Après onze jours de grève, la Coordination nationale du personnel d'intendance de l'éducation (CNPIE), fait marche arrière et décide de geler son mouvement de protestation. Ainsi, les intendants assureront leurs services administratifs à partir de cette semaine, et qui consistent particulièrement à accomplir le versement des primes de scolarisation aux élèves issus de familles nécessiteuses et autres inscriptions des élèves. Contacté hier par téléphone, Mustapha Bouaâbane, membre de la CNPIE, a indiqué qu'après réunion entre les représentants des wilayas, la base syndicale a décidé de suspendre le mouvement de grève. Une décision unanime qui a pour but un intérêt général. « Nous avons décidé de faire marche arrière pour ne pas pénaliser les élèves, mais beaucoup plus par respect envers le président de la République qui a octroyé cette prime de 3 mille DA aux élèves nécessiteux, on ne veux surtout pas gâcher le déroulement de cette opération », a précisé notre interlocuteur. En effet, la grève des intendants de l'éducation, entamée le 5 septembre courant, a fortement perturbé les inscriptions scolaires des élèves, particulièrement dans les wilayas de l'est et l'ouest du pays. La vente des manuels scolaires et l'opération du versement de la prime de scolarité demeurent jusque-là suspendues. Le ministre de l'Education nationale, Boubekeur Benbouzid, n'est pas resté les bras croisés face à cette situation et a aussitôt réagi par le licenciement de deux grévistes. Plusieurs de leurs collèges ont également fait l'objet de menaces et de mises en demeure verbales. Benbouzid considère que les protestataires perdent leur temps et que seuls les enseignants ont droit aux primes revendiquées par les intendants. Pour rappel, le corps des intendants réclame l'octroi de la prime de documentation pédagogique (IDP) et celle de l'expérience professionnelle (IEP), tout en dénonçant leur exclusion du régime indemnitaire des personnels de l'éducation. «Les lois de la République nous reconnaîssent comme un corps à part entière de la famille éducative, on ne comprend pas cette marginalisation », a déploré M. Bouaâbane, précisant que le décret exécutif numéro °10-78 du 24 février 2010, institue le droit des deux primes en question au profit des intendants. Toutefois ce gel de la grève n'est que provisoire, affirment les syndicalistes, qui prévoient un retour à la protestation dans le cas où le mutisme de la tutelle persiste. Un changement de stratégie est en perspective, et qui consiste à s'allier aux syndicats autonomes de l'éducation. Par ailleurs, notre interlocuteur a affirmé que la Coordination, affiliée à l'UGTA, a décidé de quitter la centrale syndicale de Sidi Saïd, qui « n'a pas fait grand-chose pour nous ». Selon lui, le retournement de veste des responsables de l'UGTA a contraint la CNPIE de se retirer. La rupture de confiance a commencé, poursuit M. Bouaâbane, quand l'UGTA a désigné un ex-membre de la Coordination pour négocier à notre place avec la tutelle, puis le claquement de porte de Sidi Saïd lors de notre dernier sit-in tenu devant le siège de la centrale syndicale. « On va rejoindre une autre organisation syndicale qui saura nous soutenir jusqu'au bout », a-t-il conclu. A. B. Après onze jours de grève, la Coordination nationale du personnel d'intendance de l'éducation (CNPIE), fait marche arrière et décide de geler son mouvement de protestation. Ainsi, les intendants assureront leurs services administratifs à partir de cette semaine, et qui consistent particulièrement à accomplir le versement des primes de scolarisation aux élèves issus de familles nécessiteuses et autres inscriptions des élèves. Contacté hier par téléphone, Mustapha Bouaâbane, membre de la CNPIE, a indiqué qu'après réunion entre les représentants des wilayas, la base syndicale a décidé de suspendre le mouvement de grève. Une décision unanime qui a pour but un intérêt général. « Nous avons décidé de faire marche arrière pour ne pas pénaliser les élèves, mais beaucoup plus par respect envers le président de la République qui a octroyé cette prime de 3 mille DA aux élèves nécessiteux, on ne veux surtout pas gâcher le déroulement de cette opération », a précisé notre interlocuteur. En effet, la grève des intendants de l'éducation, entamée le 5 septembre courant, a fortement perturbé les inscriptions scolaires des élèves, particulièrement dans les wilayas de l'est et l'ouest du pays. La vente des manuels scolaires et l'opération du versement de la prime de scolarité demeurent jusque-là suspendues. Le ministre de l'Education nationale, Boubekeur Benbouzid, n'est pas resté les bras croisés face à cette situation et a aussitôt réagi par le licenciement de deux grévistes. Plusieurs de leurs collèges ont également fait l'objet de menaces et de mises en demeure verbales. Benbouzid considère que les protestataires perdent leur temps et que seuls les enseignants ont droit aux primes revendiquées par les intendants. Pour rappel, le corps des intendants réclame l'octroi de la prime de documentation pédagogique (IDP) et celle de l'expérience professionnelle (IEP), tout en dénonçant leur exclusion du régime indemnitaire des personnels de l'éducation. «Les lois de la République nous reconnaîssent comme un corps à part entière de la famille éducative, on ne comprend pas cette marginalisation », a déploré M. Bouaâbane, précisant que le décret exécutif numéro °10-78 du 24 février 2010, institue le droit des deux primes en question au profit des intendants. Toutefois ce gel de la grève n'est que provisoire, affirment les syndicalistes, qui prévoient un retour à la protestation dans le cas où le mutisme de la tutelle persiste. Un changement de stratégie est en perspective, et qui consiste à s'allier aux syndicats autonomes de l'éducation. Par ailleurs, notre interlocuteur a affirmé que la Coordination, affiliée à l'UGTA, a décidé de quitter la centrale syndicale de Sidi Saïd, qui « n'a pas fait grand-chose pour nous ». Selon lui, le retournement de veste des responsables de l'UGTA a contraint la CNPIE de se retirer. La rupture de confiance a commencé, poursuit M. Bouaâbane, quand l'UGTA a désigné un ex-membre de la Coordination pour négocier à notre place avec la tutelle, puis le claquement de porte de Sidi Saïd lors de notre dernier sit-in tenu devant le siège de la centrale syndicale. « On va rejoindre une autre organisation syndicale qui saura nous soutenir jusqu'au bout », a-t-il conclu. A. B.