Le groupe pharmaceutique public Saidal doublera sa production d'ici à fin 2013 grâce à son programme de modernisation et de développement mis en oeuvre depuis quelques mois déjà, a annoncé hier le PDG de cette entreprise, Boumediene Derkaoui. Le groupe pharmaceutique public Saidal doublera sa production d'ici à fin 2013 grâce à son programme de modernisation et de développement mis en oeuvre depuis quelques mois déjà, a annoncé hier le PDG de cette entreprise, Boumediene Derkaoui. «Saidal a contracté un emprunt de 16 milliards de DA auprès du Fonds national d'investissement pour la réalisation de son programme de développement. A travers ce projet, dont la première phase devrait s'achever vers la fin de 2013, nous devrions détenir entre 35 et 40 % du marché national en terme de volume, au lieu de 20% actuellement, et passer de 8 à 20% en terme de valeur de notre production sur le marché », a déclaré Boumediene Derkaoui lors de l'émission « Invité de la rédaction » de la chaîne III de la Radio algérienne. Il a rappelé que ce projet de développement, auquel l'entreprise s'est attelée à réaliser depuis quelque mois déjà, a été approuvé par le Conseil de participation de l'Etat (CPE) en juin 2009. « Nous sommes concentrés, dans cette première phase, sur la modernisation et l'extension des infrastructures existantes », a-t-il ajouté, précisant que la seconde phase devrait commencer six à huit mois avant la fin de la première phase pour engager les travaux de réalisation de nouveaux sites, dont la décision définitive de leur localisation sera prise en concertation avec le CPE. Evoquant le partenariat avec des firmes étrangères pour la production du médicament en Algérie, Derkaoui a indiqué que son groupe est en négociation avec des firmes aussi bien pour la production d'insuline que pour les produits anticancéreux, sans avancer, toutefois, les noms de ces firmes. L'invité de la Radio algérienne s'est dit « optimiste » quant à la conclusion de ces accords de partenariat dans le courant de 2011. Pour la production d'insuline, elle pourrait même débuter en 2011, selon le P-DG de Saidal, qui a rappelé qu'une usine de production d'insuline existe déjà et « nécessite juste de la mettre à niveau ». « Aujourd'hui, l'usine d'insuline a une capacité de 5 millions d'unités de vente qui correspond à la demande du marché, mais nous ne produisons pas toutes les formes d'insuline », a-t-il encore précisé, affirmant que « notre ambition est d'aller, avec nos partenaires, dans la réalisation de nouvelles technologies en la matière ». Concernant la production de vaccins, le premier responsable de Saidal a rappelé la coopération algéro-cubaine dans ce domaine, indiquant que le projet initié dans ce cadre en est à sa première phase, consistant, notamment, en le transfert de la documentation technique et la formation du personnel qualifié. « Cette première phase va se terminer en décembre 2010 et nous sommes en train d'étudier la faisabilité d'un projet de centre de biotechnologie », a-t-il ajouté, soulignant que la priorité sera donnée à la production du vaccin contre l'hépatite B, qui selon ses estimations, devrait commencer vers fin 2012. Sur la possibilité de partenariat entre son groupe avec le secteur privé activant dans le domaine, le P-DG de Saidal a assuré que les portes du partenariat « restent ouvertes pour peu qu'il soit bénéfique autant pour Saidal que pour le pays ». «Saidal a contracté un emprunt de 16 milliards de DA auprès du Fonds national d'investissement pour la réalisation de son programme de développement. A travers ce projet, dont la première phase devrait s'achever vers la fin de 2013, nous devrions détenir entre 35 et 40 % du marché national en terme de volume, au lieu de 20% actuellement, et passer de 8 à 20% en terme de valeur de notre production sur le marché », a déclaré Boumediene Derkaoui lors de l'émission « Invité de la rédaction » de la chaîne III de la Radio algérienne. Il a rappelé que ce projet de développement, auquel l'entreprise s'est attelée à réaliser depuis quelque mois déjà, a été approuvé par le Conseil de participation de l'Etat (CPE) en juin 2009. « Nous sommes concentrés, dans cette première phase, sur la modernisation et l'extension des infrastructures existantes », a-t-il ajouté, précisant que la seconde phase devrait commencer six à huit mois avant la fin de la première phase pour engager les travaux de réalisation de nouveaux sites, dont la décision définitive de leur localisation sera prise en concertation avec le CPE. Evoquant le partenariat avec des firmes étrangères pour la production du médicament en Algérie, Derkaoui a indiqué que son groupe est en négociation avec des firmes aussi bien pour la production d'insuline que pour les produits anticancéreux, sans avancer, toutefois, les noms de ces firmes. L'invité de la Radio algérienne s'est dit « optimiste » quant à la conclusion de ces accords de partenariat dans le courant de 2011. Pour la production d'insuline, elle pourrait même débuter en 2011, selon le P-DG de Saidal, qui a rappelé qu'une usine de production d'insuline existe déjà et « nécessite juste de la mettre à niveau ». « Aujourd'hui, l'usine d'insuline a une capacité de 5 millions d'unités de vente qui correspond à la demande du marché, mais nous ne produisons pas toutes les formes d'insuline », a-t-il encore précisé, affirmant que « notre ambition est d'aller, avec nos partenaires, dans la réalisation de nouvelles technologies en la matière ». Concernant la production de vaccins, le premier responsable de Saidal a rappelé la coopération algéro-cubaine dans ce domaine, indiquant que le projet initié dans ce cadre en est à sa première phase, consistant, notamment, en le transfert de la documentation technique et la formation du personnel qualifié. « Cette première phase va se terminer en décembre 2010 et nous sommes en train d'étudier la faisabilité d'un projet de centre de biotechnologie », a-t-il ajouté, soulignant que la priorité sera donnée à la production du vaccin contre l'hépatite B, qui selon ses estimations, devrait commencer vers fin 2012. Sur la possibilité de partenariat entre son groupe avec le secteur privé activant dans le domaine, le P-DG de Saidal a assuré que les portes du partenariat « restent ouvertes pour peu qu'il soit bénéfique autant pour Saidal que pour le pays ».