Le traitement des hémophiles devrait connaître bientôt une amélioration significative en Algérie grâce au Kogenate, un médicament qui a fait ses preuves à travers le monde après vingt années d'utilisation. Le traitement des hémophiles devrait connaître bientôt une amélioration significative en Algérie grâce au Kogenate, un médicament qui a fait ses preuves à travers le monde après vingt années d'utilisation. Les dernières avancées en matière de recherche relative au traitement de l'hémophilie étaient au centre de l'intérêt d'une rencontre internationale sous le thème "Il ne faut pas seulement une vie mais une vie de qualité" à Athènes, en Grèce, du 30 septembre au 2 mai. Cette manifestation scientifique, qui est organisée par le laboratoire Bayer Schering Pharma, a regroupé 380 praticiens spécialistes venus de 20 pays et a été encadrée par 25 sommités mondiales. l'administration de ce médicament anti-hémophilique «recombinant», c'est-à-dire issu du génie génétique et non pas dérivé du plasma sanguin, les risques de contamination des malades et de rejet sont amoindris, voire annulés, selon les avis que nous avons pu recueillir lors de ce congrès médical consacré aux progrès enregistrés dans le domaine de la lutte contre l'hémophilie. On compte en Algérie actuellement quelque 1.600 malades recensés par l'Association algérienne des hémophiles, mais ils seraient plus de 3 mille à souffrir de cette maladie génétique orpheline qui touche – sauf cas très rares – les garçons et qui se caractérise par une grave insuffisance dans la coagulation du sang. L'hémophilie, qui est causée par un défaut de production d'un agent de coagulation – le facteur VIII (hémophilie A) et le facteur IX (hémophilie B) –, peut être à l'origine de handicaps graves pour les patients. Actuellement, en Algérie, le traitement consiste à administrer le facteur coagulant manquant aux patients à partir de plasma de donneurs de sang pour traiter les hémorragies. Les traitements très contraignants sont administrés le plus souvent par les patients eux-mêmes, par voie intraveineuse, plusieurs fois par semaine pour arrêter le saignement en curatif ou l'éviter en prophylaxie, c'est-à-dire à titre préventif. Dans le domaine de la recherche, le laboratoire Bayer Shering Pharma est actuellement en train d'améliorer la prise en charge par le Kogenate en vue d'arriver à une seule injection par semaine pour améliorer le confort des malades. Un produit à administration orale est, par ailleurs, envisagé et les essais en cours sont prometteurs, notent les chercheurs, qui se sont relayés lors du congrès d'Athènes pour faire part des avancées dans le domaine de la prise en charge des malades. C'est ainsi qu'on apprendra que la première phase a été achevée avec succès et la seconde a été entamée au mois de juin dernier. Cette recherche porte sur deux molécules qui auront un impact certain sur le confort du malade et sa qualité de vie. Les dernières avancées en matière de recherche relative au traitement de l'hémophilie étaient au centre de l'intérêt d'une rencontre internationale sous le thème "Il ne faut pas seulement une vie mais une vie de qualité" à Athènes, en Grèce, du 30 septembre au 2 mai. Cette manifestation scientifique, qui est organisée par le laboratoire Bayer Schering Pharma, a regroupé 380 praticiens spécialistes venus de 20 pays et a été encadrée par 25 sommités mondiales. l'administration de ce médicament anti-hémophilique «recombinant», c'est-à-dire issu du génie génétique et non pas dérivé du plasma sanguin, les risques de contamination des malades et de rejet sont amoindris, voire annulés, selon les avis que nous avons pu recueillir lors de ce congrès médical consacré aux progrès enregistrés dans le domaine de la lutte contre l'hémophilie. On compte en Algérie actuellement quelque 1.600 malades recensés par l'Association algérienne des hémophiles, mais ils seraient plus de 3 mille à souffrir de cette maladie génétique orpheline qui touche – sauf cas très rares – les garçons et qui se caractérise par une grave insuffisance dans la coagulation du sang. L'hémophilie, qui est causée par un défaut de production d'un agent de coagulation – le facteur VIII (hémophilie A) et le facteur IX (hémophilie B) –, peut être à l'origine de handicaps graves pour les patients. Actuellement, en Algérie, le traitement consiste à administrer le facteur coagulant manquant aux patients à partir de plasma de donneurs de sang pour traiter les hémorragies. Les traitements très contraignants sont administrés le plus souvent par les patients eux-mêmes, par voie intraveineuse, plusieurs fois par semaine pour arrêter le saignement en curatif ou l'éviter en prophylaxie, c'est-à-dire à titre préventif. Dans le domaine de la recherche, le laboratoire Bayer Shering Pharma est actuellement en train d'améliorer la prise en charge par le Kogenate en vue d'arriver à une seule injection par semaine pour améliorer le confort des malades. Un produit à administration orale est, par ailleurs, envisagé et les essais en cours sont prometteurs, notent les chercheurs, qui se sont relayés lors du congrès d'Athènes pour faire part des avancées dans le domaine de la prise en charge des malades. C'est ainsi qu'on apprendra que la première phase a été achevée avec succès et la seconde a été entamée au mois de juin dernier. Cette recherche porte sur deux molécules qui auront un impact certain sur le confort du malade et sa qualité de vie.