession et la banqueroute financière, à l'image de la Hongrie et de l'Islande. C'est surtout la stabilité monétaire qui a permis à l'Algérie d'éviter l'enlisement dans la crise financière. En raison de sa non insertion dans les circuits financiers internationaux, le système bancaire algérien s'en est tiré à bon compte face aux effets dévastateurs de la crise économique et financière mondiale qui secoue la plupart des économies occidentales et des pays émergents depuis trois années. C'est ce qu'a déclaré le gouverneur de la Banque d'Algérie, Mohamed Laksaci, lors du symposium de la réunion annuelle des banques centrales africaines qui a eu lieu jeudi dernier dans la capitale sénégalaise, Dakar.En effet, Laksaci a affirmé : «le système bancaire algérien n'a pas été directement affecté par le choc inhérent à l'intensification de la crise internationale en 2008, car il est faiblement exposé aux risques des marchés financiers internationaux».Comme il l'a toujours indiqué lors de ses interventions face à la presse, Laksaci a expliqué que les conditions d'évolution de l'économie nationale, les réformes structurelles et les politiques d'ajustement financier ont rendu le système financier algérien moins vulnérable aux secousses caractérisant les bourses et les marchés financiers internationaux. «L'évolution et la stabilité du système bancaire au cours de la seconde moitié des années 2000 a bénéficié de politiques macroéconomiques prudentes dans un contexte marqué par l'excès d'épargne sur l'investissement» a-t-il affirmé. Plusieurs paramètres ont contribué à maintenir l'économie algérienne dans un état de fonctionnement normal, loin des dangers de la récession. Selon Laksaci, il s'agit du soutien à la croissance par la politique d'exploitation optimale des hydrocarbures et les revenus en devises, le contrôle et la maîtrise de l'inflation, l'excédent de la balance des paiements et, enfin, l'accumulation constante des réserves de changes (plus de 150 milliards de dollars actuellement). Mais, on peut également énumérer d'autres facteurs endogènes, telles la réduction significative de la dette extérieure et une accumulation des ressources dans le Fonds national de régulation des recettes.Par ailleurs, la stabilité du système financier national est également due, selon lui, aux liquidités suffisamment disponibles dans les banques qui continuent à assurer le financement des projets de développement économique, tandis que la mise à niveau des comptes de trésorerie des banques a aussi contribué à l'émergence de conditions viables pour protéger le système bancaire qui se trouve, ainsi, en situation d'excès structurel de liquidités depuis plus de huit années.Alors que le système bancaire algérien est appelé à se mettre en adéquation avec le système financier mondial, il est, néanmoins, bien apprécié par les experts qui affirment qu'il n'est pas affecté par la crise économique mondiale sachant que d'autres pays ont connu la récession et la banqueroute financière, à l'image de la Hongrie et de l'Islande. C'est surtout la stabilité monétaire qui a permis à l'Algérie d'éviter l'enlisement dans la crise financière.