Les intervenants ont mis l'accent sur le rôle que peuvent jouer les campagnes de sensibilisation des populations contre la rage, particulièrement dans les zones montagneuses et rurales, sur l'importance de la vaccination des animaux domestiques et sur "la formation appropriée des travailleurs du secteur de la santé". Les intervenants ont mis l'accent sur le rôle que peuvent jouer les campagnes de sensibilisation des populations contre la rage, particulièrement dans les zones montagneuses et rurales, sur l'importance de la vaccination des animaux domestiques et sur "la formation appropriée des travailleurs du secteur de la santé". Les participants à une rencontre nationale ont insisté, lundi à Sétif à l'occasion de la Journée mondiale de lutte contre la rage, sur l'importance de la prévention, qualifiée de "meilleur moyen" pour lutter contre cette pathologie. Les intervenants ont mis l'accent sur le rôle que peuvent jouer les campagnes de sensibilisation des populations contre la rage, particulièrement dans les zones montagneuses et rurales, sur l'importance de la vaccination des animaux domestiques et sur "la formation appropriée des travailleurs du secteur de la santé". Ils ont également préconisé "la réactivation des comités de wilaya de lutte contre la rage" et le recours aux actions d'éradication des animaux errants qu'ils ont qualifiés de "véritable danger public". Toute morsure d'animaux doit systématiquement faire l'objet d'un examen médical, ont également souligné les intervenants qui ont plaidé pour la création, dans chaque wilaya, d'un centre de vaccination antirabique. Le Dr Ghania Merbout, du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, a affirmé qu'il est possible d'éviter les cas de rage compte tenu des moyens humains et matériels importants mobilisés par les pouvoirs publics. Elle a estimé que les seuls efforts qu'il reste à mener concernent la sensibilisation sur les risques de cette maladie. Une moyenne de 20 cas mortels de rage est enregistrée annuellement en Algérie qui consacre annuellement 70 millions de dinars pour la vaccination antirabique, a souligné le Dr Merbout, relevant que ces chiffres "constituent une perte" pour le pays sur les plans humain et matériel. Le Dr Amel Boughoufala, de l'Institut national de santé publique, a noté que tous les cas de rage humaine, quasi absents dans les régions sahariennes, sont enregistrés dans le nord du pays et les Hauts-Plateaux. Elle a affirmé que la majorité des morsures, pas toujours déclarées, touchent les personnes âgées et les enfants. "Cette déclaration est pourtant obligatoire et vitale pour l'enquête épidémiologique", a-t-elle ajouté, estimant à 900 les cas de rage animale annuellement recensés dans le pays, dont la moitié est due à des morsures canines. En 2008, 84.717 personnes victimes de morsures animales ont été vaccinées, dont 6.198 à Sétif qui vient en tête des wilayas du pays en termes de morsures animales suspectes, a ajouté cette intervenante. Selon M. Liamine Koussa, chef du service prévention à la direction de la santé de Sétif, 17 cas de morsures animales sont quotidiennement enregistrés dans cette wilaya en dépit des efforts localement déployés. La rencontre qui a réuni un grand nombre de médecins des wilayas de l'Est du pays a également abordé les aspects liés aux causes, aux symptômes et aux procédures de prise en charge des victimes et sur les campagnes de sensibilisation. L'action de l'institut Pasteur en matière de préparation des vaccins et de sérums antirabiques et le recours, à l'avenir, au vaccin cellulaire pour la prise en charge des victimes de morsures, ont été également soulignés par les intervenants. Cette rencontre nationale s'est déroulée à l'établissement hospitalier spécialisé (EHS), situé à Aïn Abessa, à quelque 15 km de Sétif. Les participants à une rencontre nationale ont insisté, lundi à Sétif à l'occasion de la Journée mondiale de lutte contre la rage, sur l'importance de la prévention, qualifiée de "meilleur moyen" pour lutter contre cette pathologie. Les intervenants ont mis l'accent sur le rôle que peuvent jouer les campagnes de sensibilisation des populations contre la rage, particulièrement dans les zones montagneuses et rurales, sur l'importance de la vaccination des animaux domestiques et sur "la formation appropriée des travailleurs du secteur de la santé". Ils ont également préconisé "la réactivation des comités de wilaya de lutte contre la rage" et le recours aux actions d'éradication des animaux errants qu'ils ont qualifiés de "véritable danger public". Toute morsure d'animaux doit systématiquement faire l'objet d'un examen médical, ont également souligné les intervenants qui ont plaidé pour la création, dans chaque wilaya, d'un centre de vaccination antirabique. Le Dr Ghania Merbout, du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, a affirmé qu'il est possible d'éviter les cas de rage compte tenu des moyens humains et matériels importants mobilisés par les pouvoirs publics. Elle a estimé que les seuls efforts qu'il reste à mener concernent la sensibilisation sur les risques de cette maladie. Une moyenne de 20 cas mortels de rage est enregistrée annuellement en Algérie qui consacre annuellement 70 millions de dinars pour la vaccination antirabique, a souligné le Dr Merbout, relevant que ces chiffres "constituent une perte" pour le pays sur les plans humain et matériel. Le Dr Amel Boughoufala, de l'Institut national de santé publique, a noté que tous les cas de rage humaine, quasi absents dans les régions sahariennes, sont enregistrés dans le nord du pays et les Hauts-Plateaux. Elle a affirmé que la majorité des morsures, pas toujours déclarées, touchent les personnes âgées et les enfants. "Cette déclaration est pourtant obligatoire et vitale pour l'enquête épidémiologique", a-t-elle ajouté, estimant à 900 les cas de rage animale annuellement recensés dans le pays, dont la moitié est due à des morsures canines. En 2008, 84.717 personnes victimes de morsures animales ont été vaccinées, dont 6.198 à Sétif qui vient en tête des wilayas du pays en termes de morsures animales suspectes, a ajouté cette intervenante. Selon M. Liamine Koussa, chef du service prévention à la direction de la santé de Sétif, 17 cas de morsures animales sont quotidiennement enregistrés dans cette wilaya en dépit des efforts localement déployés. La rencontre qui a réuni un grand nombre de médecins des wilayas de l'Est du pays a également abordé les aspects liés aux causes, aux symptômes et aux procédures de prise en charge des victimes et sur les campagnes de sensibilisation. L'action de l'institut Pasteur en matière de préparation des vaccins et de sérums antirabiques et le recours, à l'avenir, au vaccin cellulaire pour la prise en charge des victimes de morsures, ont été également soulignés par les intervenants. Cette rencontre nationale s'est déroulée à l'établissement hospitalier spécialisé (EHS), situé à Aïn Abessa, à quelque 15 km de Sétif.