A peine la rentrée scolaire annoncée, la grogne des syndicats autonomes de l'éducation monte d'un cran. Si la grève des économes et intendants de l'éducation n'a pas fait écho et l'adhésion espérée, les enseignants comptent, quant à eux, revenir à la charge et menacent d'ores et déjà d'enclencher un mouvement de grève en ce début de reprise des classes. En effet, le bal des mouvements de protestation a été déclaré ouvert par les intendants de l'éducation. En grève depuis le 5 septembre passé, les administrateurs des écoles gèlent leurs activités pour dénoncer leur exclusion du bénéfice de deux primes pédagogique, en l'occurrence, la prime de l'expérience pédagogique et celle de la documentation. Or, Benbouzid a indiqué que ces protestataires réclament des choses impossibles à satisfaire. Ils exigent, poursuit le ministre, une prime de documentation qui est versée uniquement aux enseignants. Une situation qui relève de la réglementation nationale, a-t-il ajouté. Mais, les intendants ne voient pas les choses du même œil. D'autre part, les syndicats autonomes, de leur coté, affichent leur mécontentement quant aux nouvelles mesures décrétées par le ministère, relatives à la menace de licenciement des enseignants et surveillants qui cumulent trois absences non justifiées. Les porte-paroles des enseignants ont déploré cette nouvelle discipline de travail qu'ils ont qualifié d'« abusive » et qui remet en cause le droit à la grève. « Les déclarations du ministre relèvent de la pure provocation. Nous avons espéré une rentrée scolaire calme mais voilàque le responsable du secteur provoque les enseignants à sa manière », nous ont-ils déclaré. Pour eux, cette mesure n'est pas « compatible » avec les lois de la république et les législations relatives au code du travail et à la Fonction publique. Toutefois, la grogne s'est fait sentir du coté du Conseil des lycées d'Algérie (Cla), Conseil des professeurs d'enseignements technique et secondaire (Cnapest), Syndicat des professeurs d'enseignements technique et secondaire (Snapest) et l'Union des professionnels de l'éducation et de la formation (UNPEF). La prise de décision d'un éventuel retour à la grève se fera lors des Conseils nationaux desdits syndicats, prévus à la fin de ce mois de septembre. Par ailleurs, autre point hautement déploré par les enseignants, le retard accusé dans le versement des indemnités de 2009, promise par Benbouzid depuis le mois de février dernier. Initialement, le versement devait se faire à 100%, si ce n'est l'instruction du Premier ministre, Ahmed Ouyahia, qui a vite fractionné ce versement en deux tranches. La première est alors prévue pour le mois de septembre, tandis que la seconde est pour le mois de décembre prochain. Il faut dire que la goutte qui risque de faire déborder le vase est, selon les syndicalistes, le silence radio de la tutelle quant aux autres revendications portant sur les œuvres sociales, la médecine du travail et la retraite après 25 ans de service. A peine la rentrée scolaire annoncée, la grogne des syndicats autonomes de l'éducation monte d'un cran. Si la grève des économes et intendants de l'éducation n'a pas fait écho et l'adhésion espérée, les enseignants comptent, quant à eux, revenir à la charge et menacent d'ores et déjà d'enclencher un mouvement de grève en ce début de reprise des classes. En effet, le bal des mouvements de protestation a été déclaré ouvert par les intendants de l'éducation. En grève depuis le 5 septembre passé, les administrateurs des écoles gèlent leurs activités pour dénoncer leur exclusion du bénéfice de deux primes pédagogique, en l'occurrence, la prime de l'expérience pédagogique et celle de la documentation. Or, Benbouzid a indiqué que ces protestataires réclament des choses impossibles à satisfaire. Ils exigent, poursuit le ministre, une prime de documentation qui est versée uniquement aux enseignants. Une situation qui relève de la réglementation nationale, a-t-il ajouté. Mais, les intendants ne voient pas les choses du même œil. D'autre part, les syndicats autonomes, de leur coté, affichent leur mécontentement quant aux nouvelles mesures décrétées par le ministère, relatives à la menace de licenciement des enseignants et surveillants qui cumulent trois absences non justifiées. Les porte-paroles des enseignants ont déploré cette nouvelle discipline de travail qu'ils ont qualifié d'« abusive » et qui remet en cause le droit à la grève. « Les déclarations du ministre relèvent de la pure provocation. Nous avons espéré une rentrée scolaire calme mais voilàque le responsable du secteur provoque les enseignants à sa manière », nous ont-ils déclaré. Pour eux, cette mesure n'est pas « compatible » avec les lois de la république et les législations relatives au code du travail et à la Fonction publique. Toutefois, la grogne s'est fait sentir du coté du Conseil des lycées d'Algérie (Cla), Conseil des professeurs d'enseignements technique et secondaire (Cnapest), Syndicat des professeurs d'enseignements technique et secondaire (Snapest) et l'Union des professionnels de l'éducation et de la formation (UNPEF). La prise de décision d'un éventuel retour à la grève se fera lors des Conseils nationaux desdits syndicats, prévus à la fin de ce mois de septembre. Par ailleurs, autre point hautement déploré par les enseignants, le retard accusé dans le versement des indemnités de 2009, promise par Benbouzid depuis le mois de février dernier. Initialement, le versement devait se faire à 100%, si ce n'est l'instruction du Premier ministre, Ahmed Ouyahia, qui a vite fractionné ce versement en deux tranches. La première est alors prévue pour le mois de septembre, tandis que la seconde est pour le mois de décembre prochain. Il faut dire que la goutte qui risque de faire déborder le vase est, selon les syndicalistes, le silence radio de la tutelle quant aux autres revendications portant sur les œuvres sociales, la médecine du travail et la retraite après 25 ans de service.