Depuis le début de ce mois sacré, et devant la fermeture pendant la journée des 8 cafétérias qui contournent la place de l'Indépendance, les vieux retraités habitués à passer la journée dans cet unique lieu de détente se voient obligés de s'asseoir par terre faute de bancs. Des bancs, il en existait depuis longtemps, mais depuis quelques années, cette place, située au centre de la ville, qui était autrefois la fierté des Aouk-ahrassiens, est à l'abandon total. L'eau s'est arrêtée de jaillir de ses deux fontaines, les fleurs, les arbustes et les chaises ont disparu. Du kiosque central se dégage une odeur nauséabonde laissée par les aliénés et les SDF qui y passent la nuit, l'utilisent comme urinoir. Bref, ce qu'on appelait autrefois petit Paris (allusion faite à la ville de Souk-Ahras) est devenu aujourd'hui un grand douar envahi par les déchets laissés par les vendeurs de légumes et fruits, dont le nombre ne cesse d'accroître avec l'exode rurale, les mouches, les moustiques et les rats géants des égouts au grand dam des citadins qui s'attendaient à des jours meilleurs. Perturbations dans la distribution de l'eau L'alimentation en eau potable continue à faire la Une à Souk-Ahras à cause des perturbations qui ne cessent de priver le citoyen de ce liquide précieux pendant des jours. Des cités comme Draia-Ahmed, Sidi Messaoud ou Berral-Salah ont souffert pendant des périodes allant jusqu'à une semaine et ce, à cause d'une défaillance dans la station de pompage, selon une source de l'Algérienne des eaux. Même les camions-citernes ramenés par l'ADE n'ont pas résolu le probleme et la situation a failli empirer à Draia-Ahmed où femmes et enfants étaient obligés de monter et descendre les 72 marches (5 niveaux) des dizaines de fois en cette saison de chaleur et surtout en ce mois de carême. D'autre part, la qualité des travaux de renouvellement du réseau AEP, dont la vétusté et la dégradation ont causé des dizaines de fuites engendrant la perte de centaines de mètres cubes d'eau potable quotidiennement, laisse à désirer. Et malgré les appels des citoyens, ces fuites demeurent à ce jour non reparées, engendrant des rivières d'eau perdue dans les rues des differents quartiers, surtout à Draia-Ahmed et Berral-Salah. Qui paie la facture ? Le commerce de la zlabia réglementé Cette année, les vendeurs de la zalabia (specialité très prisée par les Souk-ahrassiens durant le mois sacré) se comptent sur le bout des doigts. La décision du directeur de la concurrence et des prix d'interdire toute délivrance anarchique d'autorisation a été appliquée à la lettre. Desormais, il n'est plus facile de se transformer du jour au lendemain de marchand de légumes ou soudeur en préparateur de zlabia avec une simple autorisation de l'APC. Le registre de commerce et les règles d'hygiène et de sécurité sont dorénavant exigés, ce qui a mis fin à l'anarchie des années précédentes, dont l'impact avait même touché les prix de l'huile qui flambaient à chaque Ramadhan. Depuis le début de ce mois sacré, et devant la fermeture pendant la journée des 8 cafétérias qui contournent la place de l'Indépendance, les vieux retraités habitués à passer la journée dans cet unique lieu de détente se voient obligés de s'asseoir par terre faute de bancs. Des bancs, il en existait depuis longtemps, mais depuis quelques années, cette place, située au centre de la ville, qui était autrefois la fierté des Aouk-ahrassiens, est à l'abandon total. L'eau s'est arrêtée de jaillir de ses deux fontaines, les fleurs, les arbustes et les chaises ont disparu. Du kiosque central se dégage une odeur nauséabonde laissée par les aliénés et les SDF qui y passent la nuit, l'utilisent comme urinoir. Bref, ce qu'on appelait autrefois petit Paris (allusion faite à la ville de Souk-Ahras) est devenu aujourd'hui un grand douar envahi par les déchets laissés par les vendeurs de légumes et fruits, dont le nombre ne cesse d'accroître avec l'exode rurale, les mouches, les moustiques et les rats géants des égouts au grand dam des citadins qui s'attendaient à des jours meilleurs. Perturbations dans la distribution de l'eau L'alimentation en eau potable continue à faire la Une à Souk-Ahras à cause des perturbations qui ne cessent de priver le citoyen de ce liquide précieux pendant des jours. Des cités comme Draia-Ahmed, Sidi Messaoud ou Berral-Salah ont souffert pendant des périodes allant jusqu'à une semaine et ce, à cause d'une défaillance dans la station de pompage, selon une source de l'Algérienne des eaux. Même les camions-citernes ramenés par l'ADE n'ont pas résolu le probleme et la situation a failli empirer à Draia-Ahmed où femmes et enfants étaient obligés de monter et descendre les 72 marches (5 niveaux) des dizaines de fois en cette saison de chaleur et surtout en ce mois de carême. D'autre part, la qualité des travaux de renouvellement du réseau AEP, dont la vétusté et la dégradation ont causé des dizaines de fuites engendrant la perte de centaines de mètres cubes d'eau potable quotidiennement, laisse à désirer. Et malgré les appels des citoyens, ces fuites demeurent à ce jour non reparées, engendrant des rivières d'eau perdue dans les rues des differents quartiers, surtout à Draia-Ahmed et Berral-Salah. Qui paie la facture ? Le commerce de la zlabia réglementé Cette année, les vendeurs de la zalabia (specialité très prisée par les Souk-ahrassiens durant le mois sacré) se comptent sur le bout des doigts. La décision du directeur de la concurrence et des prix d'interdire toute délivrance anarchique d'autorisation a été appliquée à la lettre. Desormais, il n'est plus facile de se transformer du jour au lendemain de marchand de légumes ou soudeur en préparateur de zlabia avec une simple autorisation de l'APC. Le registre de commerce et les règles d'hygiène et de sécurité sont dorénavant exigés, ce qui a mis fin à l'anarchie des années précédentes, dont l'impact avait même touché les prix de l'huile qui flambaient à chaque Ramadhan.