La consommation du poulet congelé, stocké en grandes quantités pour réguler le marché, a enregistré une hausse durant ce mois de ramadan par rapport à la même période de l'année dernière, mais les prix de la volaille fraîche ne fléchissent pas, soutenus par une demande supérieure à l'offre. L'Office national des aliments de bétail (Onab), le seul opérateur qui approvisionne le marché en poulet congelé, a déjà écoulé jusqu'au 15e jour du Ramadan, 509 tonnes contre 335 tonnes durant tout le mois du jeûne de l'année dernière, a indiqué à l'APS son directeur commercial, Sellidj. Le total stocké par l'Office, en vue de répondre à une forte demande pendant ce mois sacré, est estimé à 4.200 t. Il est à rappeler que c'est la deuxième expérience de l'Onab après celle de l'an dernier. Le kilogramme de cette viande est cédé à 250 DA et écoulé à travers les filiales de l'Office et des privés franchisés au niveau de 25 wilayas du pays. Outre le prix abordable de cette viande produite localement, l'Office a mis le paquet sur les aspects publicitaires pour courtiser le consommateur, à travers des affiches conçues pour promouvoir ce produit, qui commence à conquérir le couffin de la ménagère. Ces affiches, sur lesquelles est écrit: "du poulet prêt à la cuisson" et son prix (250 DA), servent aussi d'indicateur au consommateur sur les points de vente. C'est le cas d'une filiale commerciale de l'Onab sise à Hussein Dey (Alger) dont la façade décorée incite les passants à faire une halte. Selon le comptable de cette filiale, plus de 17 tonnes ont été écoulées du 1er au 23 août en cours. Rush sur le poulet congelé Même constat au niveau d'une grande surface à Kouba, où le poulet congelé "se vend comme des petits pains". Cependant, le rush des consommateurs sur cette viande, n'a pas contribué à baisser les prix du poulet frais, constate-t-on. Celui-ci est cédé jusqu'à 380 DA le kg dans certains marchés de la capitale. Djamila, une habituée du marché Ferhat-Bousaâd (ex-Meissonnier) affirme qu'elle continue d'acheter le poulet frais non évidé à 290 DA le kg. Au niveau du marché populaire de Laâquiba (Belouizdad), le kilogramme du poulet non évidé est cédé à partir de 270 DA et 380 DA évidé. Samir, un revendeur de volaille au niveau de ce marché de la capitale, explique cette hausse par un déficit en production. Selon la société de gestion des participations Productions animale (Proda), la filière avicole en Algérie se caractérise par une dépendance du marché extérieur aux importations de maïs, soja et souches. La consommation du poulet congelé, stocké en grandes quantités pour réguler le marché, a enregistré une hausse durant ce mois de ramadan par rapport à la même période de l'année dernière, mais les prix de la volaille fraîche ne fléchissent pas, soutenus par une demande supérieure à l'offre. L'Office national des aliments de bétail (Onab), le seul opérateur qui approvisionne le marché en poulet congelé, a déjà écoulé jusqu'au 15e jour du Ramadan, 509 tonnes contre 335 tonnes durant tout le mois du jeûne de l'année dernière, a indiqué à l'APS son directeur commercial, Sellidj. Le total stocké par l'Office, en vue de répondre à une forte demande pendant ce mois sacré, est estimé à 4.200 t. Il est à rappeler que c'est la deuxième expérience de l'Onab après celle de l'an dernier. Le kilogramme de cette viande est cédé à 250 DA et écoulé à travers les filiales de l'Office et des privés franchisés au niveau de 25 wilayas du pays. Outre le prix abordable de cette viande produite localement, l'Office a mis le paquet sur les aspects publicitaires pour courtiser le consommateur, à travers des affiches conçues pour promouvoir ce produit, qui commence à conquérir le couffin de la ménagère. Ces affiches, sur lesquelles est écrit: "du poulet prêt à la cuisson" et son prix (250 DA), servent aussi d'indicateur au consommateur sur les points de vente. C'est le cas d'une filiale commerciale de l'Onab sise à Hussein Dey (Alger) dont la façade décorée incite les passants à faire une halte. Selon le comptable de cette filiale, plus de 17 tonnes ont été écoulées du 1er au 23 août en cours. Rush sur le poulet congelé Même constat au niveau d'une grande surface à Kouba, où le poulet congelé "se vend comme des petits pains". Cependant, le rush des consommateurs sur cette viande, n'a pas contribué à baisser les prix du poulet frais, constate-t-on. Celui-ci est cédé jusqu'à 380 DA le kg dans certains marchés de la capitale. Djamila, une habituée du marché Ferhat-Bousaâd (ex-Meissonnier) affirme qu'elle continue d'acheter le poulet frais non évidé à 290 DA le kg. Au niveau du marché populaire de Laâquiba (Belouizdad), le kilogramme du poulet non évidé est cédé à partir de 270 DA et 380 DA évidé. Samir, un revendeur de volaille au niveau de ce marché de la capitale, explique cette hausse par un déficit en production. Selon la société de gestion des participations Productions animale (Proda), la filière avicole en Algérie se caractérise par une dépendance du marché extérieur aux importations de maïs, soja et souches.