Les AVC (accident vasculaire cerebral) sont la première cause de mortalité dans le monde avec un taux de 23,5%, nettement supérieur à celui du cancer (5,5%) ou du diabète (1,7%), selon les statistiques de l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Les nouvelles approches dans la prise en charge des AVC ont été débattus avec le professeur Arezki Mohamed, président de la Societe algerienne de neurologie (SANNC) lors d'un entretien qu'il a bien voulu nous accorder. Le Pr Mohamed Arezki, qui est egalement chef de service de neurologie au CHU de Blida, a souligné : «L'Algérie enregistre annuellement 60 mille nouveaux cas d'AVC.» Et d'ajouter : «Ces nouveaux cas ont pour conséquences 20 mille décès par an, soit quatre à cinq fois plus que le nombre des victimes des accidents de la circulation et 30 mille nouveaux handicapés.» Evoquant le volet de la prise en charge, le praticien estime qu'elle reste très insuffisante. II n'existe en Algérie qu'une seule unité d'urgence cérébro-vasculaire (Stroke Unit), implantée au Centre hospitalier universitaire (CHU) de Blida et une unité de réanimation au CHU de Constantine spécialisée dans le domaine des AVC. Le Pr Arezki suggère la création d'unités Stroke au niveau de tous les les CHU d'Algérie dans un premier temps et une coordination effective entre les services d'imagerie médicale, cardiologie, neurochirurgie, rééducation fonctionnelle et réanimation avec le service de neurologie. Notre interlocuteur dira : «La courbe des AVC est ascendante en Algérie, contrairement aux autres pays. Notre pays est obligé de réfléchir sur une politique de prévention pour la prise en charge de ces malades.» Et de conclure : «On vit avec l'athérosclérose, mais on meurt de l'athérothrombose.» C. P. Les AVC (accident vasculaire cerebral) sont la première cause de mortalité dans le monde avec un taux de 23,5%, nettement supérieur à celui du cancer (5,5%) ou du diabète (1,7%), selon les statistiques de l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Les nouvelles approches dans la prise en charge des AVC ont été débattus avec le professeur Arezki Mohamed, président de la Societe algerienne de neurologie (SANNC) lors d'un entretien qu'il a bien voulu nous accorder. Le Pr Mohamed Arezki, qui est egalement chef de service de neurologie au CHU de Blida, a souligné : «L'Algérie enregistre annuellement 60 mille nouveaux cas d'AVC.» Et d'ajouter : «Ces nouveaux cas ont pour conséquences 20 mille décès par an, soit quatre à cinq fois plus que le nombre des victimes des accidents de la circulation et 30 mille nouveaux handicapés.» Evoquant le volet de la prise en charge, le praticien estime qu'elle reste très insuffisante. II n'existe en Algérie qu'une seule unité d'urgence cérébro-vasculaire (Stroke Unit), implantée au Centre hospitalier universitaire (CHU) de Blida et une unité de réanimation au CHU de Constantine spécialisée dans le domaine des AVC. Le Pr Arezki suggère la création d'unités Stroke au niveau de tous les les CHU d'Algérie dans un premier temps et une coordination effective entre les services d'imagerie médicale, cardiologie, neurochirurgie, rééducation fonctionnelle et réanimation avec le service de neurologie. Notre interlocuteur dira : «La courbe des AVC est ascendante en Algérie, contrairement aux autres pays. Notre pays est obligé de réfléchir sur une politique de prévention pour la prise en charge de ces malades.» Et de conclure : «On vit avec l'athérosclérose, mais on meurt de l'athérothrombose.» C. P.