Visiblement, personne ne doit manquer de rien. Au fil du temps, les consommateurs ont adopté un comportement dont la frénésie est la principale caractéristique quand il s'agit de Ramadhan. Visiblement, personne ne doit manquer de rien. Au fil du temps, les consommateurs ont adopté un comportement dont la frénésie est la principale caractéristique quand il s'agit de Ramadhan. Pendant ce mois, la consommation familiale monte en flèche, notamment pour certains produits spécifiques au mois de jeûne. Ainsi, le consommateur dépense un minimum de 1500 dinars par jour. Car le menu devient particulier et la table doit être bien garnie et variée. En plus de l'incontournable «chorba frik», il faut ajouter l'indissociable «bourek», sans oublier le «m'touem» ou la «dolma» qui peuvent être préparés, sous différentes recettes, selon le goût. Le tout bien évidemment, complété par une salade variée, généralement composée de thon, câpre, betterave, champignon… Bien sûr, ce repas ramadhanesque sera couronné par le «l'ham lahlou», un plat de viande sucré préparé à base de raisins secs (z'bib) et de pruneaux ou d'abricots secs, voire de poires, de pommes agrémentées d'amandes. Le menu est encore long et la «meïda» dispose d'espace pour les fruits frais, pour la fameuse z'labia ou qualb ellouz, ainsi que l'indétrônable cherbet, ce délicieux jus de citron maison, fait suivant la recette de grand-mère. Tout cela doit être précédé par les dattes et le lait pour rompre le jeûne. En résumé, voilà l'essentiel de la «meïda du f'tour». C'est ce qui explique pourquoi les dépenses alimentaires au cours du mois de Ramadhan sont les plus élevées de l'année. Certains experts attestent que le mois de Ramadhan se caractérise, au cours de chaque année, par une modification des comportements de consommation. Cette augmentation des dépenses alimentaires au cours du mois du jeûne touche pour l'essentiel les produits riches en protéines animales et végétales qui connaissent comme chaque année une hausse vertigineuse des prix.. Il s'agit notamment de viandes rouges et blanches, des fruits, légumes, laits, produits laitiers, l'huile et ses dérivés, ainsi que les boissons. A ce propos, la ruée des consommateurs sur les marchés et leurs demandes immodérées nourrissent les pratiques spéculatives les plus récurrentes. Cela dure et perdure en dépit des appels à la modération des prix émanant de l'Union générale des commerçants et artisans algériens (Ugcaa). Les autorités en appellent, pour leur part, au sens civique, pour éviter le gaspillage, la frénésie, et faire montre d'un comportement rationnel en affirmant que l'approvisionnement du marché se présente sous de bons auspices. Rien ne justifie la folie de la consommation. Et puis, les consommateurs doivent avoir de la retenue pour leur portefeuille. D'autant qu'il reste deux semaines pour la rentrée scolaire. Il n'en demeure pas moins que cette ruée vers les étals laisse entendre que le mois de Ramadhan éradique l'indigence alimentaire, réduit l'inégalité et atténue la pauvreté et ce grâce aux restaurants «Rahma». Source City Dz.com Pendant ce mois, la consommation familiale monte en flèche, notamment pour certains produits spécifiques au mois de jeûne. Ainsi, le consommateur dépense un minimum de 1500 dinars par jour. Car le menu devient particulier et la table doit être bien garnie et variée. En plus de l'incontournable «chorba frik», il faut ajouter l'indissociable «bourek», sans oublier le «m'touem» ou la «dolma» qui peuvent être préparés, sous différentes recettes, selon le goût. Le tout bien évidemment, complété par une salade variée, généralement composée de thon, câpre, betterave, champignon… Bien sûr, ce repas ramadhanesque sera couronné par le «l'ham lahlou», un plat de viande sucré préparé à base de raisins secs (z'bib) et de pruneaux ou d'abricots secs, voire de poires, de pommes agrémentées d'amandes. Le menu est encore long et la «meïda» dispose d'espace pour les fruits frais, pour la fameuse z'labia ou qualb ellouz, ainsi que l'indétrônable cherbet, ce délicieux jus de citron maison, fait suivant la recette de grand-mère. Tout cela doit être précédé par les dattes et le lait pour rompre le jeûne. En résumé, voilà l'essentiel de la «meïda du f'tour». C'est ce qui explique pourquoi les dépenses alimentaires au cours du mois de Ramadhan sont les plus élevées de l'année. Certains experts attestent que le mois de Ramadhan se caractérise, au cours de chaque année, par une modification des comportements de consommation. Cette augmentation des dépenses alimentaires au cours du mois du jeûne touche pour l'essentiel les produits riches en protéines animales et végétales qui connaissent comme chaque année une hausse vertigineuse des prix.. Il s'agit notamment de viandes rouges et blanches, des fruits, légumes, laits, produits laitiers, l'huile et ses dérivés, ainsi que les boissons. A ce propos, la ruée des consommateurs sur les marchés et leurs demandes immodérées nourrissent les pratiques spéculatives les plus récurrentes. Cela dure et perdure en dépit des appels à la modération des prix émanant de l'Union générale des commerçants et artisans algériens (Ugcaa). Les autorités en appellent, pour leur part, au sens civique, pour éviter le gaspillage, la frénésie, et faire montre d'un comportement rationnel en affirmant que l'approvisionnement du marché se présente sous de bons auspices. Rien ne justifie la folie de la consommation. Et puis, les consommateurs doivent avoir de la retenue pour leur portefeuille. D'autant qu'il reste deux semaines pour la rentrée scolaire. Il n'en demeure pas moins que cette ruée vers les étals laisse entendre que le mois de Ramadhan éradique l'indigence alimentaire, réduit l'inégalité et atténue la pauvreté et ce grâce aux restaurants «Rahma». Source City Dz.com