Le budget de fonctionnement dans le cadre du projet de loi de finances 2011 enregistre une hausse de 600 milliards DA par rapport à l'exercice 2010. Le budget de fonctionnement dans le cadre du projet de loi de finances 2011 enregistre une hausse de 600 milliards DA par rapport à l'exercice 2010. Une hausse qui résulte de l'amélioration des rémunérations des fonctionnaires à la faveur de la mise en application des nouveaux statuts et des régimes indemnitaires, selon le procès-verbal sanctionnant la réunion du Conseil des ministres, présidée par le président de la République, le 28 septembre dernier. Aussi, la hausse des effectifs des fonctionnaires a-t-elle induit cette augmentation des dépenses dans le budget de fonctionnement de l'Etat pour 2011. En effet, les prévisions du projet de loi de finances pour 2011 indiquent que les effectifs seront renfloués par l'émergence de 50 mille nouveaux postes, dont 15 mille pour le seul secteur de la Santé et 15 mille autres pour les secteurs de l'Education, l'Enseignement supérieur et la formation professionnelle. Pour absorber ces dépenses supplémentaires, les pouvoirs publics peuvent toujours recourir partiellement au Fonds de régulation des recettes. Le projet de loi de finances pour 2011 approuvé récemment par le Conseil des ministres table sur des recettes estimées à 2.992 milliards DA, alors que les dépenses prévisionnelles sont de l'ordre 6.605 milliards DA. Le déficit est énorme, mais les pouvoirs publics, à leur tête le premier argentier du pays, ont déjà rassuré par le passé de la disponibilité des ressources financières nécessaires pour combler les différentes dépenses. Les recettes de la fiscalité pétrolière, bien qu'en dégringolade par rapport aux précédents exercices, demeurent assez consistantes. Le Fonds de régulation des recettes continue d'engranger le différentiel entre le prix réel du baril de pétrole et le prix référentiel pris en compte dans l'élaboration de la loi de finances. Aujourd'hui, les prix de l'or noir se stabilisent autour de 75 dollars le baril, ce qui assure une stabilité financière pour le pays, le prix référentiel étant de 36 dollars le baril. En outre, le gros des dépenses prévisionnelles programmées dans le cadre du budget de fonctionnement de la loi de finances pour 2011 reste celles qui seront destinées aux transferts sociaux, autrement dit à la politique socioéconomique du pays. Elles sont évaluées à plus de 1.200 milliards DA, ce qui représente 18% du budget général de l'Etat et plus de 10% du Produit intérieur brut (PIB) du pays. La hausse des dépenses pour 2011 s'explique par la dégringolade du pouvoir d'achat des citoyens, à cause d'une inflation toujours maintenue à hauteur de 3,5 %. A ce titre, les pouvoirs publics ont décidé d'exempter de nouvelles taxes et impôts les citoyens et particuliers à travers ce projet de loi de finances 2011. Une façon d'atténuer les lourdes charges sociales qui s'abattent sur les citoyens et améliorer sensiblement leur pouvoir d'achat. M. C. Une hausse qui résulte de l'amélioration des rémunérations des fonctionnaires à la faveur de la mise en application des nouveaux statuts et des régimes indemnitaires, selon le procès-verbal sanctionnant la réunion du Conseil des ministres, présidée par le président de la République, le 28 septembre dernier. Aussi, la hausse des effectifs des fonctionnaires a-t-elle induit cette augmentation des dépenses dans le budget de fonctionnement de l'Etat pour 2011. En effet, les prévisions du projet de loi de finances pour 2011 indiquent que les effectifs seront renfloués par l'émergence de 50 mille nouveaux postes, dont 15 mille pour le seul secteur de la Santé et 15 mille autres pour les secteurs de l'Education, l'Enseignement supérieur et la formation professionnelle. Pour absorber ces dépenses supplémentaires, les pouvoirs publics peuvent toujours recourir partiellement au Fonds de régulation des recettes. Le projet de loi de finances pour 2011 approuvé récemment par le Conseil des ministres table sur des recettes estimées à 2.992 milliards DA, alors que les dépenses prévisionnelles sont de l'ordre 6.605 milliards DA. Le déficit est énorme, mais les pouvoirs publics, à leur tête le premier argentier du pays, ont déjà rassuré par le passé de la disponibilité des ressources financières nécessaires pour combler les différentes dépenses. Les recettes de la fiscalité pétrolière, bien qu'en dégringolade par rapport aux précédents exercices, demeurent assez consistantes. Le Fonds de régulation des recettes continue d'engranger le différentiel entre le prix réel du baril de pétrole et le prix référentiel pris en compte dans l'élaboration de la loi de finances. Aujourd'hui, les prix de l'or noir se stabilisent autour de 75 dollars le baril, ce qui assure une stabilité financière pour le pays, le prix référentiel étant de 36 dollars le baril. En outre, le gros des dépenses prévisionnelles programmées dans le cadre du budget de fonctionnement de la loi de finances pour 2011 reste celles qui seront destinées aux transferts sociaux, autrement dit à la politique socioéconomique du pays. Elles sont évaluées à plus de 1.200 milliards DA, ce qui représente 18% du budget général de l'Etat et plus de 10% du Produit intérieur brut (PIB) du pays. La hausse des dépenses pour 2011 s'explique par la dégringolade du pouvoir d'achat des citoyens, à cause d'une inflation toujours maintenue à hauteur de 3,5 %. A ce titre, les pouvoirs publics ont décidé d'exempter de nouvelles taxes et impôts les citoyens et particuliers à travers ce projet de loi de finances 2011. Une façon d'atténuer les lourdes charges sociales qui s'abattent sur les citoyens et améliorer sensiblement leur pouvoir d'achat. M. C.