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Les habitants de la vieille ville craignent le pire
Les habitats précaires en hiver
Publié dans Le Midi Libre le 06 - 10 - 2010

Les habitants de ces quartiers vétustes sont hantés par l'hécatombe de l'année passée qui a vu périr atrocement sous les décombres quatre vielles personnes, à trois jours d'intervalle, en plein hiver.
Les habitants de ces quartiers vétustes sont hantés par l'hécatombe de l'année passée qui a vu périr atrocement sous les décombres quatre vielles personnes, à trois jours d'intervalle, en plein hiver.
Dans une lettre accablante adressée aux autorités de la ville, le wali en tête, la majorité des familles de la place d'armes (la vieille ville) dénoncent leurs conditions de vie dangereuses et misérables dans une cité menaçant ruine, vu l'état de dégradation avancé des habitats, plusieurs centenaires. "Nous craignons le pire avec l'arrivée imminente de la saison hivernale. Comme chaque année, faut-il encore compter nos morts en se résignant à notre sort comme une fatalité à subir dans la douleur, le silence et le deuil ?" Interpellent-ils les décideurs de la wilaya. Les habitants de ces quartiers vétustes sont hantés par l'hécatombe de l'année passée qui a vu périr atrocement sous les décombres quatre vielles personnes à trois jours d'intervalle, en plein hiver. «Les souvenirs douloureux de ce jeune couple qui a laissé sa vie, en compagnie de leur bébé à proximité de la rue Karaman, ont marqué les riverains. Personne n'a pu digérer encore ce drame qui aurait pu être évité si la mairie ou bien les services de la daira avaient pris leur responsabilité en déménageant à temps les défunts». Témoigne le président de l'association des quartiers. Aujourd'hui c'est le même scénario auxquels sont confrontés les habitants qui demandent à être relogés ou à être évacués vers les centres de transit de crainte de subir le même sort. "Le couple et les familles victimes des effondrements de leur habitation en 2009 avaient pourtant alerté les pompiers et les servies sociaux de la mairie sur les dangers de mort auxquels ils étaient exposés vu l'état complètement déglingué de leur habitat qui, à force d'être rafistolé des années durant par des moyens de fortune est devenu un piège mortel pour les victimes" souligne t-on. Le collectif des familles demande donc au wali un transfert urgent d'un quota de logements sociaux affectés au programme de l'éradication de l'habitat précaire au profit des habitants de la vieille ville. "Ils ont fait le recensement de tous les habitations menaçant ruine, l'année précédente et au début de l'année en cours, ils ont procédé à une supervision sur place pour contrôler la conformité du recensement avec l'état réel du nombre, mais aucune suite n'a été donnée à cette démarche". S'inquiètent les représentants des familles en détresse.
Dans une lettre accablante adressée aux autorités de la ville, le wali en tête, la majorité des familles de la place d'armes (la vieille ville) dénoncent leurs conditions de vie dangereuses et misérables dans une cité menaçant ruine, vu l'état de dégradation avancé des habitats, plusieurs centenaires. "Nous craignons le pire avec l'arrivée imminente de la saison hivernale. Comme chaque année, faut-il encore compter nos morts en se résignant à notre sort comme une fatalité à subir dans la douleur, le silence et le deuil ?" Interpellent-ils les décideurs de la wilaya. Les habitants de ces quartiers vétustes sont hantés par l'hécatombe de l'année passée qui a vu périr atrocement sous les décombres quatre vielles personnes à trois jours d'intervalle, en plein hiver. «Les souvenirs douloureux de ce jeune couple qui a laissé sa vie, en compagnie de leur bébé à proximité de la rue Karaman, ont marqué les riverains. Personne n'a pu digérer encore ce drame qui aurait pu être évité si la mairie ou bien les services de la daira avaient pris leur responsabilité en déménageant à temps les défunts». Témoigne le président de l'association des quartiers. Aujourd'hui c'est le même scénario auxquels sont confrontés les habitants qui demandent à être relogés ou à être évacués vers les centres de transit de crainte de subir le même sort. "Le couple et les familles victimes des effondrements de leur habitation en 2009 avaient pourtant alerté les pompiers et les servies sociaux de la mairie sur les dangers de mort auxquels ils étaient exposés vu l'état complètement déglingué de leur habitat qui, à force d'être rafistolé des années durant par des moyens de fortune est devenu un piège mortel pour les victimes" souligne t-on. Le collectif des familles demande donc au wali un transfert urgent d'un quota de logements sociaux affectés au programme de l'éradication de l'habitat précaire au profit des habitants de la vieille ville. "Ils ont fait le recensement de tous les habitations menaçant ruine, l'année précédente et au début de l'année en cours, ils ont procédé à une supervision sur place pour contrôler la conformité du recensement avec l'état réel du nombre, mais aucune suite n'a été donnée à cette démarche". S'inquiètent les représentants des familles en détresse.


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