Le Conseil des ministres s'est réuni mercredi sous la présidence du Président de la République, Abdelaziz Bouteflika. A l'ordre du jour du Conseil, l'examen et l'approbation d'un projet d'ordonnance portant loi de Finances complémentaire pour 2010. Il faut dire que ce projet d'ordonnance était très attendu par les opérateurs économiques nationaux qui ont exprimé à maintes reprises leurs souhaits pour un allègement de certaines dispositions contraignantes pour leurs activités, de la loi de Finances complémentaires 2009. Les réclamations émises par le patronat algérien étaient nombreuses suite à l'introduction par la LFC 2009 du crédit documentaire (Crédoc) comme seul moyen de paiement des importations. Le gouvernement dans un souci évident de freiner les importations qui ont explosé ces dernières années, avait frappé fort. Toutes les entreprises, productrices des biens et services ou celles de l'import-import étaient logées à la même enseigne. Il n'y avait pas de distinction entre les deux secteurs d'activité et toutes devaient passer sous les fourches caudines du crédoc qui a produit un impact négatif sur l'appareil productif national. La loi de Finances complémentairel 2010 qui a obtenu l'approbation par le Conseil des ministres vient «corriger» quelque peu les dispositions introduisant le crédoc, contenues dans la LFC 2009. En effet, la loi de Finances complémentaire 2010 «dispense de l'obligation de recours au crédit documentaire pour les petites et moyennes entreprises (PME) important des pièces détachées ou des intrants, dans la limite de deux millions de dinars par an». C'est une bouffée d'oxygène pour les PME qui «géraient» au jour le jour les affaires de leurs entités économiques frappées de plein fouet pour le système instituant le Crédoc. Les patrons ont obtenu bien moins que ce qu'ils ont réclamé. Ils tablaient sur une autorisation de dépenses de 4x2 millions de dinars par an (2 millions de DA par trimestre) pour l'achat de pièces de rechange pour les équipements ou les intrants nécessaires à la production. Le gouvernement n'a pas cédé sur l'essentiel, laissant néanmoins une petite fenêtre ouverte pour éviter l'asphyxie qui menace la plupart des PME dont la trésorerie n'arrive pas à supporter les lourdes charges du Crédoc. Les 2 millions de dinars /an, sans recourir au crédoc consentis par le gouvernement aux PME permettront aux patrons d'améliorer les performances et une meilleure productivité de l'entreprise, mise à mal par un transfert libre, limité à 150.000 DA/an, destiné à l'achat de pièces détachées ou intrants. Ce qui ne répond nullement aux besoins de fonctionnement des entreprises. Le Conseil des ministres s'est réuni mercredi sous la présidence du Président de la République, Abdelaziz Bouteflika. A l'ordre du jour du Conseil, l'examen et l'approbation d'un projet d'ordonnance portant loi de Finances complémentaire pour 2010. Il faut dire que ce projet d'ordonnance était très attendu par les opérateurs économiques nationaux qui ont exprimé à maintes reprises leurs souhaits pour un allègement de certaines dispositions contraignantes pour leurs activités, de la loi de Finances complémentaires 2009. Les réclamations émises par le patronat algérien étaient nombreuses suite à l'introduction par la LFC 2009 du crédit documentaire (Crédoc) comme seul moyen de paiement des importations. Le gouvernement dans un souci évident de freiner les importations qui ont explosé ces dernières années, avait frappé fort. Toutes les entreprises, productrices des biens et services ou celles de l'import-import étaient logées à la même enseigne. Il n'y avait pas de distinction entre les deux secteurs d'activité et toutes devaient passer sous les fourches caudines du crédoc qui a produit un impact négatif sur l'appareil productif national. La loi de Finances complémentairel 2010 qui a obtenu l'approbation par le Conseil des ministres vient «corriger» quelque peu les dispositions introduisant le crédoc, contenues dans la LFC 2009. En effet, la loi de Finances complémentaire 2010 «dispense de l'obligation de recours au crédit documentaire pour les petites et moyennes entreprises (PME) important des pièces détachées ou des intrants, dans la limite de deux millions de dinars par an». C'est une bouffée d'oxygène pour les PME qui «géraient» au jour le jour les affaires de leurs entités économiques frappées de plein fouet pour le système instituant le Crédoc. Les patrons ont obtenu bien moins que ce qu'ils ont réclamé. Ils tablaient sur une autorisation de dépenses de 4x2 millions de dinars par an (2 millions de DA par trimestre) pour l'achat de pièces de rechange pour les équipements ou les intrants nécessaires à la production. Le gouvernement n'a pas cédé sur l'essentiel, laissant néanmoins une petite fenêtre ouverte pour éviter l'asphyxie qui menace la plupart des PME dont la trésorerie n'arrive pas à supporter les lourdes charges du Crédoc. Les 2 millions de dinars /an, sans recourir au crédoc consentis par le gouvernement aux PME permettront aux patrons d'améliorer les performances et une meilleure productivité de l'entreprise, mise à mal par un transfert libre, limité à 150.000 DA/an, destiné à l'achat de pièces détachées ou intrants. Ce qui ne répond nullement aux besoins de fonctionnement des entreprises.