Un enfant de 12 ans a trouvé la mort dans l?effondrement de quatre habitations au centre-ville d?Oran dans la nuit de mardi à mercredi alors que sa s?ur a été blessée. Ce drame vient, douloureusement, reposer le problème des immeubles vétustes, menace permanente pour les citoyens. A Oran, ce sont 472 immeubles qui menacent de s?effondrer alors que 167 familles vivent dans des décombres. Réalité tragique qui ne manque évidemment pas d?apporter régulièrement son lot de drames, de deuils, mais aussi de colère. «Qu?on nous enterre vivants», crient les citoyens ne sachant plus quoi faire eux qui, depuis des années interminables, vivent dans la hantise de se réveiller ? ou ne pas se réveiller ? sous les décombres. Dans l?impasse de Lonato, deux personnes ont péri et quatre autres ont été gravement blessées lorsque leur habitation s?est écroulée en septembre dernier. En 2000, c?est la rustique rue Gambetta qui a pleuré 6 de ses enfants.Une année auparavant, on déplorait la mort de 13 personnes aux Planteurs? A Sidi el-Hasni , Ras el-Aïn et dans de nombreux quartiers de la ville de Sidi el-Houari, ce sont cycliquement des drames qui n?auraient jamais dû arriver. Qu?attendent ceux d?en haut ? Que la ville soit décimée ?