En faisant céder les pays occidentaux, les membres d'Al Qaïda affûtent leurs moyens et renforcent leurs capacités financières en exigeant des rançons des pays dont sont issus les otages. En faisant céder les pays occidentaux, les membres d'Al Qaïda affûtent leurs moyens et renforcent leurs capacités financières en exigeant des rançons des pays dont sont issus les otages. Les prises d'otages enregistrées ces derniers temps et le paiement des rançons par les pays ciblés constituent une menace réelle sur la sécurité internationale. Ce phénomène est intervenu en juin 2009, lorsque El Qaïda libère contre une forte rançon le ressortissant suisse Werner Greiner capturé au nord du Mali avec son compagnon britannique Edwin Dyer exécuté lui début juin. Le pas est franchi. En faisant céder les pays occidentaux, les membres d'Al Qaïda affûtent leurs moyens et renforcent leurs capacités financières en exigeant des rançons des pays dont sont issus les otages. Pour rappel, l'émir adjoint de la zone Sud dirigée par Mokhtar Benmokhtar avait demandé une rançon de 4 millions d'euros pour la libération du ressortissant suisse et son compagnon britannique exécuté après. Depuis, des millions d'euros de rançons sont payés par les pays des otages enlevés dans la région du Sahel. L'Europe qui «sous-estime » les conséquences de ses actes par calculs stratégiques enfonce la région est « libère » l'Aqmi qui happe le bras de ceux qui lui ont tendu la main. On s'en souvient, l'Espagne a dépensé 8 millions d'euros pour la libération de ses trois otages espagnols en mars et août derniers, et l'Italie verse 3,6 millions d'euros pour la libération de deux otages séquestrés par les éléments de l'Aqmi en mai dernier. Une situation que l'Algérie ne cesse de dénoncer en rappelant à qui veut l'entendre que ces pratiques financent le terrorisme et rendent l'Aqmi plus puissante dans la région. le ministre délégué chargé des Affaires africaines, Abdelkader Messahel, ne cesse de marteler à chaque fois que l'occasion lui est donnée que l'Algérie mène une campagne au niveau des pays d'Afrique pour la criminalisation des paiements des rançons. «Nous sommes parvenus à introduire deux paragraphes dans la résolution 1904 relative à la lutte contre El Qaïda et qui criminalise le paiement des rançons » a-t-il déclaré. Et de poursuivre : «J'ai dit à mes collègues européens qu'il n'était pas suffisant de dire que leur pays ne paient pas de rançons, il faut que l'Union européenne, à l'image de l'Union africaine, prenne des décisions pour pénaliser le paiement de ces rançons ». Une position que le conseiller auprès du président de la République, Kamel Rezag Bara, a exprimé lors de son intervention dans la cadre de la deuxième session de l'Onu consacré à la lutte contre le terrorisme : « Le phénomène de prises d'otages par les groupes terroristes suivies de demandes de rançons et l'élargissement des terroristes détenus en contrepartie de rançons a pris une ampleur telle qu'il compromet la stabilité de ces régions et la sécurité internationale ». Et de préciser à l'endroit de ceux qui ont des doutes que « l'enlèvement d'Occidentaux au Sahel africain ont rapporté aux terroriste plus de 50 millions d'euros et un montant de cent millions d'euros sous diverses formes. Le tarif de base pour la libération d'un otage avoisine les 5 millions d'euros. Les Etats qui cèdent au chantage ne font qu'encourager les terroristes à persévérer dans leurs actes criminels. Cela dit, certains pays semblent obéir à la seule sécurité de leurs ressortissants, sachant que de ces rançons récoltées servent à l'acquisition d'armement et au développement des capacités de recrutement et des moyens logistiques sophistiqués ». Les prises d'otages enregistrées ces derniers temps et le paiement des rançons par les pays ciblés constituent une menace réelle sur la sécurité internationale. Ce phénomène est intervenu en juin 2009, lorsque El Qaïda libère contre une forte rançon le ressortissant suisse Werner Greiner capturé au nord du Mali avec son compagnon britannique Edwin Dyer exécuté lui début juin. Le pas est franchi. En faisant céder les pays occidentaux, les membres d'Al Qaïda affûtent leurs moyens et renforcent leurs capacités financières en exigeant des rançons des pays dont sont issus les otages. Pour rappel, l'émir adjoint de la zone Sud dirigée par Mokhtar Benmokhtar avait demandé une rançon de 4 millions d'euros pour la libération du ressortissant suisse et son compagnon britannique exécuté après. Depuis, des millions d'euros de rançons sont payés par les pays des otages enlevés dans la région du Sahel. L'Europe qui «sous-estime » les conséquences de ses actes par calculs stratégiques enfonce la région est « libère » l'Aqmi qui happe le bras de ceux qui lui ont tendu la main. On s'en souvient, l'Espagne a dépensé 8 millions d'euros pour la libération de ses trois otages espagnols en mars et août derniers, et l'Italie verse 3,6 millions d'euros pour la libération de deux otages séquestrés par les éléments de l'Aqmi en mai dernier. Une situation que l'Algérie ne cesse de dénoncer en rappelant à qui veut l'entendre que ces pratiques financent le terrorisme et rendent l'Aqmi plus puissante dans la région. le ministre délégué chargé des Affaires africaines, Abdelkader Messahel, ne cesse de marteler à chaque fois que l'occasion lui est donnée que l'Algérie mène une campagne au niveau des pays d'Afrique pour la criminalisation des paiements des rançons. «Nous sommes parvenus à introduire deux paragraphes dans la résolution 1904 relative à la lutte contre El Qaïda et qui criminalise le paiement des rançons » a-t-il déclaré. Et de poursuivre : «J'ai dit à mes collègues européens qu'il n'était pas suffisant de dire que leur pays ne paient pas de rançons, il faut que l'Union européenne, à l'image de l'Union africaine, prenne des décisions pour pénaliser le paiement de ces rançons ». Une position que le conseiller auprès du président de la République, Kamel Rezag Bara, a exprimé lors de son intervention dans la cadre de la deuxième session de l'Onu consacré à la lutte contre le terrorisme : « Le phénomène de prises d'otages par les groupes terroristes suivies de demandes de rançons et l'élargissement des terroristes détenus en contrepartie de rançons a pris une ampleur telle qu'il compromet la stabilité de ces régions et la sécurité internationale ». Et de préciser à l'endroit de ceux qui ont des doutes que « l'enlèvement d'Occidentaux au Sahel africain ont rapporté aux terroriste plus de 50 millions d'euros et un montant de cent millions d'euros sous diverses formes. Le tarif de base pour la libération d'un otage avoisine les 5 millions d'euros. Les Etats qui cèdent au chantage ne font qu'encourager les terroristes à persévérer dans leurs actes criminels. Cela dit, certains pays semblent obéir à la seule sécurité de leurs ressortissants, sachant que de ces rançons récoltées servent à l'acquisition d'armement et au développement des capacités de recrutement et des moyens logistiques sophistiqués ».