La grossesse n'est, certes, pas une maladie, mais ce n'est pas non plus un état anodin. C'est pour tirer la sonnette d'alarme sur ce fait de base que l'INRS (Institut national de la recherche et de la sécurité) a édité cet été un rapport de plus de 300 pages sur la question. Pour les auteurs, les risques sont très grands de poursuivre le travail tard dans la grossesse : naissance prématurée, pathologies de la grossesse, stress, fausse couche... Zorah, 33 ans, se souvient avoir dû travailler longtemps pour des raisons financières : "Je suis institutrice, mon travail m'oblige à rester plus longtemps debout qu'assise et les longues heures debout me fatiguaient". Zorah accouche épuisée, si bien que le médecin la contraint au repos absolu pendant près de trois mois. Pour Lamia, ça se passe moins bien. Aide-soignante, elle fait son métier du mieux qu'elle peut et n'envisage pas de s'arrêter bien qu'elle ait déjà fait une fausse-couche auparavant. Elle n'ose pas demander à son chef de lui aménager un poste et monte des dizaines de fois des escaliers d'un service à un autre. "A 3 mois, j'ai perdu le bébé", raconte la jeune femme, émue et en pleine culpabilisation. Ainsi, des femmes enceintes se retrouvent à travailler en train de manipuler des produits ou à faire plusieurs heures de transports par jour. "Il est clair, il y a une négligence de la société vis-à-vis de ces femmes enceintes", tempête une gynécologue-obstétricienne."Elles privilégient leur carrière ou tout simplement leur emploi et sèchent la préparation à l'accouchement, par exemple, ou ne soignent pas leur infections urinaire." La norme, désormais, serait de travailler le plus tard possible et récupérer après l'accouchement des deux semaines octroyées avant l'accochement. Une refonte du système de la sécurité sociale serait grandement appréciable. La grossesse n'est, certes, pas une maladie, mais ce n'est pas non plus un état anodin. C'est pour tirer la sonnette d'alarme sur ce fait de base que l'INRS (Institut national de la recherche et de la sécurité) a édité cet été un rapport de plus de 300 pages sur la question. Pour les auteurs, les risques sont très grands de poursuivre le travail tard dans la grossesse : naissance prématurée, pathologies de la grossesse, stress, fausse couche... Zorah, 33 ans, se souvient avoir dû travailler longtemps pour des raisons financières : "Je suis institutrice, mon travail m'oblige à rester plus longtemps debout qu'assise et les longues heures debout me fatiguaient". Zorah accouche épuisée, si bien que le médecin la contraint au repos absolu pendant près de trois mois. Pour Lamia, ça se passe moins bien. Aide-soignante, elle fait son métier du mieux qu'elle peut et n'envisage pas de s'arrêter bien qu'elle ait déjà fait une fausse-couche auparavant. Elle n'ose pas demander à son chef de lui aménager un poste et monte des dizaines de fois des escaliers d'un service à un autre. "A 3 mois, j'ai perdu le bébé", raconte la jeune femme, émue et en pleine culpabilisation. Ainsi, des femmes enceintes se retrouvent à travailler en train de manipuler des produits ou à faire plusieurs heures de transports par jour. "Il est clair, il y a une négligence de la société vis-à-vis de ces femmes enceintes", tempête une gynécologue-obstétricienne."Elles privilégient leur carrière ou tout simplement leur emploi et sèchent la préparation à l'accouchement, par exemple, ou ne soignent pas leur infections urinaire." La norme, désormais, serait de travailler le plus tard possible et récupérer après l'accouchement des deux semaines octroyées avant l'accochement. Une refonte du système de la sécurité sociale serait grandement appréciable.